35. Menteur

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Ça fait maintenant une heure que je suis dans son bureau, assise sur ses cuisses. Une de ses mains entoure ma petite taille et me serre fort. Il refuse de me lâcher.

- Les filles attendent de savoir ce que tu as décidé.

- Je sais.

Je ne veux pas influencer sa décision, qu'il fasse ce qu'il veut.
Les yeux fermés, il est adossé confortablement contre sa chaise. Il réfléchit, pense peut-être à quelques choses.

- Les filles. Je murmure pour moi même, la tête baissée. Je me répète en boucle ce mot dans ma tête. Elles sont tellement nombreuses à le vouloir, belles, riches, élégantes. Qu'est ce que je fais là moi?

- Arrêt.

Je le regarde mais il a toujours ses magnifiques yeux tonnerres fermés.

- Je n'ai rien dit.

- Pas encore. Il l'ouvre et accroche son regard au mien. Mais N'essaie même pas de te comparer aux autres compris? C'est toi que je veux, c'est toi que j'ai choisi. Dit il en arrêtant mon menton, scrutant  mon moindre doute.

- Pour combien de temps? Je demande

Il plisse les sourcils

- Arrêt ça. Siffle t'il

Je souffle et baisse les yeux.

- Je devrais sortir, elles vont commencer à se poser des questions.

- Je m'en fou, je n'ai pas encore fini avec toi.

- Dimitri, tu sembles avoir oublier où nous nous trouvons, ces filles sont là pour toi, prêtes à te donner leurs ventres. Tu les as fait signer des contrats et maintenant tu es là avec moi et...

- Ça ce sont mes affaires, contente toi juste d'être auprès de moi. Léna regarde moi. Je le regarde dans les yeux. J'apprécie beaucoup ta présence alors laisse nous encore un peu de temps.

Je lui fait un bisou et il sourit avant de venir m'embrasser plus chastement.

C'est trop bon.

Je me couche sur son torse ferme, et je me sens tellement bien.

Son coeur semble battre au rythme du mien. Je ne me souviens peut-être pas de tout ce qui s'est passée hier mais je suis convaincue que j'ai passé la plus belle nuit de ma vie.

Il caresse mes cheveux tout doucement et je ferme les yeux.

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Nous sommes toutes réunis au salon attendant que Dimitri parle debout devant nous. Aucune fille n'a osé lui faire la remarque, en même temps. Toutes auraient aimés être à ma place. Je pense que le problème dans cette histoire soit finalement moi.

- Bien, j'ai eu en m'entretenir en privé avec Léna et Inna, pour savoir ce qui s'est réellement passé.  Léna à jusqu'à dimanche pour prouver son innocence sinon elle sera éliminer.

Je m'attendais à ça, normalement je devrais être éliminer sur le champs mais il a repoussé les choses.

Je n'ai aucune preuve de ce que j'avance, juste ma parole et même si lui me crois,  ça ne serait pas juste envers les autres filles.

Elle a très bien préparé son plan, tout le monde la vue entrée par la porte de service en pleure et en sang, oui j'ai couché avec Dimitri et les traces dans mon cou, le démontre.

Le seul moyen de m'innocenter c'est de trouver la drogue qu'elle a utilisé mais je ne la pense pas assez bête pour l'avoir gardé.

- Dimitri je peux te parler ? C'est Irina qui s'est rapprochée de lui.

- D'accord.  Il s'éloigne

- Ne pense pas que tu vas t'en sortir aussi facilement.  Me dit Nikita.

- Elle pense être dans les bonnes grâce de Dimitri parce qu'ils ont couché ensemble. J'entends dire.

- Rêve toujours, Dimitri tout le monde le connaît ici, tu n'est  qu'une vide couille de plus dans sa liste de catin.

Je n'en peux plus de les écouter vostiferer leurs venins, je me lève pour me réfugier dans la ma chambre.
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Il est seize heures quand je me dirige vers la villa vêtu de mon gros jogging et d'un haut ample.  Je suis beaucoup plus à l'aise ainsi.

Les filles sont toutes dehors entrain de s'amuser autour et à l'intérieur de la piscine dans leur maillot sexy et leur corps de rêve.

Je me décide enfin à laver le gros tas d'assiettes sale qui m'attend depuis hier la chance.

Je suis déjà presque à la fin quand j'entends qu'on me chuchote à oreille.

- Tu ne devrais plus faire ça.

Ça rauque et grave est comme devenue un activateur de sensations fortes pour moi. Je souris et mon cœur bat à la chamade.

- Pourquoi? Non laisse moi imaginer, parce que j'ai couché avec le patron des lieux?

- Non petite pervers, parce que tu appartiens au grand patron des lieux.

- Grand? Humm en tout cas c'est la même chose.

- Non. Tu es la seule femme que je désire réellement, pourtant je peux coucher avec toute les filles de cet villa.

Je lui donne un coup de coude au ventre et me retourne.

- Tu n'as même pas intérêt. Dis je sérieusement.

- Jalouse? J'adore. Il me vole un smack. Je t'entend dans ma chambre après le dîner.

- Non.

- Ce n'était pas une question. viens juste  récupérer ton tanga d'hier que tu as encore oublié ce matin.

Je rougie, même si je doute que ce soit la seul raison à cause de ses yeux joueur.

- J'arrive dans cinq minutes, mais je ne veux pas te voir dans la pièce.

Il lève les mains en signe d'innocence et s'en va. Je souffle.

Je fini de ranger les plats et me dirige vers sa chambre, j'espère qu'il n'est pas là, je ne veux surtout pas me retrouver seul avec lui. Le rangement m'a prise plus de temps que prévu.

Quand je m'apprête à traverser son bureau, je constate que la porte n'est pas fermée.  Puis j'entends un bruit à l'intérieur.

Peut être Dimitri. Un autre bruit curieuse je décide de guetter pour voir ce qu'il fait.

- Je t'aime tellement si tu savais. J'entends la voix de cet fille

Ils sont debout prêt de la table et je vois que le bruit que j'ai entendu c'est un livre et la boîte à stylo poser sur sa table qui sont à terre.

Elle me remarque, attrape la tête de Dimitri et l'embrasse.

Il n'a rien fait pour éviter ce baiser qui dure quelques secondes.

Irina finit par se détacher de lui et  s'avance vers moi, elle
ouvre grandement la porte.

- Ah Léna tu es là. Fait elle l'innocente. Il est tout à toi.

À peine avoir entendu mon prénom, Dimitri se tourne et me regarde l'expression sévère.

Je le regarde encore quelques secondes, puis je m'en vais une nouvelle fois le coeur blessé.

Il s'est bien moqué de moi, c'est ça qu'il voulait me montrer?

Il n'a qu'à les brûler si ça le chante ces habits. Même pas vingt   quatre heures de belles paroles.

Comment on peut faire une chose aussi horrible.  Je savais bien que je ne devais pas le croire.

Les hommes sont tous des menteurs.


Enceinte de luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant