46. Excuse

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Ça fait déjà deux semaines que Nikolaï et moi, ne nous parlons pas. Il ne rentre tard chaque soir et on ne le voit même plus pour le dinner.

C'est très dure. C'est mon mari.

Je suis consciente que je suis en tort, que je ne devrais pas lui refuser ça. Je comprends pleinement qu'il veut avoir son propre enfant.

Son sang.

Ça fait déjà cinq ans, ça n'a pas être facile pour lui.

Nous sommes vendredi. Je suis entrain de faire le repas, quand j'entends la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer.

Il rentre beaucoup plus tôt que d'habitude.

Bizarre.

- Léna ? Je l'entend crier depuis la porte d'entrée.

- À la cuisine.

Il s'avance un peu et il m'aperçoit entrain de découper les tomates. Il se rapproche de moi et déposant sa mallette sur une des chaises du salon.

- Il y'a un soucie? Je le regarde perplexe

- Non, c'est juste que.... Le petit est où?

- Il se repose dans sa chambre, pourquoi ?

Il s'avance vers moi, se place derrière moi et m'entoure de ses bras. Mon dos entre en contact avec son ventre et ma tête avec son torse.

- Je suis tellement désolé mon amour, je ne devais pas te parler de la sorte, je ne suis qu'un crétins.

- Je suis aussi désolée, j'ai beaucoup réfléchi à ce qu'on s'est dit la dernière fois et tu as raison. Faisons un autre enfant.

Une rangée de dents apparaît et un sourire radieux m'accueille. Il est beau, je revois enfin l'homme que j'ai toujours connu, l'homme que j'ai épousé. Ça me faisait tellement mal de ne pas savoir où il passait ses soirées.

Nikolaï est un homme bon, qui ne mérite pas ce que je voulais faire.

J'ai été égoïste à ne penser qu'à moi.
Il a été patient avec moi. Et même si je ne l'aime pas comme il le mérite, je peux au moins lui offrir ça.

Son enfant à lui.

J'ai beaucoup réfléchi et j'imagine que bien qu'il aime beaucoup Alekseï, il se rend compte que ce n'est pas son sang.

- Merci merci merci mon amour. Il me fait plein de bisou sur le cou et je ris. Tu ne le regretteras pas.

Je me retourne et envoie mes bras sur ses épaules et l'embrasse chastement.

Je n'arrive pas à me donner pleinement à lui, peut-être je suis juste coincée.

Mais je sais que je ne suis pas totalement moi. Ça semble le convenir puisqu'il ne s'est jamais plaind.

Une odeur vient taquiner mes narines quand je m'écarte doucement de lui

- Tu as changé de parfum ?

- Non pourquoi.

- Tu sens une odeur bizarre. Je rapproche une nouvelle fois mes narines de son cou pour mieux humer l'odeur. Ça c'est le parfum d'une femme. Je fronce les sourcils.

Pas que je doute de lui, j'entends juste une explications de sa part.

- Ah oui, ça doit être ma secrétaire. Je le regarde pour qu'il continue son explication. Tu te rappelle je t'avais parlé que j'avais une affaire qui me préoccupais? Je hoche la tête, comment  oublier, c'est là que nos problèmes à commencer.
Alors c'était un appel d'offre et je l'ai remporté aujourd'hui. J'étais avec Alice et elle s'est jeté sur moi pour me féliciter tellement elle était contente. Mais rassure toi, elle a été directement remis à sa place par mes soin

- Hum j'espère bien. Elle s'appelle Alice?

- Ne parlons plus d'elle. Sinon qu'est-ce que tu nous prépare de bon? En regardant derrière moi.

- Des lasagnes, en tout cas je comprends pourquoi tu es d'aussi bonne humeur aujourd'hui.

Il me fait une bise sur le front et s'éloigne.

-  Je vais prendre une douche, j'arrive.

- D'accord, s'il te plait tu peux signer l'autorisation d'Alek. C'est pour Samedi prochain il a l'anniversaire de sa camarade et ses parents ont besoin de l'autorisation de chaque parent d'enfants pour venir les chercher en voiture, d'après ce que j'ai compris, il faut aussi mettre notre adresse.

- C'est où ?

- Sur la table au salon. Il voulait t'en parler depuis mais tu rentrais tard.

Il prend le Billet et lit

- Ça de passe dans une salle de jeux qui sera privatisé il paraît. Je continue.

- Galina Petrova. Tu as déjà rencontré ses parents?

- Non, jamais.

Petrova sont des noms de famille très rependu comme les Ivanova en Russie.

- Ok mais rassure toi que ce sont des gens bien avant. Il signe et part.

Nous sommes à table et Alek n'arrête pas de me regarder.

- C'est bon parle.

- Tu as déjà signé mon invitation maman?

- Oui ton père la fait.

- Super, merci papa.

- De rien mon grand.

- Hum en parlant d'invitation, Léna demain l'entreprise organise un gala de bienvenue aux nouveaux membres et au nouveau directeur.

- Et tu voudrais que je t'accompagne?

- Oh non c'est uniquement réservé au personnel de l'entreprise, ça sera un truc forcément ennuyeux avec plein de discours.

- D'accord.

- Je voulais juste te prévenir que je risque de rentrer très tard.

- Tu sais je commence déjà à m'habituer hein.

- Je suis tellement désolé mon cœur après demain j'arrête. C'est cet appel f'offre qui m'a pris tout mon temps, mais l'entreprise z gagné plusieurs millions heureusement.

Il se lève

- Où tu vas? Je demande

- Je reviens.

Quelques secondes après, il vient avec une boîte, s'assoit sur la table et la glisse près de moi.

- C'est pour toi

- C'est quoi?

- Ouvre.

Je dépose ma fourchette et attrape la grande boîte, c'est un coffret en velour noir très chic.

Je l'ouvre et à l'intérieur se trouve un magnifique ensemble chaîne boucle. Elle est en or avec des petits diamants.

- waouh c'est trop, elle est magnifique.

- C'est pour me faire pardonner pour ces deux dernières semaines.

Je le regarde et sourit.

- Tu n'avais pas besoin, je t'avais déjà pardonné.

- Je sais, mais j'aime faire plaisir à ma femme. Tu en auras encore plus quand tu seras enceinte.

Je ne dis rien et sourit tout simplement.

Un enfant

Est ce que je suis vraiment prêt? Oui je veux avoir plusieurs enfants mais je veux aussi une indépendance financière. Je viens à peine de commencer après six long années à la maison.

Je veux juste qu'il me donne encore un an, juste un an.

Mais, il est déterminé avec son bébé.

J'espère qu'il ne m'en voudra pas trop si un jour il apprend que je vais continuer à prendre la pilule.

Enceinte de luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant