La prophétie de la Pythie

Chapitre 11 si vous voyez ces trois femmes, c'est mauvais signe

-Je ne sais pas vraiment ce que vous devez faire maintenant car vous êtes destiné à combattre Cronos en compagnie des onze autres demis-dieux.
-On les trouvent comment ? Questionna Mingyu.
-Aidez vous de la prophétie, je n'en sais rien. Mais maintenant que vous êtes au courant, les dieux devraient vous donnez plus d'informations mais de ce que j'ai compris c'est que les dieux avaient plus ou moins tous perdu votre localisation sauf toi Wonwoo. Je ne sais pas plus donc pour l'instant on attend.

Les deux hochèrent de la tête puis sortirent du bureau. Ils décidèrent de rester dans la chambre de l'ainé. Pendant que celui-ci continuait d'étudier les textes sur la prophétie. Mingyu lui faisait des recherches sur la mythologie grec en général car il ne s'y connaissait pas vraiment. Il passèrent un moment dans le silence, jusqu'à que Ye-Ri vienne les prévenir qu'elle partait travailler et demanda à ce qu'ils aillent faire les courses.

Wonwoo soupira en sortant de la maison suivit de Mingyu qui était de bonne humeur. Ils se dirigèrent tranquillement vers le supermarché où ils firent leurs courses tranquillement. Et quand ils sortirent de la boutique chargés de sacs, Mingyu les remarqua. Ces trois femmes, posés sur un banc qui tricotaient, la première, la plus jeune tissait le fils, la deuxième âgée de cinquante ans le déroulait et enfin la dernière qui devait avoir quatre-vingt ans le coupait. Il frissonna en les observants, son instinct lui disait de les fuir.

-Mingyu, il se tourna vers son hyung, c'est vert on y va.

En se tournant, Mingyu vit qu'effectivement le feu était passé au vert, ils se mirent donc à avancer sur la voie.

Sur le banc, la plus âgé amena sa paire de ciseaux vers le fils.

Une voiture klaxonna.

Mingyu remarqua la voiture qui forçait à toute vitesse sur eux. Tel un taureau enragé fonçant sur l'homme lors d'une corridas.

Les gens leurs crièrent de s'écarter et c'est qu'à ce moment que Wonwoo se rendit compte du danger imminent.

Alors que la voiture allait percuter le plus vieux des deux, Mingyu attrapa son bras et le poussa.

La voiture évita finalement l'ado mais finit sa course dans un lampadaire.

La vieille dame coupa finalement le fils.

Le conducteur était mort sur le coup.

-Tu vas bien hyung ? S'inquiéta Mingyu.
-Heu... oui enfin je crois. Merci.
-De rien, sans raison particulière son regard dériva vers les trois femmes et fut étonné de ne plus les voir, tient elles ne sont plus là.
-De qui tu parles ? Demanda Wonwoo en se redressant et en ramassant ces sacs.

Ils marchèrent jusqu'à le trottoir et c'était qu'à ce moment que Mingyu lui répondit en pointant du doigt le banc.

-Là bas il y avait trois femmes qui tricotaient,  la plus jeune je dirais la vingtaine tissait le fils, la deuxième qui devait avoir la cinquantaine déroulait le fils et enfin la dernière, une octogénaire le coupait. Elles étaient là avant qu'on ne traverse, mais elle ne sont plus là.

Wonwoo pâli, il s'y connaissait plutôt bien en mythes grecs, et trois femmes qui tissaient au moment d'un accident mortel sa avait quand même beaucoup de ressemblances avec les trois moires. Ces trois femmes qui représentaient le destin et la mort.

-O-On devrait se dépêcher de rentrer, proposa-t-il pas très rassuré.
-Pourquoi ? Il y a un problème ?
-Non... mais on a des aliments surgelés sa serait dommage qu'ils soient gâchés non ? Wonwoo était fier de son excuse.
-Tu as raison on y va, approuva le plus grand qui avait retrouvé sa bonne humeur.

Sur le chemin du retour, Wonwoo avait été sur ces gardes ce qui avait intrigué et inquiété Mingyu. Lorsqu'ils entrèrent dans la maison, ils sûrent tout de suite qu'un inconnu était présent dans la demeure. Comment tout simplement car une paire de chaussure d'homme était posé dans l'entrée de la maison et elle n'appartenait ni à Wonwoo ni à son père.

Wonwoo lui fit signe de se taire et ils entrèrent silencieusement dans le salon où ils virent un homme, de dos qui était tranquillement assit sur le fauteuil de l'homme de la maison entrain de siroter son vin dans l'un de ces verres. Wonwoo grimaça car son père adoptif détestait partager et interdisait à quiqu'on que de toucher à CES bouteilles de vins, CES verres à vin et surtout SON fauteuil.

L'homme sembla avoir vu leur présence vu qu'il c'était retourner et leur fit un coucou avant de leur proposer de venir s'asseoir. Les deux acceptèrent tout en restant sur leur gardes. Cet homme était vraiment beau, au point que cela ne semblait pas humain. Ces longs cheveux roux et bouclé le rendait vraiment séduisant, il avait une peau pâle -pas autant que Wonwoo mais pâle quand même- qui était décoré de nombreuses tâches de rousseurs. Il avait de très beaux yeux verts. Il n'était clairement pas coréen mais plutôt européen.

Il portait un costard à losanges verts, des converses blanches et une jolie rolex au poignet. Il ressemblait en tout point à un riche homme d'affaires.

-Comment c'est passer votre matinée les enfants ? Demanda tranquillement l'homme.
-Vous êtes qui ? Que faites-vous chez moi ? Demanda froidement
-Mais quelle façon de parler à son oncle, dit il de façon dramatique.

Un silence s'ensuivit.

-J'ai aucun oncle et encore moins un européen roux et aux yeux verts qui n'a absolument aucune ressemblances avec moi.
-Tiens je ne savais pas que Athéna était fille unique, répondis l'homme avec sarcasme.

Les deux ados se crisperent, cet homme connaissait les dieux et surtout qu'il était un demis-dieux. L'homme souri amusé avant de ce tourner vers Mingyu.

-Vos glaces vont fondre si vous ne vous dépêchez pas de les rangé non ?

Il sembla comprendre qu'on lui demandait de partir et parti avec les sacs ranger.

-Il est plus obéissant que son père c'est impressionnant, rigola l'inconnu.
-Vous savez qui est son père ?
-Évidemment ! Si tu connaissais Arès tu l'aurais tout de suite deviner. C'est le seul dieux qui est aussi musclés et bronzé. Mais tu devait t'en douter non ?
-J'y avais pensé quand j'ai vu ces talents aux combats.
-C'est vrai qu'il a été impressionnant contre le minotaure.
-Sinon vous comptez un jour me dire qui vous êtes  ?
-Tu ne me reconnais pas c'est triste, pleurait-t-il faussement.
-Dites toujours.