Les retrouvailles

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Quelques instants plus tard, j'arrive donc dans sa chambre avec le médecin. J'ai été surprise de voir cet imbécile presque en forme : pour un malade, il pouvait tout à fait participer à un championnat de sport et je n'exagère en rien.








- Ilyes : est - ce que tu es venu voir si l'assassin de ton mari respire encore ?










- Moi : épargne moi ton sarcasme s'il te plaît, je ne suis pas là pour ça Ilyes.










- Moi : à ce que je peux voir la mauvaise herbe ne meurt jamais. Elle aura beau être coupé, elle repousse toujours à la première occasion.









- Moi : aujourd'hui plus que jamais je peux en attester.










- Ilyes : tu peux employer tout le sarcasme que tu veux Saranah, mais tu n'arrivera pas à briser mon bonheur. Sais - tu pourquoi ?









- Ilyes : parce que c'est ton rein qui m'a sauvé la vie.









- Ilyes : dès lors je n'ai plus à jalouser Maher d'une quelconque manière que ce soit. Il a peut - être ton coeur, mais moi tu vis en moi désormais.









- Ilyes : et ça, c'est plus fort que n'importe quel lien de mariage à mes yeux.










- Moi : imbecile, j'aurai vraiment dû te laisser mourir lorsque j'en ais eu l'occasion. Tu ne sais pas à quel point je maudis le jour où nos deux chemins se sont croisés en Egypte.









- Moi : j'en ais ma claque de toi à tel point que le seul fait d'être en ta présence me donne la nausée.










- Ilyes : non, bien au contraire. Ce qui te rends si malade, c'est le fait que tout te ramènes à moi.









- Ilyes : tu ne le vois donc pas ? dieu a des plans pour nous deux et tôt ou tard, ils se réaliseront.








( je me lève dès lors du fauteuil roulant pour me rapprocher et lui flanquer une violente gifle devant le médecin qui n'en croyais pas ses yeux ni ce qu'il voyait. Le pauvre était plus que choqué par ce dont il était témoin )








- Ilyes : tu n'éprouve donc aucune honte à battre un homme faible et désarmé ? pour ma part je ne porterai jamais la main sur toi en retour parce que je te respecte et je t'aime beaucoup trop pour ça. Sache - le dès lors.

( je le foudroie alors du regard)








- Ilyes : aussi belle et dangereuse qu'une louve sauvage, même lorsque tu es en colère, tu me rends encore plus malade d'amour.









- Moi : sauf que je peux te jurer que cette louve sauvage fera de toi sa proie un jour Ilyes ; aussi sûr que je m'appelle Saranah Arweed !










- Ilyes : mourir pour toi, n'est pas un sacrifice. C'est un plaisir.










- Moi : ... ne soit pas aussi pressé car la mort elle - même arrive à grand pas pour te retrouver et tu n'as aucune idée de la vitesse à laquelle elle court vers toi.

( puis je me rapproche de son oreille pour lui glisser deux mots )







- Moi : sais - tu pourquoi ? parce que la première chose que je ferai en sortant d'ici, c'est d'ouvrir une enquête.









- Moi : et si par malheur pour toi, je rentre en possession de la preuve qui atteste que c'est bien toi qui a voulu tuer mon mari et me rendre veuve, tu es un homme mort Ilyes Adham !









- Moi : c'est moi même qui vais t'arracher ce rein des entrailles, de mes propres main, pour te regarder mourir à petit feu devant mes yeux.

( je me retire ensuite pour regagner ma chaise avant de demander au médecin de me ramener dans ma chambre )







- Ilyes : tu ne trouveras absolument aucune preuve parce que je suis innocent. Mon seul crime est de t'aimer comme un fou Saranah.









- Moi : tu as besoin d'un médecin Ilyes wallah al a'azim.










- Ilyes : j'ai besoin d'un médecin pour me soigner de toi. Tu ne le comprends donc pas ?









- Ilyes : je t'aime Saranah est - ce que tu m'entends ? JE T'AIME... JE T'AIME









Je fais donc semblant de ne plus l'entendre derrière moi, tandis que le médecin me conduisais à l'extérieur.

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Puis une fois de retour dans ma chambre, il m'aide à me réinstaller confortablement dans mon lit.








- Le médecin : puis - je vous poser une question si ce n'est pas indiscret ?








- Moi : dites moi.









- Le médecin : je trouve que vous avez une drôle de relation avec votre beau frère. D'un coup, vous lui sauvez la vie et du jour au lendemain, vous voulez le tuer ?








- Moi : je suppose que vous n'êtes pas encore marié n'est - ce pas ?








- Le médecin : ... non.









- Moi : alors imaginez un peu que votre futur épouse soit l'objet de désir de votre propre frère de sang. Qu'allez - vous ressentir ?








- Le médecin : soubhan'allah, où a t - on vu faire une chose pareille ?









- Moi : dans ma famille !









- Moi : mon mari vous voit comme une sérieuse menace et vous a traité de loup sauvage tout à l'heure, mais ce qu'il ignore encore c'est que son loup est déjà dans sa bergerie et qu'il guette son plus gros agneau.

( il se tait dès lors et ne dis plus rien )




Une Femme Pour Quatre Frères !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant