Un amour naissant

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Au lever du jour

J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps sans moi même savoir pourquoi et lorsque je me suis retrouvée de nouveau en face du psychiatre pour la séance habituelle, la première des choses que je lui ais dite était que je voulais guérir. Il s'est donc étonné de m'entendre lui dire cela.

( oui avec moi c'était de surprise en surprise et le pauvre s'y était habitué )




( oui avec moi c'était de surprise en surprise et le pauvre s'y était habitué )

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- Le psychiatre : est - ce que vous pensez que vous êtes folle pour vouloir guérir ?






- Moi : je ne sais pas mais je veux guérir.






- Le psychiatre : et pourquoi vous voulez guérir à tout prix ?







- Moi : je veux guérir pour qu'il puisse continuer à m'apporter des fleurs.







- Le psychiatre : qui est - ce " il " ? Et qu'est - ce qu'il représente exactement pour vous. Pouvez - vous me le dire ?







Pour tout vous dire j'ai été incapable de répondre à cette question car je ne savais pas moi même ce qu'il représentait pour moi à ce moment là. Je savais juste une seule chose c'est que je tenais à lui.

( je suis donc restée silencieuse )






- Le médecin : vous ne m'avez toujours pas répondu. Que ressentez - vous pour lui ?

( j'esquive cette fois la question par une autre )






- Moi : est - ce que vous pouvez m'aider à guérir ?








- Moi : ... je veux guérir

( je me le répétais sans cesse )








Il comprends donc tout de suite, ce que moi je ne savais pas encore ou du moins ce dont je n"avais pas encore conscience. Il ne dis alors plus rien et change de questions. Ainsi pour une première fois, j'ai répondu à ses questions et j'ai coopéré durant toute la séance.

Le processus vers ma guérison s'annonçait très lent mais j'y arrivais certainement.

Ainsi les jours se sont succédés aux nuits et les nuits aux jours. J'ai arrêté de compter le temps et chaque jour que dieu faisait, je me forçais à me souvenir de tout ce que je pouvais pour pouvoir le lui raconter le lendemain, même si cela me torturais à un point que personne ne peut imaginer. Il m'arrivait encore parfois de me cogner la tête lorsque les souvenirs étaient de trop et que je n'arrivais plus à les emmagasiner.







Une Femme Pour Quatre Frères !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant