Dans la soirée
Sa mère rentre avec une tasse de thé et le trouve encore sur son tapis de prière
- Dalillah : cela va faire presque six (6) heures que tu es sur ce tapis ; depuis que tu es revenu d'ailleurs. Alors quelle genre de prière est - ce que tu fais et qui n'est toujours pas terminé ?
- Dalillah : en partant, tu m'a dis que tu te rendais à l'hôpital pour visiter un employé souffrant. Est - ce que tu as pu le voir en fin de compte ?
( il ne réponds pas )
- Dalillah : Maher ?
- Dalillah : MAHER - SALIH BEN ASSEN ADHAM C'EST À TOI QUE JE M'ADRESSE ?
- Maher : je vous entends très bien mère.
- Dalillah : si tu m'entends très bien, alors pourquoi tu refuse de me répondre. Qu'est - ce qui ne va pas ? Ou alors tu es souffrant ?
- Maher : je me porte très bien, mais si tu as un comprimé contre les peines de cœur, j'en voudrais volontiers.
- Dalillah : comment ça les peines de cœur, qu'est - ce qui te tourmente à ce point ?
( il finit donc par se retourner vers elle pour la regarder dans les yeux. Sa mine avait changé et ses yeux étaient tout rouges )
- Maher : j'ai retrouvé la femme de ma vie. Je l'ai finalement revu mais pas de la manière dont je rêvais.
- Dalillah : comment ça ? la même femme que tu as rencontré dans les toilettes de l'hôtel et qui te rends fou depuis 1 ans déjà ?
- Maher : ... oui.
- Dalillah : ma sha allah il était temps, sinon cette femme t'a fait voir de toutes les couleurs. J'en sais quelque chose parce que je suis celle qui subit toutes tes folies dans cette maison.
( elle commence déjà à se réjouir pour lui )
- Dalillah : à présent dis moi très vite la fille de qui s'est ?
- Maher : Elyasar Arweed Mohamed est le nom de son père et elle est veuve.
- Dalillah : le même Elyasar Arweed Mohamed ? Le vieil ami de ton défunt père ? ( allah y rahmo)
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Une Femme Pour Quatre Frères !
Non-FictionLa passion n'est pas toujours une bonne chose pour nous ou du moins, elle ne l'est que pour quelques très rares exceptions d'entre nous. Sauf que c'était une grande vérité qu'ignorais Saranah Arweed lorsqu'elle avait fait la connaissance de son âme...