Mes mots, mon élégie.

De nos deux mains

Je ne viens pas murmurer à l'oreille des sages.
Je ne viens pas dire aux érudits ce qu'ils devraient faire.
Je viens, je viens dire aux âmes qu'il faut prendre du courage, qu'il faut travailler, avancer, s'élancer pour s'envoler.
Je viens dire aux âmes que tout n'est pas encore fini tant qu'il y a âme qui vive.
Je viens dire aux âmes de forger leurs propres armes. Non, pas ces outils de massacre, de violence. Je parle de ces armes qui sont des liens d'unification, ces armes qui nous permettent de construire, non pas de détruire.

Ces armes qui nous permettent de fausser compagnie aux anti-valeurs. Je parle de ces armes qui nous aident à bâtir, à construire une vie paisible, une vie meilleure. Je parle de ces armes qui nous aident à avancer, à creuser la terre, à creuser nos cerveaux et à remplir nos cœurs.
À remplir nos cœur de paix, de joie et d'amour, de justice, de sympathie et de générosité.
Je parle des armes qui nous aident à construire un futur, non pas pour nous seuls. Mais un futur pour plusieurs.
Car le futur est plus beau à deux. Le futur se présente et se vit avec eux. Non pas tout seul, non pas dans son coin.

Demain sera plus radieux si nous vivons à deux. À deux c'est bien, mais à plusieurs c'est mieux.
Bâtissons demain, non pas pour nous seuls.
Bâtissons demain pour les âmes,
Bâtissons demain pour les cœurs,

Construisons demain, un lendemain, de nos deux mains, à plusieurs, pour le bonheur de plus d'un.