Le jour - j
( de retour du mariage civil à la mairie ).
Les choses sérieuses commencent alors que je m'installe aux côtés de Assad .
<< La Khoutbah débute dès lors par des louanges envers Allah >>
- L'imam : Allahûmma barak hadha alzawj aljadid*****
J'étais vêtu d'une robe de couleur or dentelée avec une ceinture orientale dorée toujours dans un niquab assorti à l'ensemble, le tout assorti à la tunique de Assad.
( il était le plus beau et je n'ai pas cessé de lui voler des regards pendant la récitation de la prière par l'imam )
J'ignorais qu'il me voyais avant qu'il ne me lance un regard doux et affectueux. Je me suis raccrochée alors à son bras en posant ma tête sur son épaule.
Après la prière, l'imam poursuit avec la lecture des versets du Coran ( Al Imran. III.102 / An Nisa. IV.1 et Al Ahzab. XXXIII.71 - 72 )
S'en suit ensuite l'échange des vœux en présence des wali ( les témoins des mariés ) dans mon cas : mon père et l'oncle paternel de Assad.
- l'imam : (s'adressant à moi ) : tu t'es engagée à être sa compagne devant Allah, aussi s'est - il acquitté de ton mahr.
- L'imam : un montant qu'il ne m'est pas permit de dévoiler à haute voix à sa demande.
Je reçois aussitôt une enveloppe par sa main sans toutefois l'ouvrir sur place.
- L'imam : je t'en prie consulte le, avant que je ne poursuive.
Je l'ouvre dans la contrainte, les larmes aux yeux avant de refermer l'enveloppe toute tremblante.
- L'imam : en as - tu pris connaissance ?
- Moi : oui.
- L'imam : l'acceptes - tu ?
Je pleurais toujours sans pouvoir placer un seul mot. Ils m'ont laissé prendre mon temps jusqu'à ce que je retrouve de nouveau tous mes esprits.
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Une Femme Pour Quatre Frères !
Non-FictionLa passion n'est pas toujours une bonne chose pour nous ou du moins, elle ne l'est que pour quelques très rares exceptions d'entre nous. Sauf que c'était une grande vérité qu'ignorais Saranah Arweed lorsqu'elle avait fait la connaissance de son âme...