68. Accord

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Thibault se trouve en face de moi, j'ai sorti une bouteille de liqueur voyant que Léna tarde a venir. Je l'ai déposé sur la table avec deux verre.

C'est un homme assez imposant par sa taille et sa corpulence. Il est aussi grand que moi. Léna a pris la taille de sa mère.

Il me regarde d'un air sévère, pourtant il doit s'en douter que je ne ressens aucune peur ou crainte vis à vis de lui.

- Vous venez de retirer ma fille de son mariage. Commence t'il.

- Un mariage qui ne devait pas avoir lieu. Je réponds.

- Tout ça est uniquement de votre faute si elle s'est retrouvé marier à cet homme. Elle l'a toujours repoussé même quand moi même  je l'en ai parlé, nous avons été très surpris de la nouvelle. Mais Nikolaï c'était un gentil garçon alors nous avons vite accepté.

Biensûr que c'est de ma faute et je le reconnais, c'est le pourquoi je ne laisserai plus Léna m'échapper.

- Je reconnais que ce qui s'est passé lors de la compétition ne devait pas se produire, mais Thibault je ne regrette rien si aujourd'hui je peux être avec votre fille et mon fils. J'ai quarante un ans et ce que je vis avec elle, est loin d'être de la rigolade.

- Je suis uniquement là pour me rassurer que ma fille est entre de bonne mains, je suis déjà vieux et j'ai déjà fait ma vie alors est-ce devant moi vous allez tenir parole sinon je prends ma fille et dès maintenant nous rentrons à Glazov?

En tant que père je peux comprendre son inquiétude, c'est le pourquoi je me redresse et le regarde droit dans les yeux, il ne veut pas juste d'une simple amourache mais du concret.

- Léna sera ma femme dans les plus bref délais et je m'engage devant vous à prendre soin d'elle. Elle est tout ce que j'ai toujours recherché.

Il me regarde un long moment

- Bien, j'ai desormais votre parole que je laisse ma fille en sécurité, on boit cette bouteille ou bien?

Je souris

- Biensur.

Je nous serre deux verres et on se met à boire quand la porte s'ouvre sur elle.

- J'ai oublié, vos cafés. Dit elle gêné

- Je suis sûr que c'est Bernarda qui te racontais encore des histoires. Dit son père.

Elle sourit et dépose les cafés. Nos mains se touchent quand elle me tend le mien et elle baisse directement la tête.

Elle est encore capable d'être gêné après la nuit folle que l'on a passé.

- Merci mon amour. Je dis

Ce qui la fait sortir rapidement du bureau par gêne. Je suppose que tant qu'on se sera officiellement ensemble, elle sera toujours autant mal à l'aise devant ses parents.

On continue de parler d'affaires et il me raconte comment après son renvoi précipité, il a su se relever et la chance la sourit. Il me parle de son prêt à la banque et de sa petite quincaillerie qui marche plutôt bien.

Il en parle avec beaucoup de fierté.

C'est un homme très fier. Alors je lui propose un investissement. Je lui explique qu'étant un homme d'affaire je suis toujours intéressés par les petites entreprises à l'avenir prometteuses et que ça n'a rien avoir avec sa fille ( biensur qu'elle est évidemment le centre de tout).

Après plusieurs négociations a essayé de le convaincre. Il cède enfin.

Ce qui est déjà une bonne chose. Désormais ils font partir de ma famille et je dois prendre soin d'eux même s'ils ne manquent de rien.

Enceinte de luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant