La prophétie de la Pythie

Chapitre 71 Des souvenirs d'enfances qui remontent à la surface

-Ce garçon n'a vraiment aucunes manières, commenta Min-Jung avec mépris au garçon, faire pleurer un gosse, eh oh ! Soonyoung tu m'écoutes ?

-Heu... oui je t'écoute tu disais que tu cherchais un album de k-rap ?

-En faites tu m'écoutes pas ! Pourquoi t'étais tant occupé à observer ce naze ?

-Min' parles mieux de lui il ne t'as jamais rien fais, il était trop fatigué pour se disputer surtout que leurs camarades de classe étaient présents, je comprend pas pourquoi tu l'aimes pas.

-Ce mec est trop bizarre et méchant !

-Et bah si tu l'aimes pas ignores et vis ta vie tranquille. Il calcule personne alors si tu l'ignores il fera de même.

Elle ne dit rien de plus de  peur de l'énerver mais elle n'en pensait pas moins. Elle détestait Jihoon de tout son cœur. Pourquoi d'abord parce qu'elle le trouvait insupportable dans sa façon d'être, il était indifférent de tous et ne semblait pas connaître sa place -celle d'orphelin pauvre, elle n'aimait pas non plus le fait que son petit ami tente prenne sa défense à chaque fois. Pour elle un riche ne devait pas s'approcher et tenter de faire ami-ami avec un pauvre orphelin.

Soonyoung soupira puis changea le sujet de discutions et ils restèrent un moment dans la boutique, Soonyoung malgré tout ne pu s'empêcher de penser à son camarade de classe. D'à quel point il était mignon quand il était concentré  en lisant ce qu'il y avait écrit au dos d'un album. Car en différence de d'habitude, il ne fronçait pas les sourcils agacé d'être entourer de gens, il semblait au contraire plutôt apaisé voir même heureux, il souriait même ! Très légèrement certes mais Soonyoung su à l'instant où il l'avait vu sourire discrètement alors qu'il regardait les albums de The Score que cette vision le hanterait à jamais. Et que cette scène ne le laisserait tranquille que le jour où il verrait Jihoon sourire véritablement.

Jihoon de son côté, marchait tranquillement en ville, il s'ennuyait mais il n'avait pas envie de rentrer à l'orphelinat et il n'avait pas non plus envie de déranger son hyung. Même si Jeonghan disait qu'il était le bienvenue quand il voulait chez lui, il n'aimait pas trop aller chez lui d'abord car sa puait la clope mais surtout car il avait peur. Pas peur de Jeonghan en lui même, même plutôt au fait qu'il ne voulait pas tisser trop de liens avec cet étrange garçon pour qu'après il finisse à nouveau seul.

Sans le vouloir, il arriva en face de son ancienne maison, celle où il vivait petit avec sa maman. Il pouvait voir à travers les fenêtres une famille joyeuse qui avait remplacer la sienne: un père qui soulevait sa fille dans les airs, celle-ci rigolait à gorge déployée, une mère les observant avec douceur et amour. Quelques larmes coulèrent le long de ces jours. L'époque où sa mère lui chantait des berceuses en jouant de la guitare, où elle l'amenait jouer au parc et qu'elle le réconfortait quand les enfants se moquaient de sa taille qui déjà à l'époque était en dessous de la moyenne, l'époque où elle était encore de ce monde, où ils ne passaient pas leur temps à l'hôpital. L'époque où les pleurs, les espoirs vains et la solitude n'avaient pas encore remplacer les sourires, la naïveté enfantine et la douceur d'un câlin.

Il essuya rageusement ces larmes, ne supportant pas l'idée de repenser à cette époque si différente de maintenant. Il reprit sa marche, toujours de façon aussi aléatoire, son cerveau trop occupé à essayer d'éloigner ces souvenirs d'antan alors que son cœur lui n'espérait qu'une chose: celle de tenter de ce guérir et de tenter de réconforter Jihoon avec des souvenirs de l'époque où sa vie avait encore un sens, où il souhaitait encore vivre. Il finit par arriver à devant l'appart de Jeonghan. La seule personne qui pouvait lui donner un semblant d'affection. Il toqua à la porte et celle-ci s'ouvrit.

-Hey Jihoonie, faut que je te..., il fut couper par l'invité qui l'enlaça et cacha sa tête contre son torse, hey t'es bien câlin aujourd'hui.

-La ferme, Jeonghan rigola doucement et commença à lui caresser les cheveux, de la même façon qu'une mère le ferait à son fils.

-Allons allons, je rigole.

Jeonghan s'éloigna de lui avant de le tirer vers le canapé, il s'allongea dessus avant de tirer Jihoon sur lui, et l'enlaça. Et celui-ci se laissa faire, trop fragile pour se débattre. Pour la première fois depuis longtemps, très longtemps il ne refusa pas un contact physique.

-Qu'est-ce que tu as Jihoonie, qui t'as fais du mal ? Sa voix était  douce et réconfortante si différente de d'habitude.

-Pourquoi rien ne va dans ma vie ?

-Car la vie est de la merde !

-Mais pourquoi les autres ont l'air d'avoir des vies normales alors que moi...

-T'as une vie à chier ?

-... oui, Jihoon ne tenta pas de le contredire, pourquoi mentir quand c'était exactement ce qui définissait sa vie.

-Car malheureusement tout le monde n'a pas la même chance. Certains ont de la chance et d'autre comme nous... n'en ont pas.

Quelques minutes passèrent tranquillement, Jeonghan caressait les cheveux de son cadet en fredonnant une berceuse, Jihoon se laissa faire, le chat sauvage se laissa se faire traiter comme un chaton docile.

-J'ai passer devant mon ancienne maison, commença Jihoon brisant le silence, les souvenirs que j'avais refouler au fond de moi son ressortie. J'aime pas y pensé car sa me rappelle à quel point ma vie maintenant est douloureuse, il releva la tête pour regarder dans les yeux sont aîné, j'aimerais revenir dans le passé quand ma maman était encore en vie.

-Sa va aller Jihoon, il essuya doucement les larmes de son cadet en lui souriant doucement, tu n'es plus seul je suis là.

Jeonghan ne connaissait rien de l'enfance de Jihoon. Jeonghan ne connaissait rien de l'enfance de Jihoon. Pourtant, ils avaient bien comprit tout les deux qu'ils en avaient autant bavé l'un que l'autre. Ils le surent ce soir de noël où ils s'étaient rencontré, qu'ils resteraient l'un avec l'autre.

-Il faut que je te raconte.

-De ?

-Ce qui m'est arrivé depuis hier soir.