Enceinte de lui

90. coupable

J'arrive à l'entreprise en retard comme prévu et tout le monde s'écarte sur mon passage et les bruits cessent, je monte dans mon ascenseur privé et me dirige directement vers mon étage.

Une fois arrivée, je me dirige vers mon croise ma secrétaire qui me salut et je me contente juste de hocher la tête.

Vladimir me voit et me suit dans mon bureau en refermant la porte derrière lui.

- C'est nouveau ça, tu es en retard, aujourd'hui.

- Je l'avais remarqué.

- Je peux connaître la cause de ton retard ou bien...

Je lui lance un regard et il se tait. Je ne donne d'explication à personne mais sans le vouloir je fini par sourire discrètement en repensant à celle qui m'a mise en retard. Ses douces et charnues lèvres m'avaient manqué et la voir sourire a été comme une bouffé d'aire vrai de mon coeur.

J'ai juste envie de rentrer et de passer ma journée avec elle et la regarder sourire encore.

Vladimir ouvre grand les yeux de choc

On cogne timidement derrière ma porte et je tone un 《entrée 》c'est ma secrétaire qui tient mon café dans ses mains. Elle est en retard

- Je...je... je suis désolée mais...

- Déposez le là et sortez

- Bien monsieur. Elle le dépose en le renversant légèrement, elle est toute tremblante.

- Ça va aller vous pouvez retourner à votre pose. Dis je simplement

Elle me regarde choquer et regarde Dimitri qui me regarde.

- Merci Monsieur. Elle sort.

Vladimir se rapproche de moi.

- Tu vas me dire ce que tu as aujourd'hui ?

- Quoi? J'ai rien.

- Elle a renversé des gouttes de café sur ta table et tu n'as fait aucun commentaire. Hier tu as renvoyé un employé parce qu'il a eu le malheur d'être sur ton chemin sans le faire exprès et je rêve où tu as sourit avant qu'elle entre?

- C'est un interrogatoire?

- Dimitri Petrov qu'est ce que tu me caches?

- Rien de bien particulier.

Il me sonde du regard et j'ouvre tranquillement mon ordinateur.

- On dirait que t'as baiser.

Je souris car je trouve drôle son comportement de gamin

- Mon dieu Dimitri ne me dit pas que tu as trompé Léna ?

Mon regard devient subitement dur et je lui lance des éclairs.

- Cesse donc de raconter des bêtises, je n'ai baiser personne.

- Hum je peux donc connaître la raison de ta bonne humeur ce matin ? Je vois bien que tu es différent. Qu'est-ce que tu as ?

Je soupir, il ne va pas me lâcher celui là.

- On s'est embrassé Léna et moi.

Il me regarde et éclate de rire.

- Un simple baiser fait rêver mon ami? Le bourreau des cœurs, celui qui n'a pas besoin de demander pour qu'une femme se déshabiller devant lui. Il rit une nouvelle fois.

Je le fusile du regard

- Cette femme t'as complètement envoûté. J'ai enfin la confirmation.

- Tu peux parler toi

- On ne parle pas de moi là.  Dis moi la dernière fois que tu as baiser remonte à quand pour être aux anges avec juste un baiser?

- Assez longtemps pour me rattraper le moment venu. Ce n'est pas le baiser en lui même qui me rend heureux, c'est le fait qu'elle m'a laissé la toucher.  Pour moi c'est un grand pas. Je  suis heureux que ma femme ne me repousse plus. Je ne suis pas pressé pour le sexe, je sais qu'au moment venu elle saura me satisfaire, pour l'instant c'est sa santé qui me préoccupe

- Qui l'aurait crû un jour, le grand Dimitri fou amoureux au point de tout renoncer juste pour être avec la femme de sa vie.

- Tu l'as dit toi même Léna c'est la femme de ma vie, après elle c'est le néant.

- En plus monsieur devient romantique.

- Dégage de mon bureau.

Il sourit

- J'espère juste qu'elle est consciente de la chance qu'elle a.

- C'est plutôt moi qui est chanceux de l'avoir.  Elle est tellement différente des autres femmes que j'ai connue. Elle sait se faire respecter et a cette facilité de me faire sortir de mes gongs ou de me faire sourire.  J'aime chacune de ses mimiques et sa simplicité. Est-ce que tu sais qu'elle ne m'a encore rien demandé depuis que nous sommes ensemble? Elle n'a pas jamais sa façon d'être. L'argent ne l'impressionne pas. Elle porte toujours c'est gros jeans  et ses joggings sans ce soucier du regard des gens.

- Alors là mon vieux, je crois qu'on t'a perdu

- Qu'elle soit triste ou en colère m'importe peu tant qu'elle est auprès de moi. Je suis près à tout supporter si elle recommence à sourire. J'ai vécu très longtemps seul en multipliant des relations sans avenir portant quand je l'ai vue pour la première fois elle m'a intrigué et sans même le savoir je me suis efforcé à l'avoir auprès de moi. Tu sais quand je l'ai vue ce jour là à l'infirmerie de l'école. Je n'ai pas pu détourner mon regard d'elle. J'ai su en sortant de cette pièce que je voulais mourir près d'elle.

- Tu as trouvé ta moitié mon frère. Je sais que Léna t'aime même si pour l'instant c'est un peu chaud entre vous, je sais que tu as trouvé ta perle et c'est tout ce que j'ai toujours voulu pour toi.

- Bon j'en ai marre de parler sentiments avec toi alors que j'entends toujours ton mariage. Dis moi tu as les nouvelles ?

Il sourit avant de redevenir sérieux.

- J'ai enfin l'information que tu m'as demandé.

Mon expression change et il vient s'assoir prêt de moi.

- L' homme qui vous à cogner Isaacs Smirnov, trente cinq ans c'est bien qu'on pensait.

- Il a bien un lien avec Alice Smirnov?

- Oui c'est son demi frère. La piste a été difficile à remonter car il ne vivait pas ici mais en Ukraine, et leur père ne l'a reconnu qu'au dernier moment avant sa mort. D'après ce que j'ai appris, ils ne sont pas très proches et ne se parlaient quasiment pas. Pourtant il y'a deux ans lorsqu'il est entrée dans des affaires bizarre de jeu, c'est Alice qui l'a aidé à s'en sortir de là. C'est dernier temps on le voyait parfois traîner dans un petit gang de rue.

- Tu as la confirmation que c'est elle qui l'a engagée?

- Non, mais d'après le registre de vol, elle est venue deux semaines à moscou avant votre accident et elle parle très brièvement avec lui au téléphone. Ils se sont vue trois fois c'est sept derniers mois.

- Bon boulot, je me charge du reste.

- Que compte tu faire?

- Je ne sais pas encore, mais tu pense que Makarov est complice?

- Personnellement Non. Je l'ai vue à l'hôpital essayant de la voir. Il ne ressemblait pas à quelqu'un qui avait planifier quelque chose sinon il est très bon acteur.  Je m'excuse de te dire ça mais cette homme aime encore ta femme.

- Ça je le sais. Il paraît qu'ils se connaissent depuis petit, donc il doit avoir eu des vues sur elle depuis très longtemps.

- Mais pourquoi l'avoir autant trompé.

- L'être Humain restera à jamais une énigme.