Démence

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Pendant ce temps, les hommes de mon père ainsi que la police était activement à ma recherche dans toute la ville. Mes photos circulaient partout dans le pays et mon père a dû miser une grande récompense pour quiconque leur fournirai une information importante qui leur permettrait de me retrouver.

Autant vous dire donc que j'étais devenu la cible de tous les charognards du pays.

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C'est ainsi qu'au bout de quatre jours ils ont reçu un appel anonyme d'un bon samaritain qui leur a indiqué où il m'avait aperçu ( au dépotoir d'un quartier pauvre ). La garde de mon père débarque donc sur place avant même l'arrivé de la police.

J'étais toujours assise au milieu de mes poubelles où je m'étais faite une petite maison de déchets, lorsqu'une voiture s'arrête à une certaine distance de moi. Encore une fois j'étais beaucoup trop folle pour m'en apercevoir. Je continuais donc de jouer avec mes poupées faites en plastiques sans me soucier du monde ni me douter de ce qui se passait réellement autour de moi.

J'étais folle mais au moins j'étais heureuse dans ma folie car pour la première fois je ne souffrais plus. Cette scène a fait pleurer Younes Berrada ( le chef de la sécurité de la villa ) lorsqu'il est descendu de la voiture et qu'il m'a vu dans cet état.

Puis il sort tout de suite son téléphone et passe un appel rapide à la villa.






- Younes : ici Berrada, j'appelle pour vous prévenir qu'elle a été retrouvée finalement. Nous nous trouvons présentement dans le quartier O**** à l'ouest de la ville.





- Younes : votre sœur est sous mes yeux monsieur. Je répète elle est sous mes yeux actuellement.






- Falher : merci mon dieu, alhamdoulillah ala koulli hal. Et est - ce qu'elle va bien Berrada ?






- Falher : RÉPONDEZ MOI S'IL VOUS PLAÎT. DITES MOI QUE OUI.






- Younes : de là à dire qu'elle va bien, je n'en suis pas sûr monsieur, mais néanmoins elle est bien là sous mes yeux au moment où je vous parle.






- Younes : nous évitons toutefois de l'approcher pour le moment, au risque de l'effrayer ou de la perturber.






- Falher : COMMENT ÇA VOUS N'ÊTES PAS SÛR QU'ELLE VA BIEN BERRADA, N'EST - CE PAS QUE VOUS VENEZ DE ME DIRE QU'ELLE EST SOUS VOS YEUX EN CE MOMENT MÊME ?






- Younes : veuillez me pardonner monsieur, mais il y'a certes certaines choses qui ne se disent pas.






- Younes : je préfère que vous voyez cela de vos propres yeux. Veuillez nous rejoindre ici s'il vous plaît.






- Falher : QUOI ? EST - CE SI GRAVE QUE CELA ?






- Falher : EST - CE QU'ELLE EST MORTE BERRADA ?







- Younes : ....... .......

( il ne répond pas à cette question)






Une Femme Pour Quatre Frères !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant