Je souffle longuement essayant de faire redescendre le stresse qui était monté en moi et appuie sur la poignée pour ouvrir la porte. Patricia est assise sur une chaise, dos à moi et Zayn tient Safaa de son bras valide. Je me mords la lèvre, encore gênée de ce que j'avais fait quelques heures plus tôt et m'avance vers le lit blanc. La femme métisse se tourne vers moi en me lançant un regard noir et je m'écarte légèrement d'elle, évitant de l'énerver encore plus.
- Maman, laisse-nous, déclare-t-il le métisse en redonnant la petite à sa mère.
Avant de quitter la pièce, celle-ci me lance un regard de tueuse et j'imagine que je serais déjà morte. Je reste debout, face au grand lit blanc où Zayn est assis et me regarde.
- Assieds-toi, M'ordonne mon ami en m'indiquant la chaise.
- Je ne préfère pas, commençai-je.
- J'ai dit : assieds-toi, répète-t-il.
Je m'asseois, ne voulant pas le mettre plus en colère, le dos droit, les jambes collés et les mains croisées nerveusement sur mes genoux et le fixe jusqu'à ce que je craque.
- C'était purement accidentel! Je ne voulais pas de blesser. Je-j'ai paniqué et ai utilisé les grands moyens (Honey...). Je ne voulais pas faire ça! Il était six heure du mat', je ne me suis pas posé la question de qui pouvait être derrière cette fichu porte et j'aurais dû regarder! (Honey.). Je suis vraiment désolée, Zayn! Je n'aurais pas dû être aussi impulsive! Mais c'est la faute à l'adrénaline! C'est à elle que tu dois aller te plaindre. Et-
- HONEY! crit-il, me faisant sursauter. Sais-tu que tu commences à complètement divaguer?! Me plaindre à l'adrénaline? Je ne peux pas le faire! Ce n'est pas une personne vivante. Donc, tu te calmes et tu respires, m'ordonne le métisse tandis que je l'écoutais attentivement.
Nous nous regardons droit dans les yeux, ne nous quittons pas une seule fois et je me calme lentement.
- Je comprends la raison qui t'as poussé à faire ça, mais... regarde juste avant de frapper quelqu'un, rigole-t-il. Et, sérieusement, tu pensais que j'allais t'en vouloir longtemps?
Les larmes me viennent littéralement aux yeux et j'attrape Zayn par le cou, le serrant fort contre moi. Je sentis son bras passer autour de ma taille et sa tête se positionner dans mon cou.
- Je suis désolé de t'avoir fait peur, murmure le pakistanais.
J'allais répondre quelques choses quand la porte s'ouvrit en grand.
- Zayn dépêche! On t'emmène à la cafet' de l'hôpital! s'écrit Waliyha, en tirant les couettes. Oups, fait-elle en voyant la "robe" d'hôpital que porte son frère.
- Que tu es délicate, sœurette, dit-il, sarcastiquement.
- Je vais appeler une infirmière... ou peut-être que tu veux qu'Honey s'occupe de toi... commence-t-elle mais Zayn soupire d'exaspération.
- Sors, Wali.
Elle ne se fait pas prier deux fois et sort de la pièce sous les grognements du pakistanais. Je souris à leur comportement.
- Je te préviens juste, à moins que tu ne veuilles dégueuler juste après avoir manger, ne va pas à la cafétéria d'un hôpital, le prévins-je en me levant de la chaise.
- Et que où me proposes-tu de petit-déjeuner?
Je réfléchis quelques instants puis me penche vers le métisse qui me regardait profondément.
- Je te propose un petit-déjeuner français chez moi, souris-je en me reculant.
- Préviens ma famille, je m'habille, accepte-t-il en se relevant pour s'habiller.
Je me dépêche de sortir avant qu'il ne retire sa blouse, me retrouvant face à la famille au complet, me regardant inquiet et je triture mes doigts nerveusement.
- En fait, je vous propose de manger chez moi parce qu'à la cafétéria c'est, comment dire, dégoûtant... murmurai-je, presqu'à la limite de l'évanouissement.
- Bonne idée, s'exclame Safaa en sautant des bras de son père pour atterrir au sol.
Nous attendons Zayn qui nous rejoint quelques minutes plus tard, sa chemise ouverte sur son torse et son jean descendant largement sur ses hanches.
- Sais-tu que tu es ridicule, Zayn? déclarai-je en m'avançant vers lui pour lui remettre sa chemise, en jetant des coups d'oeil sur ses magnifiques abdos.
- Excuse mais avec un bras en moins, c'est pas facile, se défend-il.
- Bon. Vous venez les tourtereaux? s'exclame la voix de Doniya.
- On arrive!
VOUS LISEZ
The life isn't a dream
FanfikceHoney est une jeune fille de 19 ans qui habite dans la région de Bradford. Zayn, jeune garçon de 19 ans lui aussi, vient souvent chez elle après une bagarre. Mais, à chaque fois que la jeune fille veut avoir des réponses, Zayn évite le sujet en lui...