12. Adorable

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La commissure de mes lèvres s'étire d'un léger sourire, je l'observe et savoure chacune de ses expressions. La voir se débattre et s'empêcher d'exploser contre moi est assez jouissif, pourtant c'est d'un ton dur et le regard sévère que lui met en garde pour ces prochains agissements.

- Ça ne sera que plus intéressant. Mais sache que, un seul faux pas de ta part et tu en subiras de lourd conséquence. Et inconsciemment je lui lance. Bienvenue en enfer chaton.

Son comportement depuis le premier jour me fais penser à celui d'un chaton, elle griffe mais ne mord pas, pourtant elle subira toujours les conséquences.
Elle se veut intrépide et son caractère me plaît mais il en reste qu'elle doit connaître sa place.

Je sors de la pièce et me dirige vers les escaliers pour rejoindre ma chambre. Les femmes qui ont essayé il y'a des années, par leurs comportements de retenir mon attention, ont toutes échoués.

Elle

Elle ne fait rien pourtant, je la retiens déjà prisonnière de mon manoir.

Léna possède cette audace, qui je crains fort, ne lui serve à rien ici car je serai toujours là pour la rappeler le pourquoi de sa présence. Cependant le fait de la savoir si près et à ma merci me stimule et me procure une réelle satisfaction.

Je ne saurais pourquoi.

Cette fille me fais ressentir des émotions contradictoires quand je suis en sa présence et même dans mes pensés et je déteste ça.

Je décide pour m'occuper de travailler sur les dossiers qui se trouve dans mon ordinateur. Je le retire de son sac que j'avais posé sur le lit près de mon téléphone et à peine allumé, La machine me signal que j'ai un appelle vidéo en cours, c'est Vladimir.

Je m'installe confortablement sur le canapé qui ce trouve dans un coin de la pièce et décroche, imaginant déjà la raison de son appel.

- Je désespérais déjà mais te connaissant je savais que tu allais te décider à travailler, tu es un maniaque toi.

- Bonsoir Vladimir.

- Ouais ouais pourquoi tu ne décroche pas à ton téléphone.

- Il est sur silencieux. J'avais besoin d'un peu de tranquillité et de prendre du temps pour bien m'installer.

- Alors comment tu trouve le manoir, pardon la villa?

Je souffle voyant son mauvais jeux d'acteur. Il est encore dans son bureau en entreprise. Il est debout et joue avec sa balle de tennis. Je lui lance un regard pour lui signifier d'aller droit au but.

- C'est bon, c'est bon. Alors elle est venue? Elle est comment?

- Qui? Je fais mine d'ignorer de qui il veut parler. Vladimir aime bien être au courant de tout.

- Dimitri!

- Oui elle est venue et comment ça elle est comment? Tu la connais, elle est venue fidèle à elle même.

- Ah je pensais qu'elle allait se mettre en bombe, tu sais, pour essayer de se faire pardonner pour la dernière fois.

Il me fait un jeu de sourcil pitoyable

- Tu vois décidément trop de film. Dis je sérieusement.

- En même temps, elle ne ressemble pas à une de ces artistes qui sont prêtes à tout pour te séduire. Je peux espérer que tu l'es bien accueilli?

Je me rappelle de son gros jeans bleu délavé déchirure au genou et de son haut ample qu'elle portait quand elle est entrée toute émerveillé comme si elle voulait cacher à tout pris son corps dans ses gros habits et ses baskets.

- Biensur, tu me connais. Dis je innocemment avec désinvolture, comme si c'était une évidence.

Il plisse les yeux et me regarde intensément mais mon visage s'exprime rien à part la lassitude alors il abandonne assez rapidement et souffle.

- Je suis obligé de te croire, pas vrai? Dimanche je serai là-bas pour la première cérémonie avec ce que tu m'as demandé et me rassurer qu'elle est encore en vie.

- Tu exagére, et pourquoi tu t'inquiètes autant pour cette fille? Dis je de manière sceptique, je n'aime pas ce que j'entends.

- Pour rien, je la trouve adorable.

- OK. J'ai du travail. Je raccroche.

Comment ça il l'a trouve adorable? Décidément je n'aime pas ce que je viens d'entendre.

Je decide de me concentrer sur le travail que je vais effectuer.

Quand je ferme mon ordinateur, il fait déjà noir dehors, je récupère mon téléphone et constate qu'il est déjà dix heures trente passées. Je décide de descendre pour me prendre quelques à grignoter quand je constate que la table à manger est faite et un repas servi.

- Je vous attendais. Me dit elle assise à une chaise.
Elle ne porte plus les même vêtements de son arrivée, ça semble être une robe.

Sa valise qui a disparu de la porte d'entrée me prouve qu'elle a occupé une des chambres d'employer qui se trouve derrière la maison.

Heureusement que l'angle gauche de mon balcon à une vue imprenable sur cette petite maison.

Je suis assez surpris qu'elle est faite la cuisine, je ne savais pas qu'elle allait le faire après notre petite conversation de cette après midi.

Je ne la comprends pas.

Voyant mon regard sur elle, elle se décide enfin de parler en se raclant la gorge.

- Arrêtez de me dévisager s'il vous plaît, vous me mettez mal à l'aise. Le son de sa voix est remplie de confiance. Je sais à quoi vous penser, la nourriture n'est pas empoisonné et une dernière chose, j'aime cuisiner, alors pour moi c'est tout sauf une corvée.

Je m'approche et prend place sur la chaise au bout de la table où elle a disposé un plat, une cuillère, une fourchette et un couteau.

- Je ne connais rien sur vos affaires de couverts. Dit elle doucement gêné.

- Ça ira.

Elle avait fait plein de plats différents, qu'est ce que tout cela signifie.

- Je ne savais pas ce que vous aimez alors je me suis permise de faire quelques plats supplémentaire.

Cherche t'elle à me séduire? En passant par la nourriture?

- Et en quelle honneur tout ça? Je demande finalement.

- Mais pour vous remercier voyons. Vous m'empêcher de dormir à la rue, puis de dormir avec des filles que je doute que j'apprécierais la compagnie, puis vous me logez dans une maison à moi toute seule et me nourrissez gratuitement. Dit elle en souriant en coin.

Elle veut me faire comprendre que mes paroles ne l'on nullement touché. Et c'est ça façon subtile de me le démontrer.

- En plus la maison est magnifique. Termine t'elle.

Elle est plus intéressante que je le pensais finalement.

- Ravi que cela te plaise, mais ne prend pas trop tes aises, tu risque d'être éliminer d'un moment à l'autre. Dis je en la regardant droit dans les yeux.

- Je n'attend que ça. Dit elle en imitant mon geste.

Nous nous fixons quelques secondes avant que je décide de me servir un de ses plats qui est par ailleurs très bon. Nous mangeons en silence. Je ne peux m'empêcher pendant le repas de la regarder discrètement.

Elle est tellement naturel dans ses gestes, que s'en devient captivant. La majorité des filles devant ma présence aurait tout fait pour bien se comporter mais elle, elle s'en fiche.

On dirait qu'elle mange avec son coeur et sans fou de prendre du poids ou non.

Pourtant quand on la regarde, on pourrait penser qu'elle fait de la taille tellement elle mince. Seul les courbes de son corps ressortent sa féminité.

J'ai bien compris plus tôt dans la journée qu'elle mourrait littéralement de faim, quand elle mangeait avec tellement d'appétit.

Je l'observe encore et un petit sourire apparaît et disparaît très rapidement de mon visage.

Enceinte de luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant