Le jour suivant
- Le psychiatre : ... bien, nous en avons terminée pour la séance d'aujourd'hui. Je veux que tu saches que je suis très content des progrès que tu as fais ces derniers mois.
- Le psychiatre : tu peux être fière de toi - même.
- Le psychiatre : par contre, ce qui bloque toujours, c'est le fait que vous ne vous souvenez toujours pas de votre nom.
- Moi : ... est - ce que mon nom est important pour moi ?
- Le psychiatre : bien sûr que oui. Il s'agit de votre identité. Ne l'oubliez pas.
- Moi : ... mon identité
( je me le répétais sans cesse )
- Le psychiatre : oui votre identité.
Puis il rapproche doucement sa chaise de la mienne avant de me toucher très délicatement la main.
- Le psychiatre : c'est très important pour vous même. Et le jour où vous aurez finalement cette réponse, vous serez libre à l'intérieur.
( puis il pointe son cerveau du doigt comme pour me dire que je serai libre dans l'esprit )
- Le psychiatre : ne voulez vous pas guérir ?
- Moi : ... si je veux guérir.
- Le psychiatre : alors faite un effort là dessus. C'est l'exercice que je vous donne à faire. Vous me le promettez ?
( je ne réponds pas )
..........................
Derrière la vitre teintée, mon père et un autre psychiatre assistait de loin à la thérapie et dans le plus grand des silence. Mais je ne les voyais pas et j'étais loin de me douter qu'ils étaient là.
Devant mon calme et ma sérénité, il se retourne alors vers le psychiatre.
- Mon père : ... incroyable.
- Mon père : allahu akbar et vous me dites là, qu'elle n'a pas été drogué du tout ?
- Le médecin : pas une seule fois depuis ces deux dernières années. Elle est sobre à 100 % et elle n'a jamais eu une volonté de guérir aussi forte que ces derniers temps.
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Une Femme Pour Quatre Frères !
Non-FictionLa passion n'est pas toujours une bonne chose pour nous ou du moins, elle ne l'est que pour quelques très rares exceptions d'entre nous. Sauf que c'était une grande vérité qu'ignorais Saranah Arweed lorsqu'elle avait fait la connaissance de son âme...