Chapitre 38, partie 1 - I love you?

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Excusez-moi pour ce gros retard. Je pense que le titre veut tout dire. Deux parties juste pour vous faire languir mais puisque je suis gentille, seconde partie demain. Bonne lecture!

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"Warrior" de Demi Lovato

- Honey!

Je suis recroquevillée sur moi-même, les larmes aux bords des yeux, regardant le sang sur mon mur et je n'arrive pas à répondre à cette voix qui m'appelle, une boule bloque ma gorge. Je ne veux plus voir ça, plus jamais. Je me lève avec difficultés, m'avançant vers la menace et remonte la manche de mon gilet pour la frotter et les larmes dévalent mes joues en deux cascades. Il ne s'en va pas, je n'y arrive pas.

- Honey...

Je ne fais pas attention à lui, continuant d'astiquer sans grands résultats.

- Honey, fait-il, passant ses bras autour de ma taille. Tu n'y arriveras pas.

- Je ne veux plus voir ça, je ne veux plus avoir cette odeur de mort de ma chambre, je ne veux plus, pleurai-je, complètement à bout.

Il me retourne brusquement vers lui, me plaquant contre son torse tandis que j'essayais de me dégager de son emprise pour continuer de nettoyer mais il me tenait bien trop fortement et j'arrêtais de bouger après plusieurs minutes.

- Je vais nettoyer, Honey, murmure Zayn en passant son bras sur le bas de mon dos. Ça va aller, me console le métisse alors que les perles salées s'écraser contre son T-shirt noir. Tu vas venir dormir chez moi, le temps que je découvre qui a fait ça, grogne-t-il, essayant de ne pas s'énerver.

Je hoche simplement la tête, sentant ses bras me porter comme une princesse et il commence à marcher vers la porte.

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- Zayn! Que s'est-il passé? s'écrit Patricia, voyant sûrement le sang sur mes manches.

J'enfonce ma tête dans le cou du pakistanais, ne voulant pas que sa mère ne me voie avec mon visage rouge ainsi que mes yeux et attrape un peu plus fort le haut de mon ami.

- Est-ce qu'elle est blessé? Elle s'est faite attaquée? Oh mon dieu! Elle s'est auto-mutilée? s'étrangle la femme en posant ses mains chaudes sur moi, me faisant frissonner.

- Maman... Ce n'est pas son sang, soupire le fils en montant les escaliers.

Le bois craque sous ses pieds, brisant le silence qu'il fait dans la maison et nous rentrons dans sa chambre. Il me dépose délicatement sur son lit, ramenant les couvertures sur mon corps recroquevillé, tremblant encore de la vue que j'ai eu et les ressorts grincent lorsque Zayn s'assoit dessus, son souffle percutant mon oreille.

- Je suis désolé pour ce qu'il s'est passé, me chuchote-t-il. Ça n'aurais jamais dû arriver.

Il quitte la pièce, me laissant seule dans cet endroit que je ne connais pas spécialement et je plonge ma tête dans l'oreille qui a l'odeur du beau métisse.

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Les rayons du soleil filtre à travers les rideaux des fenêtres, se déposant sur mes paupières clauses et je les ouvre légèrement, découvrant Zayn devant moi, le visage à quelques centimètres du mien et je le fixe, appréciant la vue. Il humidifie ses lèvres, une mèche tombant sur son front et je tends mes doigts pour la lui remettre correctement, évitant qu'elle ne retombe. Je me penche au-dessus de lui, ma bouche au niveau de son oreille et murmure, presque inaudible :

- Je t'aime.

The life isn't a dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant