les liens du mariage

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Il s'asseye dès lors en face de son fauteuil.





- Mohamed : j'ai eu vent de ta confrontation avec Falher hier, ne crois pas que je ne suis au courant de rien.





- Mohamed : absolument rien ne m'échappe dans cette maison.






- Mohamed : dès lors qu'as - tu à dire par rapport à ça ?





- Mohamed : j'attends que tu t'exprimes librement comme un homme, ne crains pas mes yeux.






- Assad : et je vais être honnête avec vous.





- Assad : de mes relations avec votre fille est né quelque chose qu'on n'a pas souhaité ni vu venir.





- Mohamed : et pourquoi cela ?






- Assad : parce que je l'ai vu la première fois comme un défi lorsqu'elle m'a remise à ma place.





- Mohamed : mais en plus, tu as l'audace de me le dire en face ?





- Assad : sauf votre respect Mr. Arweed, vous m'avez demandé de parler librement. c'est ce que je fais.





- Assad : et j'estime qu'il est important de le dire avant d'oser vous faire part de mes sentiments pour elle.





- Assad : j'étais également là, le soir où vous avez annoncé ses fiançailles.





- Assad : je l'ignorais avant.

( il baisse dès lors les yeux )





- Mohamed : je dois donc comprendre que tu as manqué de respect à son aîné par jalousie ?






- Assad : si j'en avais eu connaissance, ça se serai passé autrement.






- Mohamed : cela ne réponds pas à ma question Assad.







- Assad : oui.







- Assad : j'étais jaloux, parce que j'aime votre fille.






- Mohamed : ainsi tu trouves sérieusement que j'ai l'air d'un tyran Assad ?

( il ne dis alors plus rien )





- Mohamed : réponds moi aussi !






- Mohamed : penses - tu que je sois un dictateur Assad ?

( Il est resté silencieux face à cette question )





- Mohamed : si c'étais le cas, wallah al a'azim tu n'aurai jamais connu Saranah, saches le dès lors.






- Mohamed : tout ça pour te dire que tu aurai dû le dire tout simplement depuis le jour où tu as eu une once d'affection pour elle.






- Mohamed : tu aurai dû venir me voir. Autrement je n'aurai pas annoncé ses fiançailles avant de lui avoir demandé quel était son choix






- Assad : pardonnez - moi mais je n'aurai pas pu même si je l'avais voulu.






- Assad : et ne me demandez pas pourquoi car vous le savez parfaitement je pense. Il m'est tout simplement impossible de me présenter devant vous pour vous dire une telle chose.






Une Femme Pour Quatre Frères !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant