le coup de grâce

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- Moi : tu comptes me fixer ainsi encore longtemps ?

( dans le rétroviseur )



- Amar : cela fait également parti de mon travail au cas où vous l'ignorez.





- Moi : tu ne manque vraiment pas d'air Amar. ton cran mérite une palm d'or à ce stade.


( il sourrit un peu mais ne dis rien )




- Amar : ça va, je ne tiens pas à vous emmerder encore plus longtemps.





- Amar : je tenais juste à vous donner ceci.

( il sort alors un petit paquet de sa veste )



- Moi : qu'est-ce que s'est ?

( pendant que je l'ouvrais )




- Amar : un petit présent, pour vous...





- Amar : je vous souhaite la vieillesse et beaucoup de rides en passant.





- Amar : joyeux anniversaire chef





- Moi : ainsi donc tu admets finalement que je suis ta patronne ?





- Amar : seulement aujourd'hui, vous n'aurez pas ce plaisir demain.


( sans plus y apprêter attention, je l'ouvres sur place avant de découvrir des boucles d'oreilles en or blanc )




- Amar : à l'instant où je les ais vu en vitrine, elles m'ont fait penser à vous.





- Amar : très simple, mais assez class.





- Amar : et moins cher aussi comparé au prix des vrais diamants.

( il arrive à m'arracher un petit sourire après ces mots )



- Moi : diamants ou pas c'est le geste qui compte. Elles sont magnifique, sache le.




- Amar : vous ne devez vraiment pas vous sentir obligé de me dire tous ces mots pour me rassurer.




- Amar : en les payant, je savais très bien qu'elles ne valent même pas le prix du parfum que vous portez. Mais je ne voulais pas être le seul à ne vous avoir rien offert.




- Moi : sauf que mes mots sont sincères Amar contrairement à ce que tu crois.





Une Femme Pour Quatre Frères !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant