The life isn't a dream

Chapitre 49 - Job

Je suis de retour!

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Je pioche quelques Chips dans le bol rempli à rabord et les amène à ma bouche pour les 'déguster'. Je regarde le soleil se profiler à l'horizon depuis ma terrasse, la clope à la main, à ressasser tout ce qui met arriver ces derniers mois et réfléchis à la tournure de ma vie si je n'avais pas rencontré Zayn. Monotone, ennuyante avec une inlassable routine. Je pose mes pieds sur la rembarde en soufflant la fumée de ma cigarette vers le ciel qui est inhabituellement dégagé et ferme quelques instants mes yeux, appréciant la légère brise de mars. Le coulissement de la porte vitrée me tire de ma 'rêverie' et je tourne d'un huitième ma tête pour apercevoir mon petit-ami, grand sourire et bouteille de champagne à la main.

- Coucou, me salut-il en déposant un chaste baiser sur mes lèvres.

- Hey... Quel est l'événement que nous devons fêter?, demandai-je en désignant la bouteille d'alcool qu'il vient juste de déposer sur la table de jardin.

- Il n'y a pas spécialement d'occasion pour boire une petite coupe de champagne avec sa copine, dit le pakistanais en retournant à l'intérieur pour sûrement ramener des verres.

Je fronce les sourcils, son comportement presque bizarre et me contorsionne pour savoir oú il se trouve. Chose qui ne sert à rien car il est déjà revenu de sa 'recherche'.

- Il n'y a vraiment aucune raison...?, réessayais-je tandis qu'il verse le liquide gazeux dans une des coups avant de me la tendre.

- Eh bien, il y en a peut-être une, fait-il en se mordant la lèvre inférieure.

Je l'incite silencieusement de continuer.

- J'ai posé une demande de boulot, il y a une semaine. (Je prends un air offusqué par cet révélation.) Oui, excuses-moi de ne pas t'en avoir parlé mais tu avais d'autres choses à faire. Donc, cet après-midi, on m'a appelé en le disant qu'un employeur était intéressé par mon CV. Je me suis précipité à son bureau et on a discuté pendant des heures, parlant de mes hobbies, de mes projets pour plus tard, de ma famille et même de toi.

Un petit sourire mesquin s'est formé sur sa bouche.

- Et, qu'avez-vous dit sur moi?, le questionnais-je, curieuse.

- Oh, rien de très important. (Je lui tape le bras, un peu vexé sous son léger rire.) Il a fini par me dire qu'il me voulait dans son 'équipe'.

- Zayn, tu ne m'as pas dit quel était le domaine dans lequel ton employeur t'as employé, soupirai-je en apportant le verre à mes lèvres.

- Dans la publicité, la photo, le mannequinat. Bref, dans ce qui se rapporte aux magazines, quoi, hausse-t-il les épaules.

- Et donc, TU AS ÉTÉ ENGAGÉ?!, m'exclamai-je en me levant, toute excitée.

- OUI!!

Je lui saute dessus alors qu'il venait de se redresser et l'embrasse langoureusement, totalement heureuse pour lui.

- Félicitation, chuchotai-je en m'écartant un peu de lui.

- J'imagine que ça veut dire 'félicitations'?, remarque mon beau métisse en tenant toujours ma taille.

- Tu imagines bien, susurrai-je en picorant sa bouche.

- Que dirais-tu d'un bon dessert à base de fraise?, chuchote mielleusement mon copain en glissant ses mains sur mes fesses.

- Je dirais que c'est une bonne idée, répondis-je en posant mes pieds au sol que j'avais enroulé autour de sa taille.

- Je reviens tout de suite, déclare le beau basané en repartant dans l'appartement.

J'attends patiemment qu'il revienne, sirotant le liquide ambré et, quelques minutes plus tard, il revient avec deux bols : l'un de fraises et l'autre de chocolat.

- Tu aimes le chocolat au lait parce qu'il n'y avait plus que ça et j'étais déjà en retard, dit-il en s'asseyant à côté de moi.

J'attrape un des fruits rouges, le trempant dans le liquide chocolaté et l'amène à ma bouche, appréciant le goût sucré.

- Je crois que ça répond à ma question, fait le métisse en avalant sa salive. Tu me donnes terriblement envie.

- Zayn!, m'exclamais-je en lui frappant l'épaule.

- Mais c'est vrai!, se plaint mon copain en levant les bras.

- Pas maintenant, je mange, déclarais-je en piochant de nouveau dans le bol de fraise.

- Après?, déclare-t-il, les yeux plein d'espoir.

- Peut-être, souriais-je, malicieusement.