Partie - 2

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Après les événements tragiques, ma mère a choisi de se rendre chez Najwa pour ne pas la laisser seule. Quant à moi, je préférais m'isoler et éviter tout contact avec quiconque. J'ai quitté la maison sans prévenir personne.

Depuis un moment, mon téléphone n'arrête pas de sonner, mais je ne réponds à aucun appel. À l'heure actuelle, je me trouve à la gare, en attente du prochain RER en direction de Paris. Mon seul souhait est de m'éloigner le plus possible de tout le monde et de cet endroit où j'ai assisté impuissant à la mort de mon frère.

[...]

Je viens d'arriver à Paris après un trajet d'une heure, étant donné que j'habite à l'extrémité de la banlieue parisienne. J'ai pris le RER jusqu'à Châtelet, puis j'ai commencé à marcher sans but précis. Je me sens perdu, vidé, mais en même temps, la douleur m'envahit.

À mesure que je marche, je me retrouve finalement dans le quartier du Marais, un lieu animé la nuit, regorgeant de boîtes de nuit populaires parmi la communauté gay et ses habitués. Je continue à avancer, et c'est là que je tombe sur Jasmine, une ancienne connaissance qui avait l'habitude de vivre dans ma cité. Elle est d'origine sénégalaise et doit avoir environ 20 ans.

Jasmine : Razane ??

Razane : Hmm

Jasmine : Tu fais quoi ici toute seul ?? Pourquoi t'es dans cette état ?! Et Qu'est ce qui t'es arriver, c'est quoi ce sang wsh ?!

Razane : Laisse tomber Jasmine, laisse moi tranquille s'il te plaît.

Jasmine : Mais ça va pas ou quoi ? Je vais pas te laisser toute seul comme ça, regarde ton état, tes mains, tes vêtements et ton visage... ils sont pleins de sang Razane...

Jasmine : Ok, j'appelle Souleyman.

Je continue à avancer sans prêter attention à elle, espérant qu'elle arrête de me déranger.

Elle commence à sortir son téléphone pour tenter de l'appeler.

Razane : Il est mort.

Jasmine : Qu...quoi ? Je comprend pas... il...-la coupe

Razane : Je t'ai dit qu'il est mort. (Je me retourne) Tu vois pas ? Regarde moi.

Elle avance vers moi, le regard triste, et c'est ce que je ne voulais pas voir.

Jasmine : Je suis désolé (une larme coule) je suis vraiment désolé (elle me prend dans ces bras) Allah yarhmou. Qu'est ce qui s'est passer si c'est pas indiscret ?

Moi : Les mecs de ** ******* ont débarquer non c'est pas les mecs de ** ******** mais tout le quartier de ** ********.  Ils ont débarquer armé... et...-me coupe (je parlais super vite)

Jasmine : Chut m'en dit pas plus... mais ne reste pas toute seul si tu veux que je parle pas tout le long de la soirée je ne parlerai pas. Mais viens avec moi reste pas toute seul s'il te plaît. Je peux pas laisser une gamine à cette heure ci dehors toute seul...

Moi : Ou ça ?

Jasmine : Chez moi, on se pose calmement si tu veux je sors et je te laisse tranquille y'a pas de soucis reste juste pas dehors comme ça à cette heure si et sur Paris en plus.

Moi : T'habite loin ?

Jasmine : (elle sourit) Non t'inquiète.

Elle croise son bras avec le mien et me fait avancer. En l'espace de 10 minutes, nous arrivons chez elle, située dans une résidence universitaire. Devant la porte, de nombreux jeunes étaient en train de faire la fête, assis, riant, avec de l'alcool et de la musique. C'était un samedi soir typique.

MA VIE SANS TOI JUSQU'À MA MORT...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant