80. Anémie

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Le chemin pour la maison s'est faite dans le calme totale, encore une fois Dimitri a roulé doucement en faisant très attention aux dos dannes placés sur la route

Arrivée à la maison, il m'a porté pour me déposer jusqu'à dans notre chambre, sur le lit et a enlevé mes chaussures et mon manteau.

Je l'ai regardé faire sans rien dire jusqu'au moment où il s'apprête à sortir de la chambre.

- Non, ne part pas.

Il se retourne et s'approche de moi.

- Tout ces derniers jours, tu me retiens plus que tu m'éloigne, dois je comprendre que tu n'es plus fâché contre moi comme tu essaie de me faire croire? Il arque un sourcil pendant que je rougis.

- Je ne sais pas, tout ce que je sais c'est que ta présence me fais tu bien, tu m'apaise monsieur Petrov.

- Ah ouais, donc avant ma présence te faisais du mal?

- Biensur que non, c'est juste que t'en vouloir m'a permis de moins culpabilité de t'avoir épousé et de t'aimer.

- Tu regrette de m'avoir épousé mi amor ?

Je ne savais pas que ça pouvait être si sexy de l'entendre parler une notre langue pourtant je sais qu'il en parle ce sont ses obligations de PDG.

- Non. Je rougis. Tu sais, si je voulais vivre seule de base c'était pour me donner bonne conscience. J'ai l'impression que le fait de t'aimer soit malsain.

- Ne raconte pas de sottise.

- Regarde tout ce que tu as fait, ce qui c'est passé, mais quand je te regarde comme maintenant, je n'arrive pas à te détester.

- Et si je te dis que c'est moi qui ais accordé le prêt à ton père quand je me suis rendu compte que j'aurais dû trouver d'autres moyens de t'avoir. Ça appaiserait ton cœur?

Je le regarde choquer.

- Tu es sérieux?

Il hoche la tête et je plonge dans ses bras.

- Tu ne dois pas faire de mouvement trop brusque tu le sais bien, tant qu'on aura pas fait l'opération.

- Je sais, j'espère juste d'après on pourra se retrouver, on a trop perdu le  temps.

- Je te rappelle que c'est toi qui a perdu tout ce temps avec les 《nooon ne me touche pas》. Il imite ma voix. Tu voulais jouer la femme fatale hein

- Arrêt je ne parle pas comme ça.  Je lui donne un coup. Je t'ai mis au régime.  Dis je en souriant.

- Ça tu peux en être fier mais je te rassure que bientôt tu me supplieras d'arrêter.

- Pervers

- C'est toi qui a commencé, je te signale, bon. Il se détache de moi. Je dois retourner au travail, j'ai du travail en retard.

- Noon, reste encore un peu.

- Repose toi, La nounou s'occupe des enfants. Quand tu ouvriras les yeux je serai déjà de retour.

- D'accord.

Il se lève pour partir.

- Dimitri

Il me regarde

- Je t'aime.

Il se rapproche de moi et m'embrasse passionnément.

- Je t'aime aussi chaton.

Il s'en va définitivement et je m'en dors toujours aussi fatigué.
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Dimitri ne veut plus que je travaille tant que je n'ai pas subit l'opération, mais je suis aide éducative, mon travail c'est de m'assoir dans mon bureau et recevoir des parents et des élèves.

Enceinte de luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant