La passion n'est pas toujours une bonne chose pour nous ou du moins, elle ne l'est que pour quelques très rares exceptions d'entre nous. Sauf que c'était une grande vérité qu'ignorais Saranah Arweed lorsqu'elle avait fait la connaissance de son âme...
Le jour suivant, nous avons enchaîné avec la seconde cérémonie.
La Veille du mariage de Jamal & Aïcha💍
Le jour de la première cérémonie, nous n'étions que quatre femmes avec la mariée dans la chambre ( elle était couverte d'un seul tissu blanc pendant que deux femmes lui donnait un petit bain rituel )
Amyra était sur le point de s'éclipser en douce, lorsque mes yeux tombent sur elle.
- Moi : nous sommes censés rester près d'elle, alors où vas - tu ?
( tout bas )
- Myra : je n'ai pas envie d'assister à la suite, je ne tiens pas à voir cela.
- Moi : je sais bien mais retiens ton cœur s'il te plaît.
- Myra : tout ceci ne fait pas parti de la tradition de chez nous alors j'ignore pourquoi elle se plie à ce rituel stupide.
- Moi : peut-être bien mais c'est la culture chez le marié, et elle veux le faire parce que cela lui tiens à cœur.
- Moi : si tu quittes la pièce maintenant, cela serait mal vu.
( je la retiens donc, histoire qu'elle reste à sa place )
Jamal est Nigerian ( Arewa ), dans leur culture la mariée doit passer une semaine entière confinée ( cérémonie de mise en henné de la mariée ) temps pendant lequel elle sera gommée et lavée au henné jusqu'à la fin des sept jours qui précèdent le jour -j du mariage.
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A la fin du rituel de la semaine, elle est apprêtée et habillé ( devant nos yeux l'une d'elles mettait des espèces de petites tiges parfumées dans un brûleur d'encens ) avant de diriger la fumée sur tout son corps.
Sa première réaction a été de verser des larmes. Elle est parti en pleurs sans pouvoir s'arrêter ( signe qu'elle était vierge ).
- pouvez - vous nous laisser seules deux minutes s'il vous plaît ?
- Moi : bien sûr, nous allons attendre devant la porte.
( je tire donc Amyra par le bras, bien qu'elle ne voulait pas s'exécuter)
Quelques minutes plus tard, nous sommes rappelés à l'intérieur de la chambre de nouveau pour pouvoir la ramener parmi les femmes en bas à la cérémonie .
- Amyra : est - ce que ça va ?
( pendant que la pauvre versait encore des larmes )
- Moi : elle ne risque pas de te répondre tout de suite Amyra. Laisse lui un peu de temps.
On la fait donc asseoir au milieu ( le moment de lui appliquer le henné sur les mains et les pieds était venu ) alors que les billets pleuvaient sur elle.
Nous avons dansés, presque toute la soirée. La fête et les chants se sont poursuivis jusqu'à très tard dans la nuit.
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