Une Femme Pour Quatre Frères !

un profond abîme

Dans la soirée

J'allais déjà mieux alors il était tout juste hors de question de retarder encore plus longtemps notre départ. Dans la même nuit, nous avions pris notre vol qui a decolé en direction ce pays où je m'étais juré de ne plus jamais remettre les pieds à la fin de ce cauchemar.

Aux premières lueurs du jour, mes pieds ont frôlé le sol Egyptien et nous nous sommes rendu directement à la fameuse maison pour aller chercher Haris mais nous ne l'avons pas trouvé, ni lui encore moins sa nounou.

J'ai compris dès lors qu'elle devait se douter de ma venue et qu'elle les a volontairement fais déménager.

Je retourne alors à la voiture en courant avant de démarrer en vitesse pour la villa des Mourad sans attendre Maher et sa mère.

..............................

Au moment où j'ai franchis la grande porte d'entrée du salon, toute la famille était assis à table pour le petit déjeuner.

Ainsi ils se lèvent tous, plus que surpris de me voir de retour aussi vite sans compter le fait que je sois arrivée à l'improviste sans avoir prévenu personne à l'avance.

( j'avais même oublié de passer le salam au point où j'étais en colère )

- Selim : Saranah ? est - ce vraiment toi que je vois devant mes yeux à cette heure de la journée ?

- Moi : quoiqu'il en soit il n'existe pas une autre femme au monde avec ce visage. Dès lors vous êtes bien sûr et certain que c'est moi.

- Selim : mais alors que fais - tu en Egypte à cette heure ? tu viens à peine de repartir au Koweït.

- Selim : dis moi quelle est l'urgence derrière ce retour rapide et soudain.

- Moi : je suis venue récupérer mon sang et l'enfant que j'ai porté en moi pendant six (6) mois.

- Moi : je veux mon fils et vous avez grand intérêt à ordonner à votre femme de me le remettre sans faire d'histoires avant que cette maison ne tremble sur vous tous parce que mes foudres ne vont pas tarder à s'abattre dessus.