Chapitre 41 - Sauvetage

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(Voici Mathieu en multimédia)

✏ Pour ce qui ne s'en rappelle pas, Mathieu est un des ex de Honey. Voici le chapitre comme promis! Je vous laisse le découvrir.

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• Honey •

- Que fais-tu ici? demandai-je, n'étant pas vraiment sûre de vouloir savoir la réponse.

- Je ne peux rien te dire, fait-il en me lançant un regard désolé.

- Comment es-tu arrivé là? Je te croyais en France! m'exclamai-je, peut-être un peintre fort pour lui.

- Tais-toi! me gronde le brun en s'approchant de moi, presque menaçant.

Ce mec est totalement bipolaire. Moins violent que mon frère mais tout de même.

- Je ne devrais même pas te parler, soupire Mathieu en déposant une assiette sur mes cuisses, remplie de choses qui ne me donne absolument pas envie de manger. Tu devrais te préparer au pire.

- Tu es vraiment un connard, crachai-je.

Alors qu'il était en train de s'en aller, il se retourne brusquement vers moi et m'attrape par le col, son visage à quelques centimètres du mien.

- Tu es mal placé pour me dire ça, connasse, s'énerve mon ex petit-ami, le ton menaçant. Je te rappelle que c'est toi qui m'a lâchement abandonné pour te casser en Angleterre, sans même m'en parler. Alors, avant de traiter quelqu'un de connard, réfléchis d'abord.

Il lâche mes vêtements, se dirigeant de nouveau vers la porte qu'il ouvre violemment.

• Zayn •

Ellipse d'une journée

- Tu as bien compris, Zayn? Tu gardes ton sang froid, okay? me rappelle Niall.

Je souffle longuement, essayant de faire descendre l'angoisse qui me tenait le ventre et ouvre la portière, le vent fouettant mon visage. Le bâtiment où est enfermée Honey se dresse devant moi, presque en ruine et je me dirige vers le coffre de la voiture pour prendre le sac où se trouvait l'argent. Je marche jusqu'à la porte que j'ouvre dans un vacarme assourdissant, mon arrivée de passer pas inaperçu.

- Tu es enfin venu, Zayn, dit une voix au-dessus de moi.

Je lève la tête, découvrant Frédérik qui me regarde, accoudé à la barrière de sécurité et jouant avec le couteau dans ses mains et j'ai des sueurs froides en pensant à ce qu'il avait pu à Honey avec ce couteau.

- Où est Honey? m'exclamai-je pour être sûr qu'il m'entende.

- Ne t'inquiètes pas, nous nous sommes très bien occupés d'elle... enfin, elle aura des séquelles de son séjour ici, rit-il, me glaçant littéralement le sang.

- Que lui as-tu fait?! aboyai-je, perdant peu à peu mon calme.

- Peut-être l'a-t-on mal nourri et on ne lui a pas donner à boire... ou bien, je l'ai battue et je l'ai mutilée, sourit-il, montrant sa dentition parfaite.

- Je vais te tuer.

- Enfin, Zayn. Comment veux-tu me tuer? Tu es seul face à 100 hommes, fait-il en descendant les marches proche de moi.

Il s'approche de moi, tendant la main vers le sac qui était sur mon épaule mais je recule, voulant d'abord voir Honey et il me lance un regard noir, pensant sûrement que je n'étais pas en position de demander quelque chose.

- Apportez-là, ordonne Frédérik, jetant un coup d'oeil derrière lui.

- Ce n'est pas un objet, grognai-je.

- Tu devrais t'estimer heureux que je te la rendes.

Une seconde porte que je n'avais pas vu à mon entrée s'ouvre, me faisant découvrir deux hommes, tirant un corps qui me paraît inanimé qu'il balance vers moi. Je sers les dents en reconnaissant la personne qui n'est autre que Honey. Ses cheveux blonds sont emmêlés, son visage est rempli d'ecchymoses virant au violet et son corps est recouvert d'entailles profondes. Je me précipite vers elle, passant un bras en-dessous de ses genoux et l'autre derrière ses épaules et lui demande de se réveiller. Je découvre ses yeux verts, injectés de sang me regardant totalement fatigués et déboussolés.

- Je suis là, murmurai-je dans son oreille.

Les larmes coulent le long de ses joues,me fendant le coeur et je la serre contre ma poitrine.

- Que s'est-

Les sirènes de la police coupe sa phrase et je remercie intérieurement les garçons d'être venu avec moi.

- Tu m'as piégé, petit con, rugit Frédérik en sortant une arme de derrière son dos.

- Posez votre arme au sol! s'exclame une voix qui m'est totalement inconnue.

Je discerne la silhouette d'un policier, le pistolet pointé en direction du dealer qui est droit comme un piquet, me fixant d'un regard de tueur.

- Posez votre arme au sol! répète l'officier en faisant un léger geste vers le bas.

Lentement, l'homme devant moi pose le gun au sol et le nouvel arrivant se précipite pour passer les menottes et l'écarter de nous.

- Je te promets que tu vas le regretter, Malik! s'écrit Frédérik, se débatant légèrement.

Je me relève lentement, portant Honey qui s'accroche à mon T-shirt comme si sa vie en dependée et je trottine rapidement vers la sortie, criant pour que quelqu'un appelle une ambulance.

- Restes éveillée, chuchotai-je à l'encontre d'Honey.

- Ma... thieu, souffle-t-elle.

- Hein?

- Mathieu.

The life isn't a dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant