La passion n'est pas toujours une bonne chose pour nous ou du moins, elle ne l'est que pour quelques très rares exceptions d'entre nous. Sauf que c'était une grande vérité qu'ignorais Saranah Arweed lorsqu'elle avait fait la connaissance de son âme...
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Aymar rentre à la maison comme il me l'avais promis afin que nous puissions partir pour l'aéroport. Sauf qu'il me retrouve presque morte sur le sol au milieu d'un bain de sang.
Sous le choc, il tombe aussi sur le sol. Son coeur n'a pas pu supporter ce que ses yeux venaient de voir et alors il s'est évanouie près de moi.
Il a fallu l'intervention de Hayn ( qui l'a attendu beaucoup trop longtemps près de la voiture ) pour le réveiller et le ramener parmi les vivants avant de courir avec moi vers les urgences.
Je me suis donc retrouvée à l'hôpital avec un pieds sur terre et l'autre pieds dans l'au de là.
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- Hayfa : est - ce que l'un de vous pourrait m'expliquer ce qu'il lui ais arrivé ?
- Hayn : ça personne ne le sait exactement mais j'imagine qu'elle a fait une violente chute.
- Hayfa : Saranah est - ce que tu m'entends ? tiens bon s'il te plaît et ne lâche pas ce monde.
( l'infirmière anesthésiste et son confrère chirurgien arrive en courant pour l'aider à pousser le brancard )
- Hayfa : son rythme cardiaque est en baisse. L'accouchement normal par voie basse est impossible, il faut lui faire une césarienne dans l'urgence.
- Hayfa : mais dans l'immédiat, il faut d'abord la stabiliser sinon nous allons la perdre d'une minute à l'autre.
- Hayfa : préparez immédiatement le bloc opératoire et nous avons également besoin d'oxygène très vite. Activez - vous.
- Tout de suite docteur.
( Aymar la retiens aussitôt par le bras )
- Aymar : HAYFA ÉCOUTE MOI S'IL TE PLAÎT, JUSTE DEUX SECONDES.
- Hayfa : TOI TU LA FERME AYMAR !
( elle perd son calme )
- Hayfa : OU DOIS - JE PEUT - ÊTRE TE RAPPELER QUE TOUT CECI EST DE TA FAUTE ?
- Hayfa : c'est ton épouse, mais tu es incapable d'en prendre soin !
- Hayfa : À PRÉSENT LAISSE MOI FAIRE MON TRAVAIL SI TU VEUX VRAIMENT QUE JE PUISSE LA SAUVER À TEMPS.
