La passion n'est pas toujours une bonne chose pour nous ou du moins, elle ne l'est que pour quelques très rares exceptions d'entre nous. Sauf que c'était une grande vérité qu'ignorais Saranah Arweed lorsqu'elle avait fait la connaissance de son âme...
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J'avais repris mon travail et ma routine habituelle. Tout allait bien pour moi et je vivais paisiblement ma nouvelle vie.
Un soir, je rentre du bureau et trouve ma mère assise dans le grand salon avec une invitée ( une femme un peu âgée ). Je passe donc le salam très rapidement et toutes les deux répondent à mon salam.
Toutefois j'étais loin de la connaître, j'envisage dès lors de les laisser discuter seules. Mais au moment où je m'apprêtais à monter à l'étage, la voix de ma me retiens.
- Ma mère : mais où vas - tu encore ? Assieds - toi plutôt avec nous pour nous aider à la causerie.
- Ma mère : tu vois bien que nous avons une invitée ce soir. Ne me fais pas honte s'il te plaît.
- Ma mère : il ne faut pas lui faire croire que je t'ai mal éduqué quand même.
( sérieusement les mamans pourquoi faites - vous toujours ça ? et si je n'ai pas envie de parler avec quelqu'un )
- La femme : laisse la tranquille. Ce n'est pas grave Selma, elle peut monter se reposer puisqu'elle a l'air d'être très fatiguée.
( elle sourit donc un peu )
- Ma mère : bien sûr que non ne t'inquiète pas, elle n'est pas aussi fatiguée au point de ne pas pouvoir parler.
( mais bien sûr, comme si elle avait mesuré ma fatigue )
- Ma mère : allez viens t'asseoir un peu avec nous Saranah. Tu vas pouvoir causer un peu avec ta mère
Je ne dis donc rien pour éviter de passer comme une malpolie et fais demi tour pour les rejoindre. Je m'asseye ainsi calmement et pose mon sac à main. J'étais toujours silencieuse jusqu'à ce qu'elle me pose une question :
- La femme : j'imagine que ta journée a été très difficile et chargée ma fille. J'espère bien que ça va.
- Moi : je vais bien alhamdoulillah. Merci
- La femme : الحمد لله
Après cette réponse, je ne dis plus rien et reste silencieuse. Et comme si cela ne suffisait pas de m'obliger à rester, ma mère tente de nouveau une autre stratégie.
