Chapitre 32 - Venu

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"C'mon c'mon" de One Direction

La sonnerie retentit dans toute la maison et je me lève du canapé où j'étais confortablement installée. Je m'approche de la porte, traînant des pieds et l'ouvre pour découvrir Zayn, debout, tenant un sac dans sa main et son portable dans l'autre.

- Hey... Me dit-il en souriant timidement.

Je soupire, m'avançant à l'extérieur pour me retrouver seule avec lui et ferme la porte. Merde... J'ai oublié les clés... Pas grave, je sonnerai.

- Pourquoi es-tu venu ? Je chuchote en évitant son regard.

- Disons que, je suis venu te ramener à Bradford... Et m'excuser.

- Pourquoi devrais-tu me ramener ? Je demande en fronçant les sourcils.

- Tu es partie sans nous en faire part et donc, je me suis dit que tu étais répartie chez toi...

Je me retiens de pouffer de rire devant lui et pose une main contre ma bouche pour les étouffer. Zayn me dévisage, se demandant sûrement pourquoi je rigolais et je me reprends.

- Tu pensais que je n'allais jamais revenir ? Je le questionne.

- Heu... Oui... Bégaye-t-il en se grattant l'arrière du crâne.

- Zayn, ma place n'est plus auprès de mes parents... Je me suis reconstruit une vie à Bradford. Alors, je me reviendrai pas chez eux. J'affirme.

Il semble soulagé de ma réponse et la seconde d'après, il me tient dans ses bras, me mettant mal à l'aise car je ne sais pas comment réagir.

- Tu sais que tu nous a fait peur ? Murmure le pakistanais au creux de mon oreille.

Je ne réponds pas et passe mes bras autour de lui.

- Je suis tellement désolé... Je n'aurais pas du te parler comme ça, j'aurais du être plus compréhensif... Commence-t-il avant que je ne le coupe.

- C'est du passé, Zayn... Ne reviens pas là-dessus. Lui dis-je en posant mon dos contre la porte.

Un silence prend place entre nous et j'évite son regard le plus possible.

- Sais-tu qu'il ne fait pas très chaud ? Me fit-il remarquer.

- J'ai oublié de prendre les clés. Je réponds en me retournant pour sonner lorsque je me rappelle qu'il n'y a personne chez moi. Merde... Je murmure.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Me questionne-t-il en s'approchant.

- Comment te dire que... Je commence en me retournant brusquement, le faisant sursauter. Qu'il n'y a personne chez moi... Donc, personne ne peut nous ouvrir.

- Mais tu as juste à l'ouvrir, c'est pas sorcier. Hausse-t-il les épaules.

- La porte ne s'ouvre qu'avec une clef à l'extérieur. J'explique, me sentant vraiment bête.

Il soupire bruyamment, s'asseyant sur les premières marches de ma maison et sort une cigarette du paquet qu'il avait dans la poche de sa veste en cuir. Il vit mon regard sur la clope qu'il avait mis entre ses lèvres et il me tend son paquet où je pris la nicotine. Nous nous retrouvons là, en train de fumer devant ma maison.

- Comment es-tu venu ? Je demande en expirant la fumée.

- Avec les billets que tu avais offert à Louis. Souffle le métisse. Il me les a offert pour que je te ramène en me disant que ce serait le plus beau cadeau que je pourrais lui faire. Me devance-t-il alors que j'allais lui poser la question.

Le silence s'installe de nouveau et je soupire en posant mon dos contre la porte en bois. Zayn me donne un petit coup d'oeil vers moi et m'interroge du regard.

- Je ne vois pas pourquoi vous vous démenez à vouloir me ramener à la maison. Je soupire en repositionnant correctement sur la surface lisse et dure.

- Tu n'as toujours pas compris, n'est-ce-pas ? Remarque le pakistanais en écrasant la cigarette contre le bitume. Tu es notre amie et maintenant, tu nous es indispensable comme tous les boys. Tu fais partie de notre groupe. Finit-il.

Je le regarde intensément, ne sachant pas vraiment quoi dire lorsque son visage se rapproche lentement du mien. Mes joues rosissent en voyant que le visage de Zayn n'est plus qu'à quelques centimètres du mien mais un cri presque strident l'interrompt et il stoppe à quelques millimètres de mes lèvres.

- Oh mon dieu ! S'exclame la voix de ma mère.

- Qu'est-ce qui se- Oh... Honey... Qui est ce jeune homme ? Demande mon père tandis que je reculai brusquement.

- Papa, maman, je-je vous présente Zayn. Je bégaye alors que le métisse se lève pour serrer la main que lui tend mon géniteur.

- Enchanté de vous rencontrer, Zayn. Ma fille m'a énormément parlé de vous. Sourit-il.

Je lui ai parlé une fois.

- Moi aussi... Commence mon ami, ne sachant pas le prénom de mon père.

- Éric. Termine mon père en enlevant sa main.

Ma mère s'approche presque dangereusement de moi et me murmure à l'oreille : « Nous allons devoir parler... » Au secours ! Sauvez-moi !

- Chéri ? Veux-tu bien accompagné ce jeune homme à l'intérieur ? Demande ma génétrice en faisant un sourire forcé.

Éric ne fait qu'hocher la tête et invite Zayn qui nous regarde tour à tour ma mère et moi. Quand elle aperçoit que les deux hommes s'installent dans le salon, elle m'attrape le poignet pour me traîner jusqu'à la salle de bain en la refermant derrière moi.

- Maman, je peux- Je commence.

- Tu ne m'avais pas dit qu'il était aussi beau ! Me coupe-t-elle.

Ma bouche s'ouvre en grand.

- À quoi t'attendais-tu ? Que je t'engueule parce qu'un garçon que je ne connais pas c'est trop approcher de toi ? Enfin, Honey, tu n'as 10 ans ! Tu vis ta vie comme tu le sens ! Rigole ma mère.

Ce n'est pas à une enfant de dire ça à ses parents et non l'inverse ? Je me sens extrêmement bête. J'ai vraiment l'impression que ma mère est une adolescente. J'étouffe tout de même un rire au comportement de ma génétrice qui me regarde en souriant.

- Je n'ai plus à m'occuper de toi, Honey. Tu es une grande fille qui vécu des hauts et de bas dans la vie et qui à tout combattu avec courage. Me murmure-t-elle en me prenant dans ses bras. Par contre, tu seras toujours ma fille, ne l'oublies pas. Je sens sous sourire contre mon oreille.

- Je t'aime, maman. Je la serre un peu plus contre moi.

✏ C'est sur cette douce scène que se termine le chapitre. Avant de m'étriper pour cette loonngguuee attente, je voulais vous dire que j'étais en manque d'inspiration et que certaines parties du chapitre se sont effacées. Vous pouvez y aller mais pas trop fort, hein... Je n'ai aucun humour, mes amies me le répètent assez souvent. Sinon, je vous fais de gros bisous et au prochain numéro !

Lou_Dumesnil

The life isn't a dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant