Partie - 67

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Asalamu Eleykum tlm, je vous souhaite un Eid Mubarak à tous en avance pour demain. Qu'Allah vous garde vous et votre famille. Je vous souhaite le bonheur 🫶🏼. Amin.

Le dernier grand Eid j'avais posté une parti et j'avais écris « j'espère que ça sera le dernier Eid que je passerai toute seul ». Malheureusement c'est encore le cas. Qu'Allah me pardonne mais je déteste le jour de l'Eid. Le jour où tu vois tlm réuni et toi seul. Entrain d'attendre un miracle d'Allah. C'est horrible w'الله... j'ai découvert que parmi tout ce que je vous ai raconter, l'une des pires chose qu'un humain puisse vivre c'est la solitude. W'الله vous vous en rendez pas compte de la chance d'avoir une famille. S'il vous plaît je veux que quand vous serez à table avec eux ce jour là, je veux que vous vous dites que malgré tout vos problèmes familiales, toute votre souffrance du à votre famille, w'الله que c'est toujours mieux que la solitude. Rendez vous compte de la chance que vous avez 🫶🏼. Qu'Allah vous préserve, vous et votre famille. Et qu'il vous garde l'un à l'autre. Amin.

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Moi : Jeyan ? Jeyan ???

Je me retourne inquiète en regardant sa mère

Elle avance vers moi comme si de rien était

Elle appel d'autre gardes pour qu'il le porte

Moi : Mais ça te fais rien de voir ton fils comme ça ??? C'est ton fils !!! TON fils !! Je comprend pas w'الله...

Elle : J'ai l'habitude de voir mon fils comme ça (elle me regarde de travers) ne t'inquiète pas pour lui il a l'habitude

Les gardes l'escortent à l'intérieur, et je les suis, troublé par la situation. Ils le déposent dans sa chambre, où sa mère revient avec une trousse de soin. Sans hésiter, je prends la trousse et commence à le soigner. J'ai le sentiment que Jeyan n'est pas en sécurité dans cette famille, surtout si son propre père lui fait subir de telles choses. Je crains qu'un jour, sans en être conscient, son père puisse lui causer un préjudice irréparable. La gravité de ce que je viens de voir me bouleverse.

Jeyan gémit de douleur pendant que je m'occupe de ses blessures, et mon cœur se serre à chaque plainte de sa part. Je veux désespérément l'aider, car je viens de comprendre l'histoire qu'il m'avait racontée à l'hôpital, la véritable étendue de sa souffrance. Il n'a jamais connu le véritable amour, pas même de sa propre famille, et je connais ce sentiment...

Je désinfecte chaque blessure de Jeyan, qui va bien au-delà de son visage, touchant tout son corps. J'applique de la pommade sur ses blessures au ventre et au dos. Chaque hématome que je découvre m'émeut profondément. Je ressens une colère impuissante. C'est son père, et il ne peut rien faire...

Les larmes coulent, car je sens que tout cela est de ma faute, que je ne mérite pas qu'il souffre ainsi pour moi. Soudain, Jeyan serre ma main de manière intense, me faisant mal, mais je sais que ma douleur est insignifiante comparée à la sienne.

Après environ 30 minutes, je le vois s'endormir subitement. Je sors sur le balcon de sa chambre pour fumer une cigarette. Assis dans le fauteuil du balcon, je médite profondément. Je me sens accablé par la culpabilité. Écrire cette partie est difficile, car elle marque la fin de mon âme. Depuis ce jour, mon âme est brisée, et jusqu'à aujourd'hui, je lutte pour me relever.

Lorsque je lis vos commentaires qui disent "t'es une femme forte" ou "je t'admire", je me sens encore plus mal, car j'ai perdu cette force. Vous ne le savez pas encore, car vous n'avez pas encore lu la suite.

MA VIE SANS TOI JUSQU'À MA MORT...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant