Chapitre 37 - Infraction

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(Ashton en multimédia)


"Blood Hand" de Royal Blood


La journée est passée rapidement, à mon plus grand bonheur et je ne travaille pas aujourd'hui. Alors que je me commence à marcher vers ma maison, la sonnerie de mon portable m'indiquant que je venais de recevoir un SMS et le sors de ma poche arrière pour voir que Caroline, la mère de Ashton, venait de m'envoyer une invitation pour manger avec eux. J'accepte, tapant sur l'écran un simple « oui » et m'avance vers ma boîte aux lettres pour récupérer mon courrier qui doit être sûrement remplis de facture. En arrivant mon appartement, je balance mon sac sur le canapé et m'installe lourdement sur lui en feuilletant les papiers, soupirant à chaque « mauvaises » lettres qui sont assez nombreuses. Il faut vraiment que je fasses mes impôts... Je pars prendre une douche chaude, contente que mes muscles se détende après cette dure journée et sors pour enrouler une serviette autour de mon corps. Je me dirige vers ma chambre où j'ouvre mon placard pour choisir les vêtements que je porterai ce soir et opte pour un jean et une chemise rouge à carreaux ainsi qu'une paire de Converse. Je m'habille rapidement, voyant que l'heure tourne rapidement et enfile ma doudoune, ne voulant pas attraper froid dans cet hiver presque glacial.

- - -

- Honey! Ça faisait tellement longtemps! s'exclame Caroline en me serrant dans ses bras.

- Vous m'avez aussi manqué, Caroline, souris-je, m'écarte d'elle pour regarder ses traits qui n'avaient pas changés.

Les pas d'une dizaine d'éléphants tambourinent contre les marches d'escaliers et Ashton et Phoebe me saute littéralement dessus.

- Putain Honey! Ça fait un mois! se plaint le garçon, criant dans mes oreilles.

- Oh! Du calme!

- Je crois que j'ai oublié comment on jouait du piano, se lamente sa sœur, âgée de 14 ans.

- Deux secondes!

Ils reculent en même temps, me dévisagent puisque le ton que je venais de prendre était un peu sec puis me masse le front.

- Pouvez-vous éviter de crier car mes tympans vont exploser! les grondai-je, comme on gronde des gamins de 7 ans.

- Désolé, murmurent-ils, baissant la tête.

- Il faut vraiment que tu me donnes ta technique parce qu'il t'écoute vachement bien, me chuchote leur mère à l'oreille.

Je lui souris, retirant mon vêtement d'extérieur que j'accroche au porte manteau derrière la porte et m'avance vers le salon, suivi de Phoebe.

- Tu n'y as plus joué? demandai-je, m'asseyant au bord du siège.

- J'ai essayé mais ce n'était plus la même chose, sans toi, me confie-t-elle, rougissant légèrement.

- As-tu lu Hunger Games?

- Oui! Je suis même allée le voir! me répond la jeune brune, toute contente.

- Vois-tu la chanson Hanging Tree?

- Oui. Tu sais la jouer? me questionne la jeune fille, les yeux pétillants.

- Pas seulement... Je la chante aussi, souris-je commençant la chanson.

Are you, are you coming to the tree,

Where they hug up a man

They say murdered three.

Strange things did happening here,

No strangers would it be,

If we met at midnight

In the hanging tree.

- Tu chante magnifique bien! me complimente mon « élève ».

- Merci.

- À table! s'exclame la voix de la femme de la maison.

Nous approchons tous de la table de la salle à manger, nous asseyant sur les chaises disposées autour de celle-ci et la femme brune arrive avec une casserole fumante.

- Ce n'est pas spécial mais je sais que tu aimes particulièrement ce plat, fait-elle en découvrant notre repas.

- Pâtes à la bolognaise! me réjouis-je.

- - -

Le repas s'est passé sans accroches et avec beaucoup de rire grâce aux blagues d'Ashton. Caroline avait ordonné à Phoebe d'aller se coucher car elle tombait littéralement de sommeil et elle était à moitié énervé et à moitié contente de pouvoir aller poser sa tête sur son oreiller. Il faut dire qu'il était presque onze heure du soir.

- Je pense que je vais rentrer, dis-je, me levant du canapé où je m'étais assise, mes jambes flanchèrent un instant mais je fus vite sur pied.

- Tu veux que je te reconduise? me propose Caroline, posant ses mains sur mes épaules.

- Ça serait sympa, merci, souris-je enfilant mon manteau.

- Tu reviendras manger, hein? me demande Ashton, me prenant dans ses bras.

- Bien sûr.

Dans un dernier signe de la main, Caroline démarre la voiture et nous nous dirigeons vers mon appartement qui n'est pas réellement loin.

- Dors bien, Honey, me souhaite-t-elle en me regardant me diriger vers la porte de mon immeuble.

- Bonne nuit! m'exclamai-je, enfonçant la clé dans la serrure.

Je monte rapidement les marches vers mon habitation, soulagée à l'idée de pouvoir retrouver mon lit et bloque quand j'aperçois entrebâillement entre la porte en l'encadrement, la serrure défoncée. Je pousse légèrement la porte, apeurée que quelqu'un est pu rentrer chez moi et rentre à l'intérieur, découvrant le bordel mis par mes cambrioleurs - même si je n'avais pas fait le répertoire de mes affaires. J'appuie sur interrupteur, me faisant mieux voir le bazar qu'il y a et, automatiquement, je prends mon téléphone, faisant défilé les nom de mon répertoire jusqu'à la lettre "Z", appuyant sur le prénom "Zayn".

- Zayn, chuchotai-je.

- Honey? Qu'est-ce qui te prends de m'appeler à cette heure? grogne la voix rauque et endormie du pakistanais.

- Zayn, quelqu'un est entré chez moi, fis-je, marchant dans mon appartement, essayant de voir tous les dégâts.

- Quoi?! s'exclame-t-il, j'entends les grincement de son lit.

- Arrêtes de crier! murmurai-je, presque en criant.

- Tu restes là, tu ne bouges pas, m'ordonne le métisse.

J'avance vers ma chambre, elle aussi grand ouverte et cherche à tâtons le bouton pour allumer, la lumière. Un cri s'échappe de ma bouche en voyant le rouge sur mon mur qui dessine les lettres "A", "T", "T", "E", "N", "T", "I", "O", "N" et le téléphone me tombe de la main.

- Honey? Honey! s'exclame la voix de Zayn depuis l'appareil, paniquée.

Je m'approche de la menace, passant mes doigts sur la texture et l'apporte à mon nez pour en sentir l'odeur. Un nouveau cri passe mes lèvre suivi d'un haut le cœur et j'entends le bip répétitif me signalant que mon interlocuteur n'est plus à l'autre bout du fil. Oh mon dieu...


✏ Un peu se rebondissement dans cette histoire! Ça commence à changer! Qu'en pensez-vous?

The life isn't a dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant