15. Les filles

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Elle me regarde bizarrement, son regard se veut plein de dédain, mais je reste indifférent. Je dois lui faire comprendre qu'ici, elle est à mon entière disposition et que je peux me permettre de lui parler comme bon me chante.

Elle quitte la cuisine et emprunte la porte de service, c'est bien elle sait déjà où sont rangées les matériaux de nettoyage.
Elle porte un jogging et un haut ample qui cachent presque tout de son corp, j'ai presque envie de dire comme d'habitude, vue la longue robe fleuri qu'elle portait également hier au dîner.

Tout à l'heure, j'ai été assez surpris quant elle s'est retournée après m'avoir vue le torse nu.

《Bizarre cette fille.》 Je me suis dit.

Et quant elle m'a demandé d'aller me vêtir, des idées peu catholique ont traversé mes pensés.

Si c'était une autre fille, je suis presque sûr qu'elle aurait profité de la situation pour se rapprocher de moi et me séduire.

Mon petit chaton elle, était toute rouge. Elle joue la prude.

On aurait dit qu'elle n'avait jamais vue d'homme à poile. Pourtant elle est qu'à même agé de vingt quatre ans. Sinon penser à sa sexualité n'est finalement pas une si bon idée que ça pour mon propre bien être.

Cependant, le constat reste clair, les jeunes filles d'aujourd'hui ont perdus de leurs valeurs, même les plus jeunes de quinze ans, sont déjà dépravées et même prête à t'apprendre de nouvelles choses.

Il n'y a plus de fille sûre dehors et je n'en recherche pas heureusement. Mes relations sans lendemain me convienne parfaitement, au moins elles savent à quoi s'en tenir.

Quand je fini mon "déjeuner digne d'un roi", je me dirige dans la bibliothèque où je décide de m'enfermer en attendant la venue des filles.

Ça me permettra de ne plus la voir.
Chaque fois que je suis en sa présence, je ne peux pas m'empêcher de la regarder, la détailler. Je veux connaître chacune de ses mimiques, s'en devient presque obsédant.

C'est fille me trouble et je n'aime pas ça.

Quand je pense qu'elle est sûrement déjà entrain de faire le ménage dans ma chambre, j'espère qu'elle ne laissera pas son odeur. Heureusement pour moi, je suis déjà près, vêtu de mon costume sur mesure de marque et de mes chaussures italiennes, j'attends la venue des filles.
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À fond dans ma lecture sur la pensée Économique de Karl Max, j'entends un brouhaha incessant en bas. Un coup d'œil sur mon poignée où est rattaché ma montre Cartier tout en or, je remarque qu'il est déjà quatorze heures passées de trente deux minutes.

Le temps est relativement vite passé et les filles doivent déjà être toutes présentes.

Je ferme mon livre en prenant soin de l'épingler et décide de me présenter à elles.

Je sors et me dirige vers les escaliers que je descend calmement les mains dans les poches, la bibliothèque se trouve du côté gauche du manoir au troisième niveau.

Tout l'aile m'est totalement réservé.

Une fois en bas des marches, le bruit semble s'intensifier dans la salle de séjour. Quand j'entre au salon, je remarque un agrouppement autour de quelque chose et quand les filles remarquent enfin ma présence, la salle se calme, j'avance doucement, toujours les mains entrées dans mes poches et elles m'ouvrent le passage, ce que je vois me laisse sans voix.

Qu'est ce qui c'est passé ici?

Léna est à quatre pattes au sol à côté d'une flaque donc je ne saurais dire le nom.

Enceinte de luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant