Enceinte de lui

97. Natalia Frolova

Il doit être dix heure passée et je suis assis dans le fauteuil de mon bureau entrain de relire le dernier rapport des statistiques de l'entreprise BAM que j'ai racheté l'année dernier quand mon téléphone fixe sonne

- Allô. Dit je en décrochant

- Monsieur, une Dame désire vous rencontrer

- C'est qui?

- Elle refuse de se présenter Monsieur mais dit que c'est très important.

Je soupir, j'espère que ce n'est pas une de ces petites entreprises en proie de subventions.

- Bon laissez la entrer. Dis je déjà lasse de l'entrevue.

Je reporte mon attention sur mes papiers quand la porte s'ouvre et se referme 

- Alors madame que puis je pour vous ?

Je demande sans vraiment prêter attention à la personne devant moi.

- Me donner ma fille. Dit elle de sa voix suague

Je lève les yeux et la femme vêtue, d'un ensemble tailleur jupe, d'un petit chapeau sur sa tête laissant voir la longueur bouclante de ses long cheveux or et ses talons hauts me regarde avec un petit sourire. Elle n'a pas vraiment changé. Elle est toujours aussi magnifique avec sa taille de guêpe.

Natalia Frolova se tient devant moi.

- Natalia ? Mon regard devient subitement plus dure comprenant le sens de ses paroles

- Bonjour Dimitri. Dit elle en s'approchant doucement de moi de sa démarche gracieuse et s'assoit sur la chaise en face de moi.

J'avais choisi Natalia pas seulement pour sa beauté et les courbes de son corps exceptionnelles mais aussi pour son esprit libre. Elle venait d'une assez bonne famille et tout ce qui l'intéressait c'était moi. Elle était prête à me donner un enfant si je passais quelques nuits avec elle.

La jeunesse sûrement.

Mais à l'époque, elle connaissait l'ampleur de sa beauté et s'en foutait de l'engagement tant qu'elle avait son plaisir et c'est ça qui m'a attiré vers elle.

Sa folie, son insouciance.

Contrairement aux autres, elle ne cherchait pas à tout pris à me mettre la main dessus pour mon amour ou mon argent, elle ne cherchait pas de relation sérieuse.

Non

Elle voulait juste passer sur mon lit et l'idée même d'être mère l'énervait.

Elle détestait les enfants et ne se voyait pas être mère un jour.

Tout ce qui l'intéressait c'était voyagé, découvrir le monde avec un compte en banque charger et c'est ce que je les donné après qu'elle est mis au monde ma fille dans de très bonne condition.

Elle n'a même pas cherché à la voir.

Ses yeux bleus me scrutent attendant sûrement une réaction de mon part.

- Tu connais les termes du contrat.  Dis je déjà saoulé de la conversation qui s'annonce.

- Les choses ont changé de mon côté.

- J'en ai rien à foutre, ma fille ne bouge pas.

- Ok, mais autorise moi au moins à la voir,  j'ai appris pour ton accident imagine tu mourrais ma fille se retrouverait seule et...

- Heureusement que ce n'est pas arrivé maintenant tu peux y aller, ma fille a déjà  une mère.

- Qui? la pouilleuse? Cette fille qui nettoyait le sol et s'habillait comme un garçon manqué? Jamais de la vie