Mes mots, mon élégie.

De questionnement en questionnement pensif

Qu'est-ce donc que le vent?
Si ce n'est une âme solitaire en perpétuelle fuite.
Qu'est-ce donc que la pluie?
Si ce n'est un cœur qui déverse tout son soul par des flots.
Qu'est-ce donc que le temps ?
Si ce n'est une machine à brouiller les âmes et les cœurs.
Qu'est-ce donc que la tendresse ?
Si ce n'est l'infinie expression d'un instant.
Qu'est-ce donc qu'un regard?
Si ce n'est les plus beaux atours de l'âme.
Qu'est-ce donc qu'un sourire ?
Si ce n'est un enjoliveur de mots .
Qu'est-ce donc qu'un cœur?
Si ce n'est une effroyable machine à ressentir.
Qu'est-ce donc que la vie?
Si ce n'est un ciel infini aux possibilités aussi nombreuses qu'effrayantes.
Qu'est-ce donc que la mort?
Si ce n'est une âme esseulée que nul ne veut embrasser.
Qu'est-ce donc que les mots?
Si ce n'est un trésor que l'on ne peut toucher; une étreinte que l'on ne peut sentir; une douceur que l'on ne peut rendre manifeste; une vérité que l'on entend mais que l'on ne voie pas; une idée émise mais non exprimée; un tableau beau de loin mais qui, finalement, est loin du beau.

Qu'est-ce donc que le questionnement ?
Si ce n'est la douloureuse certitude que l'on ne saura jamais assez.