La route a été longue, très longue mais me voilà enfin à Glazov, devant la maison de mes parents. Petite, chaleureuse, elle m'a tant manqué.
Je regrette presque de l'avoir quitté.
Nous nous sommes arrêtés à plusieurs reprises pendant le trajet et j'ai pu revêtir des vêtements descentes dans une petite chambre d'un motel.
Le chauffeur, un homme plutôt charmant de la trentaine, m'aide à sortir mes affaires du couvre et me dit un aurevoir de la tête.
Je regarde les maisons aux alentours et rien n'a changé en quatre mois d'absence. Je souffle un bon moment et décide enfin d'entrer. La porte est ouverte, mes parents doivent être à la maison plusque mon père à perdu son boulot.
Ma mère étant femme d'entretien quitte la maison à cinq heure pour tout nettoyer et revenir à sept heures trente minutes.
Il est déjà neuf heures, j'ouvre la porte qui mène directement au salon et la première chose qui m'accueille c'est l'odeur alléchante du pain grillé.
Ils doivent être à la cuisine entrain de prendre leur petits déjeuner.
C'est l'espace préféré de maman et de moi aussi à vrai dire. Je passais toute mes journées à la cuisine à la villa même pour rien. Je m'asseyai juste et observais les filles défilés.
C'est l'endroit où j'ai passé le plus de temps dans ma vie après ma chambre.
- Tu as encore chauffé l'eau trop chaude Bernarda.
C'est le prénom de ma mère mais elle le déteste. Elle préfère qu'on l'appelle par son deuxième prénom Sophie. Mon père a pour habitude de la charier avec quand elle fait un truc qui ne lui plaît pas.
- Après trente cinq ans de mariage tu continue de faire exprès, la prochaine fois c'est ta nourriture que je brûle.
- Bernarda, ma chère Bernarda.
J'ai envie de rire, mais je me retiens pour ne pas recevoir un coup de chiffon de maman.
Je jette un coup d'œil à l'intérieur de la cuisine.
- Maman, papa ?
Les deux se retournent et quand ma mère me vois. Elle se rapproche de moi un grand sourire au lèvre en ouvrant ses bras.
- Moya devushka (ma fille). Elle me serre fort dans ses bras et je me sens enfin revivre. Tu m'as tellement manqué.
- Toi aussi maman.
Mon père passe devant moi et m'ignore complètement en sortant de la cuisine sa tasse en main.
- Qu'est-ce que papa...
- Laisse ce vieux grognon tranquille. Dis moi, tu as fait bon voyage? Raconte moi tout.
- Maman je suis tellement fatiguée. Tu me laisse me reposer après je te raconte tout?
- Oui ma princesse, ta chambre est déjà faite.
- Tu savais que je revenais? Je demande surprise.
- Tu as raison, on en reparle plus tard.
Je me dirige vers ma chambre et effectivement ma chambre sent encore un léger parfum d'eau de colonnes. Maman adore l'odeur de l'avoine.
Je me couche et essaie d'oublier tout ce qui s'est passé ces quatre derniers mois dans ma vie.
Mais surtout j'essaie d'oublier ce regard froid mais envoûtant.
Je revois encore les lèvres douces et chaudes apprivoisé les miennes avec gourmandise, de ses caresses sur tout mon corps.Je souffle espérant pouvoir tout effacer comme si je n'ai jamais quitté cette maison.
Je m'endors le coeur léger d'avoir enfin retrouvé ma famille.
Moscou n'était décidément pas une fille pour moi.
Je me fais réveiller par des bruits de voix en bas. Je me lève et ouvre doucement ma porte.
C'est mon père qui est entrain de bavarder.
- Thibault arrête, tu risque de la réveiller.
- Mais qu'elle se réveille et dégage de ma maison, je n'ai pas éduqué ma fille a être prostituée et prête à vendre son corps pour de l'argent.
Je descend doucement les escaliers et trouve mon père debout au salon entrain de bavarder sur ma mère.
- La voilà.
Il se rapproche de moi et me lance une grosse enveloppe
- récupére ton argent sale, ta mère et moi n'avons pas besoin de ça, nous sommes des gens honnête et fier nous.
Je regarde ma mère ne comprennant pas ce qui se passe.
- Nous t'avons vue dans le journal ma, tout le monde dans le quartier ne parle que de toi et de cette compétition.
J'ouvre grand les yeux et une larme tombe.
- Ça ne sert à rien de pleurer, ce n'est pas la fille que j'ai élevé qui reconnaît devant la toute la Russie avoir couché avec un milliardaire pour de l'argent. Honte sur nous. Qu'est ce que ton frère dirait de tout cela hein. Gronde mon père
- Pa...
- Tais-toi. Je ne veux te voir dans ma maison, je pense avoir été assez patient tes bagages sont toujours devant la porte
Au même moment la porte s'ouvre sur Nikolaï qui semble surpris de me voir.
- Bonsoir Léna.
Je ne le réponds, encore sous le choque de ce que je viens d'apprendre. Ils sont au cou de tout, de l'article.
En même temps nous ne sommes que mardi. J'ai fait deux jours de route.
- Ah Nikolaï, merci d'être venu. S'empresse de dire ma mère.
- Bonsoir Sophie. Dit il.
- Papa écoute... Je commence mais il me coupe.
- Je t'ai dit dégagé de ma maison, je n'accueille pas des prostituées. Pourquoi tu es rentré hein, le milliardaires ne voulait plus de toi? Qu'est-ce ce tu croyais, nous sommes des gens pauvres et tu as vendu la seule chose qui te restais pour de l'argent.
Il sort de la maison énervé.
Je pleure de plus en plus car je sais pertinemment qu'il a raison. J'aurais dû refuser l'offre dès le début et rentrer à la maison. Mais j'ai été aveuglé par l'argent.
- Nikolaï s'il te plaît ramène là chez toi, Thibault n'est pas d'humeur maintenant. Prend soin d'elle je te fais confiance.
- Comptez sur moi, madame Ivanova.
- Ma chérie, pars, je vais essayer de calmer ton père. Je t'appelle demain compris?
J'essuie mes larmes, et tire mes narines et hochant la tête.
- Léna viens.
Il se rapproche de moi et je pleure dans ses bras. Il me fait tellement penser à mon grand frère.
Comment je vais faire maintenant sans mon père.
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Enceinte de lui
RomanceConnaissez vous le concept de mère porteuse ? Le milliardaire Dimitri Petrov est un homme d'une beauté froide qui ne croit plus en l'amour depuis bien des années. Malheureusement le temps passe et l'âge avance, maintenant âgé de trente cinq ans, il...