Chapitre 38, partie 2 - I love you.

250 17 0
                                    

✏Je suis vraiment désolée! J'ai, comme qui dirait, oublié. Pardon... Seconde partie! Bonne lecture

- - -

"Love me like you do" de Ellie Goulding

Je quitte les couvertures chaudes, la fraîcheur de la pièce frappant ma peau et un frisson traverse mon dos, me faisant resserrer le gilet que je porte. Je m'avance vers la porte que j'ouvre silencieusement, me retrouvant dans le couloir où je n'entends que les respirations régulières de toute la famille, me rassurant et je descends les marches lentement. Je me dirige vers la cuisine où je cherche un verre dans les placard en hauteur et, lorsque j'en trouve un, le remplis d'eau. J'apporte le liquide à mes lèvres avide et la boisson adoucit ma gorge sèche. Je plonge ma main dans ma poche pour prendre mon paquet de cigarette après avoir déposer le verre dans l'évier et m'approche de la porte d'entrée que je passe pour m'asseoir sur les deux premières marches de l'habitation. J'allume la clope, la protégeant de la légère brise qu'il fait dehors et inspire profondément le tabac, le sentant s'infiltrer dans mes poumons. Ça fait tellement de bien. Je pose ma tête contre le mur derrière moi, les images de la veille me reviennent en mémoire, me glaçant le sang et je souffle la fumée toxique, fixant le vide. La porte s'ouvre, me laissant voir Yassim qui semble surpris de me voir là mais s'installe à mes côtés.

- Patricia ne m'a pas vraiment expliqué ce qu'il s'est passé... commence

l'homme regardant la maison devant la leur. Je ne t'y oblige pas.

Je lui jette un coup d'œil, n'ayant pas envie de revoir en détail ce moment affreux mais, j'avais comme une envie de me confesser, de partager mes souffrances.

- J'étais revenue de chez des amies. J'étais seule et j'ai vu la serrure de ma porte cassée comme aurait fait un voleur. J'aurais aimé que ce soit un cambrioleur au lieu de ça. J'ai rapidement appelé Zayn, n'ayant personnes d'autres sur qui comptaient et je m'étais avancé vers ma chambre, la peur m'envahissant (je commençais à bégayer). Là, sur le mur de la pièce, était écrit « attention » en rouge, en rouge comme le sang, les sanglots coupèrent mon récit et je sens des bras rassurants autour de moi.

- Tu n'étais pas obligée de me raconter, me dit Yassim, frottant avec réconfort mon dos.

- Je voulais en parler, pleurnichai-je.

Il me murmure des mots gentils à l'oreille - on aurait pu croire que c'était mon père - et je m'écarte en essuyant du revers de ma main, mes yeux.

- Tu devrais sourire, quelqu'un pourrait tomber amoureux de toi, me chuchote-t-il en se relevant pour rentrer dans la maison, comprenant que je voulais rester seule.

Je renifle, frottant mon visage contre les manches de mon pull et écrase la cigarette, essayant de faire disparaître la boule qui est coincée dans ma gorge lorsque j'entends le claquement d'une porte. Je me retourne vers celle de l'entrée, découvrant Zayn qui s'avance vers moi, la tête baissée vers le sol et je fronce les sourcils en entrapercevant l'expression de ses traits.

- Est-ce que ça va? demandai-je.

- Je peux te poser une question? murmure le métisse en relevant les yeux.

- Tu viens de me la demander, riais-je nerveusement.

Cette soudaine tension dans l'air ne me plait pas vraiment.

- Je parle sérieusement, soupire-t-il, attrapant mes mains.

- Eh bien, vas-y.

- M'as-tu dit "je t'aime"? souffle le pakistanais près de mes lèvres.

Mes joues rosirent violemment malgré les plaques rouges qui s'étaient formées à cause de mes larmes et je me mords la lèvres, gênée qu'il est pu entendre ce que j'avais dit. Il tire un peu sur mes poignets, me rapprochant encore plus de lui et nous nous regardons dans les yeux, comme s'il n'y avait rien autour de nous.

- Oui.

Nos visages se sont plus qu'à quelques centimètres et ma tentation de prendre possession de sa bouche se fait plus forte. Elles se frôlent, comme si c'était notre premier baiser et je n'arrive plus vraiment à tenir. Nos lèvres se rencontrent doucement, ne voulant pas brusquer l'autre et le baiser devient plus profond, plus sentimental ; il reflète nos sentiments. Cette échange prend fin seconde par seconde, nous faisant apprécier les derniers instants de contact et je me surprends à ré-ouvrir les yeux, ne me rappelant pas de les avoir fermer. Un léger sourire s'étire sur les lèvres de Zayn et il approche sa tête de mon cou.

- I love you.


J'imagine que tout le monde attendez ce moment avec impatience! Et vous l'avez enfin eu! J'espère que ce chapitre vous a plus!

The life isn't a dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant