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Chapitre 23

Je suis au téléphone avec ma mère.

- Dis moi que tout va bien s'il te plaît.

- ...

- Maman !

Je l'entends pleurer. Je sens ma gorge se serrer d'avantage.

- Ce que je sais seulement c'est qu'elle est sortie du bloc il y a une heure. Que son état est très critique. Ils ne savent pas si elle va s'en sortir.

- Tu n'as pas encore pu la voir ?

- Non

- J'arrive dans environ 30 minutes, à tout à l'heure.

- Oui mon chéri.

Je suis anéanti par la nouvelle, la situation est la même que lorsque je suis partie. Sa vie est en danger. J'ai qu'une envie c'est d'être auprès d'elle.

La circulation à Paris est d'autant plus compliqué. Depuis hier, j'ai ce poids qui m'empêche de respirer correctement et qui m'oppresse. J'ai l'impression que je ne pourrais plus jamais être heureux si elle ne s'en sort pas.

Je finis par arriver à l'hôpital, ma mère m'attend dehors. Dès qu'elle me voit elle se précipite pour me prendre dans ses bras.

- C'est tellement affreux ce qui lui est arrivé dit elle en sanglotant.

- Le médecin m'a un peu expliqué au téléphone mais je n'en sais pas mieux. Qu'est ce qu'on t'a dit ? Demande je, en me libérant de son étreinte.

- Une patiente au nom de Mélanie Polain est arrivée aux urgences pour douleur thoracique, elle a voulu que ça soit Théa qui s'occupe d'elle. Rien ne laissait présager ce qu'elle allait lui faire, commence t'elle à me dire.

Des larmes coulent sur son visage, j'attend qu'elle reprenne. J'ai besoin de savoir.

- Elle a fait les examens, elle les a montré au médecin et ensuite elle est retournée la voir. Et c'est à ce moment là que cette femme s'en est prise à elle. Après environ 30 min quand le médecin avait besoin d'elle, il l'a cherchait et c'est à ce moment là qu'il l'a vu, l'autre folle était en train de la poignarder, finit elle par me dire.

Je déglutis difficilement. Une demi heure de torture, je n'ose imaginer ce qu'elle a ressenti. Mes larmes coulent, c'est insoutenable.

- Qu'est ce qu'elle lui a fait ? Demande je.

- Pour l'instant, ce n'est que des suppositions par rapport à ses blessures. L'autre folle est en ce moment en garde à vue.

- C'est quoi leurs suppositions ?

- Elle a été poignardé à l'abdomen, à la cuisse, elle a subi de nombreux coups au visage, dans le thorax et également dans le ventre. Elle était attachée et bâillonnée quand ils sont arrivés, et complètement nu. Ils supposent aussi qu'elle a été violé.

Je ne me sens pas bien, j'ai besoin de m'asseoir. Je ne vois plus rien. Ça me dégoûte tellement. J'ai la haine envers cette personne. J'ai envie de la tuer. Je m'assois là où je me trouve. J'ai besoin d'une minute.

- Je suis là mon chéri, ça va aller.

- Mais je ne comprends pas pourquoi elle a fait ça ? Pourquoi à Théa ?

- ...

Elle ne répond pas et détourne la tête.

- Maman ? Dis moi !

- Sache que tu n'y es pour rien.

- Comment ça ?

- Quand le médecin est arrivé il a crier pour que ses collègues viennent pour canaliser la jeune femme. Et elle arrêtait pas de dire, elle mérite de mourir elle a piquer mon mec.