73. Dispute

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Ça fait un petit moment que je me suis réveillé, Léna dort toujours emmitouflée dans les grands chaud de cette saison hivernale même si la suite est bien réchauffé.

La journée d'hier a été fatiguante pour elle et la nuit encore plus mouvementée. J'ai appelé la réceptionniste pour que notre petit déjeuner soit livré ici et demandé à ce qu'on m'apporte des vêtements neufs pour Léna de taille S

J'entends les portes de l'ascenseur s'ouvrir et je me dirige vers le salon mon pantalon sur moi et le torse nu, j'y trouve un homme et une jeune femme du service de chambre déposer tout ce que J'ai demandé sur la table et la jeune femme se rapproche de moi la tête baissée pour me remettre un carton, sûrement les vêtements demandé.

Je remercie et elle rougit. Elle regarde partout sauf mon torse nu et c'est finalement à son collège que je remet leurs gros pourboire et ils s'en vont, après un dernier regard sur ma personne.

Après m'être rassurer que tout est en ordre. Je retourne dans la chambre et admire une dernière fois ma femme avant de me décider de la réveillé.

Ma femme, oui je me suis enfin marié.

Sa famille retourne chez eux
aujourd'hui. Nous devons rentrer leurs dire au revoir même si je ne les apprécient pas.

Durant la soirée passée avec eux, je n'ai vraiment pas apprécié leurs allusions sur le comment Léna a réussir à m'avoir. La pauvre se contentait de sourire timidement.

Ils n'ont pas arrêté de faire des remarques sur son premier mariage raté, que c'était de sa faute et du pourquoi nous nous marions aussi rapidement.

Heureusement que je suis un homme patient sinon je leurs auraient tous foutu hors de chez moi.

Je m'approche d'elle, m'abaisse pour être à son niveau et commence à lui faire des bisous sur son dos, sa nuque et ses joues.

- Humm

- Bonjour mon amour il est l'heure de se lever 

Elle gémit une nouvelle fois et ouvre les yeux et me sourit.

- Tiens, allons déjeuner nous avons une longue journée.

Je lui donne ma chemise et sort de la chambre.

Elle me rejoint au salon quelques minutes plus tard vêtue de cette longue chemise qui l'arrive pratiquement aux genoux et je ne peux m'empêcher de la trouver diablement sexy. Le visage mouillé, elle s'assoit en face de moi et me souris.

- Je meurs de faim. Dit elle.

- Il y'a de quoi, je suis étonné que tu ne te sois pas réveiller plus tôt pour en demandé. Dis je en la regardant.

Elle commence à manger.

- Le lit est trop confortable et en plus tu m'as crevé.

- Hmm en tout cas ce n'était pas moi qui criait encore et encore.

Je dis malicieusement en l'imitant puis buvant mon café.

Elle baisse la tête et rougie.

- Sinon tu as aimé ta fête?

- Oui tout était grandiose, on aurait dit un film tellement ça faisait rêver ou mon incroyable mariage.

- Dis moi qu'est-ce que ça fait de dormir et de se réveiller en étant malade Petrova ?

Elle me regarde

- En rien. Elle se met à rire puis elle s'arrête brusquement et me regarde sérieusement

- Dimitri ?

- Oui chaton.

- J'ai besoin de savoir, est-ce que oui ou non c'est toi qui as renvoyé mon père ?

- Qui t'as parlé de ça ?

- S'il te plait répond

Mon regard change et devient plus dure, plus noir, Plus sérieux car je sais que la conversation qui commence ne risque pas d'être agréable.

- Oui c'est moi, maintenant tu vas me dire qui t'a parler de ça.

Je préfère tout régler maintenant pour que nous puissions mieux avancer dans notre couple.

Sa fourchette tombe de ses mains et elle se lève les larmes au bord des yeux.

《Non mon amour je ne veux pas voir tes petits yeux pleurer. 》Me dis je.

- Nikolaï avait donc raison. Dit elle...
c'est donc lui qui lui à souffler ça dans dans la tête? Mais à quel moment? Le seul moment où j'étais loin d'elle c'était lors de son arrivée à l'église. Je comprend mieux sa mine quand elle est arrivée. Il voulait gâter mon mariage.

...C'est toi qui m'as également expulsé de ma chambre? Tout ça parce que tu voulais que je vienne faire la boniche dans ton manoir et me faire maltraité par les filles que tu voulais réellement?

Elle pose des questions qui n'ont pas besoin de répondre et s'en va dans la chambre.

- Léna ne fait pas ça!

- Quoi, quoi. Crie t'elle. Qu'est-ce que j'ai fait?
Tu as détruit ma vie pour rien.

- Je n'ai pas détruit ta vie, regarde où tu te trouves Léna regarde. À l'époque j'étais en colère parce que tu m'avais giflé et...

Elle s'approche de moi et me fout une gifle.

- Qu'est-ce que tu vas maintenant ? M'envoyer en prison?

- Ne raconte pas de bêtises.  Dis je en la regardant retirer ma chemise

- Ce sont tes habits de rechange dans le carton.

Elle ne répond pas mais se dirige vers ce dernier.

- Juste pour une gifle, j'ai vécu les pires moments de ma vie. Me crache t'elle.

Elle finie de porter une robe droite rose pale devant moi et se retourne pour me regarder.

- Je ne peux pas vivre dans la même maison que toi.

Je lève un sourcil.

- Je n'arrive même plus à te regarder en face, est-ce que tu sais ce que j'ai vécu toute ma vie à voir mon père se casser en deux pour rapporter du pain? Ma mère?. Et toi pour une malheureuse gifle tu as remis toute notre vie en question.

Tu m'as humilié dans cette maison, toute ma famille a entendu parler de Léna qui couche avec le milliardaire pour avoir un peu d'attention de sa part. Sort elle. Tu sais quoi je te déteste.

Je m'avance vers elle et elle se recule jusqu'à se coller au mur.

- Ok tu peux dire tout ce que tu veux, je le reconnais mais regarde bien l'annulaire de ta main gauche, tu vois cette bague? Elle signifie que tu es à moi. Et je te le dis toute suite. Tu peux me bourder ou me détester autant que tu le désire, mais on rentrera ensemble, on vivra dans la même maison car on a des enfants à élever ensemble et on dormira dans la même chambre.

- Mais...

- Retire de ta petite tête toute de suite que tu pourras me fuir parce que Léna, peu importe ce que tu diras, je ne te lâche pas, tu m'appartiens et c'est ton visage que je veux voir chaque matin quand je me lève.

Je récupère ma chemise et la regarde de la tête au pieds.

- Tu ne peux plus te débarrasser de moi parce que tu es entré en moi, Je réparerais tout le mal que je t'ai faite à toi et à tes parents. J'effacerai tes blessures et même si je ne peux rien faire pour le temps, je peux te garantir que chaque moment que tu passeras avec moi, seront ceux que tu as toujours désiré.

Elle me regarde méchamment et sort énerver de la chambre.

Enceinte de luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant