- la narratrice : ... aujourd'hui encore je vis comme un fantôme de nuit certes, mais un fantôme libre et serein.
- La narratrice : il y'a bien longtemps que j'ai pris conscience que tout ce mal m'arrivais parce que j'ai commis l'erreur de vouloir vivre une vie qui ne m'était pas destiné.
- La narratrice : ... je me suis leurré mais cette aveuglement n'est plus le mien depuis fort temps.
- L'écrivaine : et très sérieusement vous n'avez jamais réfléchi à l'éventualité d'y retourner un jour ?
- L'écrivaine : ... pour vous, pour votre amour et pour vos enfants ?
- La narratrice : ... le passé doit rester dans le passé et c'est mieux ainsi pour tous.
- L'écrivaine : pourrais - je vous demander pour quelle raison ?
- La narratrice : peut - être est - ce de la fierté ou alors de la honte parce que j'avais assimilé un tel mariage avec deux frères du même sang à de la prostitution et dieu m'a puni en me prouvant qu'il ne décide que de ce qu'il veut pour son serviteur.
- La narratrice : ou peut - être est - ce simplement parce que je n'ai plus rien à lui ( Maher ) dire ? je n'en sais rien.
- L'écrivaine : vous êtes au moins consciente que votre extraordinaire histoire sera partagé sur un site de lecture en ligne n'est - ce pas ?
- L'ecrivaine : dans ce cas que feriez -vous si jamais vous êtes retrouvé un jour par celui que vous fuyez tant ? ( Maher )
( elle sourit suite à cette question mais ne réponds pas )
- La narratrice : j'ai juste envie de vous dire que les fins heureuses n'existent que dans les contes pour enfants.
- La narratrice : la réalité en est tout autre et à ce stade de mon vécu, elle ne mérite pas d'être ressassé
- L'ecrivaine : ... je vous en prie, vous pourriez nous révéler au moins le prénom que vous avez donné à votre fille ?
- La narratrice : ... medina.
- La narratrice : je l'ai appelé medina.
- L'ecrivaine : ma sha allah, pourquoi le choix de ce prénom tout spécialement ?
- L'écrivaine : est - ce qu'il a une signification particulière pour vous ?
- La narratrice : j'ai choisi ce prénom parce qu'il m'inspire la pureté qui m'a sauvé d'une mort certaine sans doute.
- L'écrivaine : et est - ce qu'elle vous manque ? avez - vous l'espoir de revoir vos enfants un jour ?
- La narratrice : j'en éprouve pas le besoin pour l'instant et je ne pense pas non plus qu'ils aient besoin de moi. Ils ont un père qui veille très bien sur eux.
- L'écrivaine : je ne suis pas du même avis car pour moi une mère restera toujours une mère. Mais je respecte quand même votre position et votre décision de vous éloigner.
- La narratrice : ..... .....
( elle reste silencieuse)
- L'écrivaine : si vous avez un dernier message à transmettre à nos lecteurs, que leur diriez - vous ?
- La narratrice : certainement que le premier amour est toujours le dernier bien qu'il soit le plus imparfait de tous.
- La narratrice : dès lors prêtez très attention lorsque vous faites vos choix et choisissez le meilleur pour vous - même.
- L'écrivaine : dites - vous cela par rapport à Maher ou pour Aymar ?
( elle sourit encore une fois mais ne réponds pas )
- L'écrivaine : je vous en prie faites nous un peu rêver car je suis sûr et certaine que nos lecteurs aimeraient savoir lequel des deux vous a inspiré cette réponse spéciale car nous savons que vous les avez aimé tous les deux très profondément.
- L'écrivaine : pensez - vous vraiment que Maher a réussi là où Aymar a échoué ? Parce que l'un vous a plongé dans la folie et l'autre vous en a sorti.
- L'écrivaine : d'après - vous Maher est - il vraiment votre premier et véritable amour et non Aymar ?
- La narratrice : je préfère vraiment garder le silence à ce sujet et vous laisser deviner.
- L'écrivaine : ... bien sûr, c'est plus compliqué de cette façon.
( avec un grand sourire )
- L'écrivaine : toutefois avant la fin, j'ai une dernière question pour ma part. Êtes - vous prête à l'entendre ?
- La narratrice : dites - moi laquelle.
- L'écrivaine : est - ce que nous pourrions espérer avoir un tome 3 très prochainement ?
- La narratrice : à mon sens, deux suffisent largement pour faire connaître mon histoire.
- L'écrivaine : mais si vous aviez à nouveau la chance de pouvoir aller à la rencontre de l'amour, allez - vous la saisir ?
- La narratrice : il n'existe pas et il n'a jamais existé une chose aussi difficile dans ma vie que l'amour.
- La narratrice : ... mais en ce qui concerne l'espoir, il sera toujours facile d'espérer.
- L'écrivaine : ces mots traduisent - ils une réponse positive ?
- La narratrice : l'avenir nous le dira sans doute !
( ainsi je souris avant d'éteindre le dictaphone pour mettre fin à l'enregistrement )
Fin.
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Une Femme Pour Quatre Frères !
Kurgu OlmayanLa passion n'est pas toujours une bonne chose pour nous ou du moins, elle ne l'est que pour quelques très rares exceptions d'entre nous. Sauf que c'était une grande vérité qu'ignorais Saranah Arweed lorsqu'elle avait fait la connaissance de son âme...