18. Tu ne me laisse pas le choix

6.4K 591 18
                                    

Un dernier coup de chiffon et le dernier plat est enfin propre et rangé. La serviette posé sur mon épaule, je souffle en m'adossant sur le plan de travail le regard dans le vide. Il est pratiquement vingt trois heures, et tout le monde est partie dormir après le repas. Je tombe littéralement de sommeil après avoir tout nettoyer seul.

Heureusement que la machine à laver existe, sinon je n'aurai jamais fini. La cuisine est propre et la table à manger nettoyer, je peux enfin me reposer. Je me dirige vers la porte de service pour rejoindre ma chambre quand quelqu'un m'arrête.

- Où compte tu aller comme ça ?

Je reconnais cette voix. Je me retourne et tombe sur un regard percant. je ne l'ai même pas senti approcher, la dernière fois que je l'ai vu, il s'éloignait après le repas accompagné d'Irina.

Je me rappelle d'elle, c'est la première fille à m'avoir adressé la parole lors de la sélection. Elle semble m'avoir complètement oublier on dirait.

Il se rapproche encore plus de moi, les mains croisés sur son torse que je sais maintenant ferme et puissant.

- Il me semble que tu as oublié quelque chose?

Je le regarde ne comprends pas où il veux en venir.

- Je ne crois pas. Dis je sûr de moi

- OK suis moi.

- J'ai...

Un seul regard de sa part me fais comprendre que je devrais l'obéir.

Il me dirige vers les escaliers et une fois en haut nous nous dirigions vers le couloir ouest. Après avoir marché quelques secondes, le bazar de sa chambre me reviens à  l'esprit et je m'arrête...

- Tu n'as même pas intérêt à faire un pas en arrière. Dit il sans me lancer un regard. Il s'est également arrêté de marcher.

Tout doucement je mets un pieds derrière moi, prête à fuir quand dans une rapidité extrême qui me surprend beaucoup, il se place devant moi.

J'ouvre grand les yeux.

- Qu'est-ce que...

Il fait un pas, puis deux vers moi et je me retrouve coincé au mur à force de reculer pour l'échapper. Sans tarder, il positionne ses mains au dessus de ma et se baisse pour être à ma hauteur sans me lâcher du regard.

Je lève la tête pour le regarde.

- Je n'entrerai pas dans cette chambre. Je lui préviens.

- Oh que si, tu vas entrer et arranger tout ton désordre, même si pour ça, tu devras passer toute la nuit avec moi.

- Je ne veux pas, tout est de votre faute.

Son regard est si perçant.

- Vois tu ça ne m'intéresse pas, tu vas juste faire ce que je te demande

- Non. Dis je déterminé.

Ses yeux se mettent à briller d'une lueur mystérieuse et il se recule légèrement de moi.

Je souffle de satisfaction d'avoir peut être eu gain de cause, j'étais déjà très, mais très mal à l'aise de le sentir si proche de lui, je pouvais sentir sa respiration.

J'arrange mal à l'aise ma longue robe à motif que je porte, je m'étais douché puis échanger après mettre retrouve à quatre patte devant une horde de filles.

Je fais un pas en arrière prête à retrousser chemin quant je l'entend dire.

- Tu ne me laisse donc pas le choix.

Il se rapproche une nouvelle fois de moi et sans que je ne comprenne ce qui se passe, je me retrouve perché sur son épaule.

- Qu'est-ce ce que vous faites, arrêtez j'ai les vertiges, j'ai peur du vide.

- C’est normal avec la taille de nain

- Qu'est-ce que vous racontez? Je lui tape dessus. Je veux descendre. Faites moi descendre. Je cris.

- T'inquiète pas tu vas descendre.

Quelques secondes après une porte s'ouvre et je suis déposée au sol.

- Maintenant, tu vas faire le pourquoi tu es là. Tranche t'il.

- Au dernier nouvelle, vous aviez besoin d'une mère porteuse pas d'une domestique.

- Considère que tu es éliminé d'office des potentiels candidates.

Je croise les bras et le regarde sérieusement.

- Donc je n'ai pas besoin de signer votre soit disant contrat ?

Il se rapproche de moi.

- N'essaie même pas de jouer à la plus maligne, je le veux pour demain avant dix heures et signé.

- Mais...

- Maintenant au travail.

Il se retourne et sort de la pièce en prenant bien soin de m'enfermer à clé.

- Aaaaaaah. Je cris et me retourne

Je regarde sa Chambre et je n'ai vraiment pas envie de l'arranger. En plus j'ai super sommeil.

Mais le problème est que si je ne l'arrange pas, il ne me fera pas sortir d'ici.

Une nouvelle fois, je prends sur moi et commence à plier les vêtements éparpillés au sol.

Je remet les canapés à leur place et vient le tour du lit. Je retire les draps sale et les remplace par ceux propres.

Je m'assois sur le lit et attends qu'il ouvre et le sommeil m'attrape, alors je decide de me coucher quelques minutes.

Je me réveille fermement enlacer dans des bras fort et chaude.

Où suis je.

La brume du sommeil dissiper, je me lève en sursaut et me retrouve  étaler au sol.

J'allume la lampe de chevet et Dimitri se trouve allongés sur le lit le torse nu.

Oh mon dieu, qu'est ce que je fais ici.

Je ne porte plus mes chaussures. Je les regarde au sol et les attrapent de mes doigts avant de me diriger comme une voleuse vers la porte.

Je me retourne une dernière fois pour me rassurer qu'il dort toujours et oui.

Mais pourquoi ne m'a t'il pas réveillé?

Je sors et quand je m'apprête à descendre les escaliers, je vois une fille monté un verre d'eau à main.

Elle s'arrête et me regarde. Je fais mine de l'ignorer et descend les escaliers.

C'est officiel je suis dans la merde.

Enceinte de luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant