La passion n'est pas toujours une bonne chose pour nous ou du moins, elle ne l'est que pour quelques très rares exceptions d'entre nous. Sauf que c'était une grande vérité qu'ignorais Saranah Arweed lorsqu'elle avait fait la connaissance de son âme...
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Au lever du jour, la porte s'ouvre derrière Hayfa qui rentre comme une furie, à l'heure où je prenais tranquillement le petit -déjeuner.
- Hayfa : où est - il ? où est ce petit bout de chou 💕
( sans même dire bonjour)
- Hayfa : tata est là rien que pour toi.
( elle me contourne alors comme une folle avec ses nombreuses cadeaux en main )
- Moi : mais arrête, de vouloir regarder en dessous de moi Hayfa. Je ne peux pas m'asseoir sur lui quand même !
- Moi : qu'est - ce qui te prends ? et puis d'où sors - tu ainsi ? depuis quand es - tu arrivé au Koweït ?
- Hayfa : MAIS ON S'EN FOU DE TOUS CES DÉTAILS, OÙ L'AS - TU MIS PLUTÔT ?
- Moi : il n'est pas avec moi Hayfa.
La pauvre tombe alors sur le lit, complètement déçue.
- Moi : si tu veux le voir, il faudra aller en service de néonatologie car il restera en couveuse pendant quelques temps.
- Moi : il était un petit peu faible à l'arrivé vu les circonstances dans lesquelles il est venu au monde.
Elle affiche aussitôt un petit sourire hypocrite sur place, avant d'éclater de rire devant mes yeux.
- Hayfa : quand je pense que c'est Hayn qui t'a fais accoucher et qu'il a vu t********
- Moi : .... arrête Hayfa !
( avant qu'elle n'aille au bout de sa phrase )
- Moi : ARRÊTE CE QUE TU FAIS. CELA SUFFIT À PRÉSENT.
Rien que le souvenir me répugnais à un point où cela me donnais envie de vomir.
- Hayfa : ... astarffroullah.
- Hayfa : et cloîtrée dans cet hôpital, je suis certaine que tu n'es au courant de rien en plus.
