Chapitre 12

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Elle alla chez Baji d'un pas rapide et énervé. Elle qui s'énervait jamais, elle s'était enguelée deux fois en deux jours. Elle alluma une clope sur le chemin. Un groupe,  sûrement d'un gang, lui bloqua la route mais elle les défonça tous avant de continuer son chemin. Ce n'était pas dans son habitude de frapper des gens, mais là elle en avait juste envie. Elle jeta à la poubelle sa cigarette devant l'immeuble de Baji. Elle y rentra, monta les escalier. Elle toqua à la porte du 6 ème, une petite dame avec des long cheveux bruns lui ouvrit. Dès qu'elle vit la fillette, elle eut un grand sourire. 

- Coucou Maoï ! Comme tu as grandi, c'est incroyable ! Mais tu es magnifique ma chérie ! 

Elle la prit dans ses bras. Son cœur se réchauffa. Maia était comme une mère. 

- Merci, toi aussi tu es magnifique. 

- Ça me fait plaisir ! Baji dit tout le temps que j'ai des grosses rides.

- Baji est un abruti. 

La femme rigola. 

- Tu as raison. Allez rentre, tu veux un thé ? 

- Oh non, merci c'est gentil. Dit la jeune fille. 

- Bon, je vais t'appeler ton vampire. BAJIIII ! BOUGE TON CUL, VIENS LA ! 

Maoï sourit, Maia était particulière mais gentille au fond. 

- MAMAN DIT PLUS ÇA OU JE TE DÉFONCE ! 

- ESSAYE POUR VOIR ! JE TE RAPPELLE QUE C'EST MOI QUI T'AI APPRIS À MARCHER, TU ME DOIS TOUT ! 

- PUTAIN T'AS TOUJOURS... 

- PAS DE GROS MOTS ! 1€ Dans la boîte à gros mots !  

Du bruit raisonna dans tout l'appartement, puis Baji sortit, et posa un euro dans la boite à gros mot en soupirant. 

- Voilà Maoï, il est tout à toi. Je vais allez faire des courses. Pas de bêtises tous les deux ! Dit elle avec un petit regard en coins avant de sortir, sous les soupirs de Baji.

Maoï n'était plus du tout énervée. Elle était calme.

- Je crois que je préfère ta mère à toi, sourit la jeune fille. 

- Ta gueule.

- Un euro dans la boîte à gros mots Baji ! 

- Purée, qu'est-ce que j'ai fait pour mériter des gens comme ça ? 

- C'est sûr que tu ne nous mérites pas, dit la jeune fille en posant son petit sac sur le canapé. 

- Fais comme chez toi... Grogna le brun. 

- Tu rentres chez moi sans frapper et après tu viens me faire des leçons de morale ? 

- C'est ta mamie qui m'a dit de venir quand je voulais ! 

- Elle t'a dis ça en te prenant pour son ancien amant, dans un état second, dit la jeune fille en roulant des yeux. 

- Elle l'a dit quand même.

- Si tu veux. 

Il y eut quelques secondes de silence, puis le garçon déclara :

- Tu es venue pour quelque chose ? Sinon tu m'aurais prévenu ? 

- J'ai crié sur Mikey et Draken. 

- Tu as bien fait. 

- Je les ai menacés.

- Encore une bonne idée. 

- Tu penses qu'ils vont m'en vouloir ? 

- Non, il te seront reconnaissants.

Une larme, un sourire, un espoir Mikey X OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant