Une Femme Pour Quatre Frères !

Au delà de la haine

Une fois à l'hôpital

Je refusais toujours de lâcher la main de Aymar ( Hayn ). Je ne voulais plus du tout le quitter pour ne pas qu'il s'en aille de nouveau : j'étais complètement perturbé et instable.

Finalement ils ont dû me droguer afin de pouvoir me prendre en charge car c'étais la seule manière de parvenir à me maîtriser totalement. Je finis donc par fermer les yeux très lentement et je suis restée dans cet état pendant des heures et des heures.

Hayn pleure toutes les larmes de son corps et n'en peux plus de cette situation. Il s'agenouille alors sous les pieds de mon père pour le supplier au nom de tout ce qu'il a de plus chère au monde.

- Hayn : je ne vous cache pas le fait que je deviens fou à chaque fois qu'elle m'embrasse. Je vibre de l'intérieur parce que je l'aime aussi.

- Hayn : mais j'ai toujours cette forte sensation d'abuser d'elle à chaque fois qu'elle me touche parce qu'elle n'a pas toute sa tête et qu'elle me confonds avec mon frère Aymar.

- Hayn : c'est ce qui me tue le plus bien plus que son état et je ne veux plus ressentir cette douleur. C'est atroce et c'est plus que je ne peux supporter.

- Mon père : ....... .......

( il ne lui réponds pas )

- Hayn : vous savez parfaitement que je l'ai toujours voulu et aujourd'hui plus que jamais je la veux encore !

- Hayn : alors accordez moi sa main. Laissez moi épouser votre fille s'il vous plaît, et ce mariage allègera au moins le poids qui pèse sur mon cœur.

- Hayn : s'il vous plaît.

Il ne dis toujours rien puis au bout de quelques instants, il se lève avant de poser sa main sur son épaule.

- Mon père : certes Allah n'impose à aucune âme un fardeau qu'elle ne peut supporter.

- Mon père : soit patient Hayn, mais même folle je ne peux pas et je ne vais jamais t'accorder la main de ma fille.

( il tourne ensuite le dos pour s'en aller )

- Hayn : mais pourquoi ?

Après cette question, mes frères se lèvent brusquement contre lui pour lui faire la peau.

- Falher : tu ne manque vraiment pas de culot de poser une telle question Hayn.Mourad alors que ton frère et ta famille sont les responsables du malheur de ma sœur !

- Falher : imbécile ! à priori il faut vraiment que quelqu'un te casse la gueule pour que tu comprennes ta place.

- Falher : si la situation n'avait pas été aussi grave et si ce n'était pas une question de nécessité, personne n'aurai jamais fait appel à toi.

- Falher : famille de menteurs, de trompeurs et d'assassins. Ose encore une seule fois reparler de ma sœur en ces termes et par Allah je te jure de t'arracher la vie.

- Majeed : augmente bien le volume Falher parce que tu ne sera pas le seul à lui casser la figure. Nous seront deux et cela ne saurai tarder.

- Majeed : maudit soit - il, Ussein Mourad Aymar - Ali et maudit soit le jour où il a croisé son chemin.

- Majeed : même dans la tombe, il est incapable de laisser ma sœur vivre en paix.

- Hayn : mais comment pouvez - vous me blâmer pour les torts d'autrui ? J'aime Saranah et elle a besoin de moi.

- Majeed : ESPÈCE D'IMBÉCILE, C'EST PLUTÔT VOUS QUI EMPOISONNEZ SA VIE.

- Majeed : TU N'ES PEUT - ÊTRE PAS COUPABLE MAIS TU RESTES QUAND MÊME UN MOURAD. TU PORTE LE MÊME SANG QU'EUX ET POUR NOUS VOUS VOUS VALEZ TOUS.

- Majeed : ET QUANT À MA SŒUR, ELLE N'A PAS BESOIN DE TOI PARCE QU'ELLE GUÉRIRA AVEC OU SANS TON AIDE.

( mon père intervient alors tout de suite pour les séparer afin que la bagarre n'ailles pas loin )

- Mon père : ça suffit à présent, votre sœur est souffrante et elle n'a pas besoin de tout ce cinéma.

- Mon père : n'attisez pas une souffrance sur l'autre.

( puis il se retourne vers Hayn )

- Mon père : et toi, n'es - tu pas censé te marier dans quelques jours ? qu'est - ce que tu en fais de ta fiancé ?

- Mon père : je te rappelle que c'est toi même qui a demandé à Saranah de la choisir pour toi et même si elle a sombré dans la démence à ce jour, ce n'est pas pour autant que cela lui plaira si tu te rétracte.

- Hayn : peut - être bien mais je suis prêt et disposé à annuler mon mariage pour rester avec elle.

( il lui coupe la parole )

- Mon père : non tu ne va rien faire de telle Hayn, tu te lève et tu t'en va de cet hôpital sur le champs.

- Mon père : rentre tout de suite en Égypte et va célébrer ton mariage, nous n'avons plus besoin de toi ici pour notre part.

- Mon père : quant à ma fille elle saura retrouver la voie de la guérison toute seule. Incha Allah.

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Il s'en va ensuite sur le champs et mes frères le suive.