Chapitre 43 - Je m'en veux

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✏ Je suis désolée pour le retard mais j'étais en panne d'inspiration. Je posterai peut-être un chapitre plus tôt pour me faire pardonner.

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A peine l'infirmier a disparu que la porte s'ouvre de nouveau, nous laissant devouvrir un Zayn fatigué, les cheveux emmêlés, les yeux injectés de sang et un pâle sourire sur les lèvres.

- Honey, murmure-t-il, presque de soulagement.

Ses jambes s'activent pour me rejoindre et, tout comme mon frère, il me prend délicatement dans ses bras, nichant sa tête dans mon cou, respirant profondément. Je pose mes mains dans le bas de son dos, ne pouvant pas vraiment lever les bras et je ferme les yeux pour mieux apprécier le moment, entendant les murmures de ma famille qui s'éclipse pour nous laisser tous les deux. Après avoir entendu le claquement de la porte, mon petit-ami relève son visage vers moi et pose ses lèvres sur les miennes, un sentiment de bonheur immense montant en moi. Il s'écarte lentement, appréciant les derniers instants de sa bouche contre la mienne et colle son front contre le mien, ses yeux toujours clos.

- J'ai eu tellement peur pour toi, chuchote le pakistanais, frottant mon dos gentiment.

Je me mords la lèvre inférieure, retenant les larmes aux souvenirs de ma captivée et un frisson traverse ma colonne vertébrale quand il pose sa main sur ma joue, caressant la pommette de son pouce. Le silence s'installe entre nous, agréable et non pesant.

- J'ai une question à te poser.

Je fronce les sourcils, hochant légèrement la tête.

- Qui est Mathieu?, me demande-t-il.

- C'était mon ex, soupirai-je.

- Pourquoi tu m'as dit le nom de ton ex?, fait le métisse en s'asseyant à mes côtés.

- Il... Il était là et il est en partie coupable de mes multiples blessures, répondis-je en mordant ma joue intérieure.

- Ce Matthieu t'as maltraitée et pour quelle raison?

- Parce qu'il pense que je l'ai abandonné, expliquai-je. J'étais avec lui avant de partir à Bradford. J'avais décidé de coupé les ponts avec tout ceux qui faisaient partie de mon ancienne vie, laissant de côté tous mes problème, soupirai-je. Il semblerait que tous mes efforts n'ont servis à rien.

- Tu penses que tout est raté?, me questionne Zayn, passant un bras autour de mes épaules. Je pense que tu as vécu plein de chose...

- Comme?

- Comme sauver quelqu'un, supporter quatre gamins,-

- Je dirais plutôt cinq, rigolai-je.

- Si tu veux. Apprendre à une petite fille la guitare en faisant briller ses yeux, faire presque pleurer un badboy.

- Je t'ai presque fait pleurer?

- Presque, princesse, me sourit-il, embrassant le bout de mon nez.

Je souris bêtement en l'entendant m'appeler comme ça et son accent français était vraiment sexy.

- Qui a-t-il? Ça ne te plaît?, s'inquiète-t-il.

- Non, pas du tout! Je trouvais ça mignon et hyper sexy.

- Pourquoi 'sexy'?

- Parce que l'accent français te va bien, le complimentai-je.

- Ah bon? Je vais peut-être apprendre le français, ronronne mon petit-ami, cachant son visage dans mon cou, son souffle me chatouillant. Qu'est-ce que tu peux m'en apprendre d'autre?

- Peut-être que oui, peut-être que non, me moquai-je.

Il passe ses bras autour de ma taille, se mettant derrière moi, posant mon dos contre son torse et il fait de légères caresses pour éviter de me faire mal.

- Je m'en veux de t'avoir emmené là-dedans, souffle-t-il. Tu n'aurais pas été blessé. Je ne peux m'empêcher de me dire que c'est de ma faute, soupire-t-il. Si je ne t'avais pas ramené dans mes histoires, rien de tout cela ne serait arrivé.

- Tu ne pensais pas que ça tournerai comme ça, le rassurai-je. Tu veux faire tout ce qui est en ton possible pour me protéger.

Je monte ma main pour la poser sur sa joue recouverte d'une barbe de quelques jours et embrasse celle-ci, essayant de le réconforter.

- Rien n'est de ta faute, murmurai-je, proche de son oreille.

Ses bras me serrent un peu trop fort et je retiens un gémissement, le faisant relâcher sa prise.

- Pardon, s'excuse Zayn.

- C'est rien, souris-je.

- Tu as des bleus, n'est-ce-pas?

Je ne fais que hocher la tête et, en quelques secondes, je me retrouve en dessous de lui et son visage est au niveau de mon ventre. Il remonte lentement la blouse, sensuellement, jusqu'à mes seins, les cachant toujours du tissu et ma nudité est recouverte par la couverture. Ses lèvres se posent sur mes multiples ecchymoses, me faisant frissonner et ses doigts passent sur les cicatrices. Je ne peux retenir un gémissement. Ses lèvres se déplacent peu à peu vers le bas et j'enroule ses cheveux autour de mes mains.

- Ho... Je vois, je dérange, fait la voix de Louis, refermant la porte que je n'avais même pas entendu s'ouvrir.

Je pouffe et Zayn pose sa tête sur mon abdomen, retenant un rire.

- Il est vraiment irrécupérable, souffle mon petit-ami, un petit sourire aux lèvres. Et ce moment intime est gâché.

Sa petite bouille d'enfant me fait rigoler et je l'embrasse.

- Je t'aime, chuchotai-je.

- Je t'aime.

The life isn't a dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant