La vérité au grand jour

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Les jours se sont succédé aux nuits et les nuits aux jours. Même après une semaine, mon âme était toujours tourmenté par les souvenirs de cette scène qui me hantais.

J'étais devenu muette comme une tombe. Je souffrais en silence mais je ne parlais à personne de ce qui me tourmentais.

Le plus pire pour moi, était qu'ils avaient déjà enterré mes deux enfants et je n'ai pas pu les voir, ni même les tenir dans mes bras une dernière fois ne serait - ce que pour leur pardonner la douleur de la grossesse.




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Toujours allongé dans le lit, j'observais en silence Aymar jouer avec Kenza noor - Alya. Puis quelques instants plus tard, elle commence à pleurer.





- Aymar : mon amour ?






( il se lève alors pour se rapprocher du lit )

Je m'écarte tout de suite au moment où il s'apprêtait à faire un geste tendre à mon égard. Je ne supportais quasiment plus qu'il me touche encore moins de le voir car je ne voyais que sa mère en lui.






- Aymar : elle doit avoir très faim cette fois, tu dois la nourrir. S'il te plaît prends la.






- Aymar : ne le fait pas pour moi, mais pour Allah, celui qui tiens ton âme entre ses mains.







- Aymar : s'il te plaît ...







Au bout de quelques instants, je me relève donc pour la prendre dans mes bras et lui donner le sein. Il se lève ensuite pour partir.






- Aymar : je reviens très vite surtout, j'en aurai pas pour longtemps.






- Aymar : as - tu besoin que je te ramène quelque chose en particulier ?

( je ne réponds pas )






Il prends donc sur lui même et ne dis rien. Mais avant de partir, il tente de me donner un baiser. J'esquive très vite ses lèvres et détourne nerveusement le regard.






- Aymar : il ne manquait vraiment plus que ça.






- Aymar : mais qu'est - ce que je t'ai fais de mal à ce point saranah pour que tu répugne même le fait que je te touches ?






Une Femme Pour Quatre Frères !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant