Mes mots, mon élégie.

Alors je me tais

J'ai envie de vous dire que parfois il faudrait contempler le silence. Non pas comme une façon de renoncer au dialogue mais comme un langage profond.
Regardez moi, je suis souvent si silencieux pourtant les mots en moi se bousculent. Mon cœur n'a de cesse de battre frénétiquement à chacun de vos mots.
J'aime vous lire, vous entendre et vous comprendre. J'aime vous voir si beau, si souriant, cela me fait vibrer le cœur.

J'avoue que souvent je passe pour le salaud, celui qui dit pas grand chose, qui a des airs supérieurs. Pourtant je suis là, heureux de vous savoir tous bien portant.
Car si je ne me tais pas pour vous écouter, je ne saurais lire entre les lignes. Je ne comprendrai pas que tu me parles du film d'hier soir parce que tu veux pas me dire ce que tes parents pensent de tes choix futurs. Alors que hier après midi tu semblais si décidé, le cœur débordant de joie.
Et aujourd'hui tu as les yeux si tristes, alors je joue le jeu et je me tais, je te laisse continuer. Je suis habitué.

Comprenez, je garde silence parce que les mots en moi sont cassés. Vous, vous êtes si beaux, pourtant mes mots sont horribles. Tranchants, rouillés et tordus, ils touchent toujours là où ça fait mal, voilà pourquoi je me tais.
Je ne veux pas vous ennuyer avec mes raisonnement, je sais que souvent je pense de travers, mais ça , ça c'est mon problème, pas le vôtre.
Alors je me tais.