Enceinte de lui

29. Mon rituel

J'ai fait de la merde.

Oui je le reconnais.

Il n'y a pas d'autres mots pour traduire ce qui s'est passée mercredi dernier au restaurant.

Pourtant la soirée avait bien commencé, puis je ne suis mis à imaginer Léna à la place de cette fille, qu'elle genre de soirée on aurait pu passer loin de la maison, loin des filles.

Alors pour me convaincre que ce n'était juste qu'une obsession, que je ne ressentais rien pour elle. J'ai embrassé celle qui me faisait des avances depuis le début la soirée dans sa robe rouge ultra sexy.

Dans quelques heures, aura lieu la cérémonie d'élimination. Vladimir doit venir me remettre les Tétines et me faire le compte rendu des réunions et de l'avancement des travaux du super marché que je compte ouvrir à New-York,  plus précisément à Brookling mais c'est à Manathan que mon enfant verra le jour, loin des flash des paparazzi.

Je possède une maison là-bas, et je profiterai de ma présence pour signer un important contrat avec la O'CONNOR Corporation. Son PDG est un vieux ami à moi.

Si à notre rencontre Léna faisait parfois mine de m'ignorer, depuis qu'elle sait que j'ai embrassé Anastasia, je n'existe plus. Pour moi ça ne veut dire qu'une chose, je lui plaît autant qu'elle me plaît.

C'est déjà une bonne chose même  si c'est trop tard.

Elle me regarde avec indifférence et évite de se retrouver dans la même pièce que moi, plus de cinq minutes.

Je n'aime pas ça.

Quand j'entre à la cuisine pour prendre une bouteille d'eau, elle sort et fait mine de classer les chaises hautes pour ne pas être proche de moi où me toucher

Ça commence sérieusement à me gonfler, j'ai l'impression que je ne vais pas tenir encore longtemps.

Le seul moment où je peux profiter de sa vue et de son corps tout entier c'est le matin.

Je me suis rendu compte un matin que de mon balcon côté ouest où je regarde souvent mon  jardin, je pouvais voir uniquement l'intérieur de la chambre qu'elle avait choisi à partir de la fenêtre.

Chaque matin elle l'ouvre et respire un boule d'air avant de ce déshabiller nu pour prendre sa douche. Mes sens sont alors en l'alerte et mon corps est ébullition. Depuis Vendredi que je l'ai surpris sans le vouloir, c'est devenu mon rituel de l'espionner comme un vieux pervers en manque.

Je reconnais être effectivement en manque car je n'arrive plus à me contrôler quand je la vois ainsi et c'est une douche bien froide qui m'attend.

Anastasia elle, s'impose de plus en plus parmi les filles. Elle rappelle à qui veut l'entendre, qu'elle est la première à m'avoir embrassé donc, en tête de course.

Si seulement elle savait.

Je sais que c’était une terrible erreur surtout que j'avais déjà goûter aux lèvres de Léna mais j'en avais besoin pour me la sortir de mes pensées.

Alors quand elle s'est rapprochée de moi soit disant pour me dire un truc à l'oreille alors que nous étions seuls, j'ai attrapé sa machoire et j'ai déposé sur ses lèvres un baiser qui se voulait sensuel mais malheureusement elle fut la seule en avoir eu du plaisir car ça a été un échec total pour moi.

Elle n'avait pas la douceur de Léna, ce petit goût sucrée qui te dis de prendre encore, toujours plus

J'ai bien vue qu'elle a apprécié l'échange mais pour moi ce n'était pas ce que j'espérais.

Au contraire, au lieu de m'éloigner de Léna, mon envie d'elle, de l'avoir sous mon corps n'a fait que s'accroître ces derniers jours sans oublier cette vision matinal qui à pour unique but de me faire regretter tout ce que j'ai pu dire sur son physique.