Cette prise de tête a éclatée en scandale qui a fait le tour des cours de justice, des réseaux et des médias.
<< La femme qui a battu presque à mort sa belle mère >>
Mais devant l'argent, l'argent ne pouvait que se plier : c'était devenu deux vies contre une désormais.
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J'étais assise sur mon lit entrain d'allaiter Kenza, lorsque j'apprends aux infos que cette maudite femme avait survécu malgré tout. J'éteins alors tout de suite la télévision et continue tranquillement de nourrir mon enfant dans le calme.
Elle finit par s'endormir après sa tété.
Je la remets ainsi dans son berceau avant de quitter la chambre. Je m'assure ainsi d'avoir verrouillé la porte derrière moi et emporte la clé.
Je vais ensuite voir Majeed dans sa chambre pour une discussion sérieuse.
- Moi : est - ce que tu pourrai me dire ce qui t'arrive exactement ? pourquoi est - ce que tu fuis mon regard depuis quelques jours.
- Majeed : pour ta gouverne, je ne fuis pas ton regard Saranah
- Moi : je te signale que la première des choses que tu faisais avant au reveil, était de venir voir ta nièce dans ma chambre tous les matins.
- Moi : mais depuis ma confrontation avec Myria, tu as cessé de venir et tu me fuis dès que tu me vois. Dès lors ne me dis pas qu'il n'y a rien.
- Moi : il y'a bien quelque chose qui se passe et que tu ne me dis pas Majeed.
- Majeed : j'ignore vraiment de quoi tu parles Saranah.
- Moi : pour la dernière fois, ne me prends pas pour une écervelée Majeed car j'ai bien noté ton comportement l'autre jour.
( je me rapproche ensuite de lui )
- Moi : dis toi que j'ai un enfant à présent et que j'ai connu l'expérience du mariage aussi peu de temps soit - il.
- Majeed : ce qui veut dire ?
- Moi : ce qui veut dire que je sais reconnaître l'amour quand je le vois dans les yeux d'une personne.
- Moi : tu aimes cette fille, ne le nie pas.
- Moi : autrement je ne vois pas pourquoi tu serai parti comme un fou après lui avoir très mal parlé. Alors je veux connaître la vérité à présent.
- Moi : depuis quand est - ce que vous entretenez une relation ? comment est - ce arrivé et pourquoi tu ne m'en a pas touché un mot ?
- Majeed : est - ce que tu voudrais le savoir parce que tu n'en a pas assez de souffrir à cause de cette famille ?
- Moi : là n'est pas la question !
- Moi : je cherche certes à couper tout lien avec cette famille, pour autant je ne vais jamais t'empêcher de l'aimer si c'est ce que tu veux car elle n'est pas responsable des actes de sa mère.
- Moi : par contre tu dois toujours garder à l'esprit que vous serez principalement au milieu de cette haine tous les deux.
- Moi : cette confrontation entre sa mère et moi n'est et ne sera jamais terminée parce que je ne m'arrêterai que lorsque j'aurai sa peau.
- Moi : c'est une guerre sans fin !
- Majeed : et je ne vais pas te laisser seule dans cette lutte, uniquement pour son amour.
- Moi : dans ce cas, je suis désolé de te dire que tu ne l'aimes pas assez Majeed.
- Majeed : BIEN SÛR QUE SI !
- Majeed : J'AI L'HABITUDE DE M'AMUSER AVEC LES FEMMES ET TU LE SAIS PARFAITEMENT, MAIS AU GRAND JAMAIS JE N'AI DIS À UNE SEULE D'ENTRE ELLES QUE JE L'AIME SI CE N'EST ELLE.
- Moi : dans ce cas, tu vas devoir te battre pour elle
( je me lève ensuite )
- Majeed : est - ce que tu es entrain de m'autoriser à continuer avec cette relation ?
- Moi : non moi je ne t'autorise à rien du tout car ce n'est pas à moi de te dicter le nom de la femme que tu dois aimer.
- Moi : mais puisqu'elle est ton choix, tu vas devoir l'assumer et la défendre
- Moi : parce qu'à ce stade, le problème n'est plus uniquement sa mère, mais notre famille qui ne va jamais accepter un Mourad comme belle fille avec la haine qui nous oppose.
- Moi : alors réfléchis bien et très bien et si tu es sûr de toi, il va falloir t'attacher solidement la ceinture.
( mais avant de quitter sa chambre, il me retiens une dernière fois )
- Majeed : Saranah ?
- Moi : oui dis moi.
- Majeed : merci beaucoup de me donner la force ...
- Moi : et toi arrête de faire souffrir la femme de ta vie sinon tu es bien le con qu'elle pense que tu es après ce que tu lui as dis la dernière fois.
- Moi : appelle la, ou sinon cherche à la revoir ce soir. Ne la lâche pas surtout.
( il affiche un petit sourire précieux sur place )
- Moi : le don juan du Koweït, qui l'aurai cru ...
- Moi : cela me fait mal, mais ce malheur a eu au moins le mérite d'avoir réunis deux personnes.
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Une Femme Pour Quatre Frères !
Non-FictionLa passion n'est pas toujours une bonne chose pour nous ou du moins, elle ne l'est que pour quelques très rares exceptions d'entre nous. Sauf que c'était une grande vérité qu'ignorais Saranah Arweed lorsqu'elle avait fait la connaissance de son âme...