| 𝑨𝒓𝒎𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝑨𝒎𝒐𝒖𝒓| 𝘏𝘢𝘺𝘢𝘵

Chap 32. Tempête de sable

             Iraq ,Camp de réfugiés
                12 Septembre 2014

Dans la peau d'Hayat Amin .

- non ! non ! ..lâche ça tout de suite petite chipie . Dis-je en arrachant les ciseaux de ses petites mains.

Elle se mit alors à pleurer et à se dandiner sur la natte .

Je roule des yeux et lui passe son nounours brun .
Elle l'attrape et me regarde par la même occasion.

- toujours pas contente ?

Elle pose ses yeux sur la peluche puis commence à la secouer dans tous les sens .

- j'ai de la pitié pour cet petit ours . Dis-je en lâchant un petit rire .

Le temps s'écoulait à une vitesse folle et les événements qui avaient suivis me faisais voir la grandeur d'Allah .

- Hayat ! ?

Je m'en vais accueillir Imane .

- je sais je sais , je suis en retard , oh bonjour ma puuuce !

La petite se mit à ramper jusqu'à elle avant d'ouvrir ses bras .

- elle grandit pas trop vite à ton avis ?

- quelle question . Me répond Imane en rigolant . C'est normal que tu penses cela , tu auras toujours envie qu'elle reste ton petit bébé .

Je soupire et alla rapidement prendre mon sac .

- Devine un peu .

- je n'ai jamais aimé cette phrase et tu le sais Imane .

- rabat-joie . Dit-elle sur un ton taquin . J'ai rencontré l'homme de mes rêves .

- ça ne va pas recommencé avec toi . Dis-je en soupirant longuement.

- comment ça?

- j'ai fais de la purée de carotte pour la petite , tu pourras lui en donner un peu plus tard.

- oui d'accord mais , repond à ma question , pourquoi t'as dis " ça ne va pas recommencer avec toi quand même" de quoi parlais tu ?

- de rien ,ne calcule pas , tu me raconteras tout ce soir d'accord ?

- compte pas sur moi . Dit-elle en allant s'asseoir à côté de la petite .

- ne sois pas fâcher Imane , j'ai dis ça sans le penser , je ne sais même pas pourquoi j'ai dis cela .

- oui c'est ça , bonne journée !

Je soupire et réalise que je venais de faire une gaffe .
Je prends mon sac et sors de la tente avec pour ferme conviction de me faire pardonner auprès d'elle à ma descente.

Je marche huit à dix minutes puis arrive à mon lieu de travail .

Je passe en face de l'ancien poste qu'occupait Yaya . Cette dernière n'avait plus donné signe de vie et je m'inquiétais de plus en plus pour elle .

Une nouvelle femme siégeait maintenant à la réception, et je n'avais pas eu l'amabilité de faire sa connaissance.

Mon travail devenait de plus en plus ..envahissant, je ne fais que la moitié du temps pour la pause et je rentre tard souvent .

Mais le bonus était que mon salaire avait augmenté et cela me donnait plus de volonté pour ne pas lâcher .

[...]