10. la honte

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《Tu es en retard.》Me dit il, avant de se retourner et de pénètrer dans cette pièce que je suppose être le salon.

Hier après l'appel de Vladimir Koscov et la nouvelle de maman, je n'ai pas vraiment dormi de la nuit, tant je réfléchissais à autre moyen de nous en sortir.
La nuit fut près courte bizarrement et au petit matin, après avoir pris une bonne douche pour me changer les idées, je deposai mes bagages devant la porte.

J'appréhendais beaucoup la décision que j'allais prendre car dans les deux cas, j’étais condamné et ça changerait le court de ma vie à tout jamais.

Propriétaire était venu comme à son habitude tôt le matin me demandé  de vider les lieux si je ne payais pas sur le champs.

Biensûr j'avais essayé de négocier et de lui convaincre de me laisser encore un peu de temps mais il était resté ferme et intransigeant.

Il est entré dans ma chambre et constatant mes affaires déjà fait. Il les a mis dehors et referma la porte à clé mais avant de partir il se retourna à mi-chemin et me lança un regard désolé que je ne pu interpréter.

C'était pourtant lui qui me m'étais dehors.

J'ai alors descendu avec peine les marches des escaliers muni de mes deux valises et c'est avec étonnement que j'avais vue un voiture noir garé à quelques mètres de moi.

Quand le chauffeur m'a aperçu, il sorti de son véhicule et s'est approché de moi dans son costume noir.

- Mademoiselle Léna Ivanova?

- Oui c'est moi.

- C'est pour vous si vous acceptez de monter dans la voiture.

Il retira de l'intérieur de sa veste une enveloppe scellé.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Votre prime de participation en tant que sélectionnées. Dit il très sérieusement.

J'étais plutôt surprise car je ne m'attendais pas à le voir d'aussi bon matin, il était à peine neuf heures et j'avais l'impression qu'il m'attendais depuis un moment déjà.

L'enveloppe était volumineux, donc il devait contenir les dix mille euros en liquide.

Je ne savais pas si je devais accepter ou pas puis l'image de mes parents ont traversé mes pensé. Je me suis ensuite souvenu de l'idée que j'avais eu pendant la nuit.

Accepter d'être sélectionnée et tout faire pour être éliminer le plus vite possible.

Là j'aurais au moins gagné cette belle somme d'argent. En plus je serai logé et nourri à ma faim pour une durée limitée, certes courte mais je me contenterai de profiter des quelques instants qui me seront offertes.

Le chauffeur attendait patiemment le visage impassible ma réponse devant moi.

- D'accord. Je tendis les mains vers lui.

Il me donna l'enveloppe remplie de billets et se chargea de mettre mes bagages dans la voiture.

- J'aimerais d'abord m'arrêter quelques part s'il vous plaît. Je demandais

Et il se contenta juste de hocher la tête.

Il m'a conduit dans une banque où j'ai fait un dépôt dans le compte de mon père que je connaissais par cœur car c'est moi qui me chargeais de faire ses retraits d'argents et bien d'autres activités.

Puis je suis allée dans un centre d'appels téléphoniques pour informer mes parents de mon absence et Biensûr, maman n'a pas arrêté de me poser de tas de questions que j'ai su esquiver.

Tout ce qu'ils devaient savoir c'est que je m'absentais pour pas très longtemps car j'avais trouvé un  boulot. J'ai également informé mes parents pour le dépôt avant de leurs dire que je leur rappelerais plus tard avant de raccrocher.

C'est donc le coeur tranquille que j'étais une fois de plus monter dans cette voiture noir qui m'a mené tout droit ici.

La façade de la maison est grandiose, impressionnante. Je n'arrive toujours pas à croire que c'est ici que je vivrais.

Être riche à vraiment des avantages.

Je reste sous le choc devant l'entrée de cette maison quand je l'aperçoit adossé de manière nonchalante les bras croisés.

C'est yeux n'ont cessé de me transpercer comme des aiguilles et sa simple phrase avant son départ me trouve qu'il sait parfaitement qui je suis et qu'il ne m'a pas oublié.

Je ne suis pas venue avec l'esprit rebelle mais me dire qu'il m'en veux facilitera peut être mon depart.

Je pénètre dans cette où quelques secondes plus tôt il est entré et comme je l'avais imaginé, un grand salon digne d'une maison de stars m'accueille. Tout est anormalement proportionnellement trop grand dans cette pièce. Plusieurs canapés, une grande télé, tout dans un goût trop luxueux que je ne saurais nommée.

Dimitri est assis sur un tabouret haut entrain de...de manger. Une cuisine tout équipée lui fassant face.

C'est une cuisine américaine équipée de la dernière technologie et vachement énorme.

Son dos  large et carré se contracte à chaque mouvement de sa fourchette. Son t-shirt blanc ne laisse pas beaucoup d'imagination aux puissants muscles ferment qu'il possède.

- Tu comptes encore m'espionner longtemps. Dit il sans se retourner

- Non... je ...

Mais c'est à le moment qu'à  choisi mon ventre pour se manifester.

La honte.

Je n'ai rien mangé depuis hier et faut avouer que l'odeur qui se dégage de son plat est vachement à lechant.

Il se lève et serre un plat qu'il dépose juste à côté du sien.

- Viens manger et après il va falloir qu'on parle. Il dit ces derniers mots en me lançant un regard et je comprends que je dois obéir.

Enceinte de luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant