24. Apaiser

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La cérémonie est enfin terminée. Toutes les filles sont surprises de voir Paulina s'en aller,  elle faisait partie des filles qui ce sont faites remarquer dès les premiers jours.

- J'imagine que tu y es pour quelques choses? Me dit Nikita, une des filles avec qui elle marchait.

Je ne prends même pas la peine de lui répondre et décide de m'en aller. Je ne veux pas me disputer, j'ai mal et je suis fatiguée.

Les cafés en tombant ce sont versés sur moi. À cause des babouches que je portais, j'ai également eu quelques égratignures.

Je rentre dans ma chambre et enlève rapidement cette robe que je me suis forcée à porter pour la cérémonie.

Elle est longue et classe, je pense. C'est la seule que j'ai apporté avec dans ma valise. Même si je n'étais pas au top niveau des autres.

Vladimir est également rentré et ma promis de revenir, il voulait qu'on parle mais nous avons pas eu le temps.

Je l'enveu de m'avoir menti pour l'argent dans l'unique but que j'intègre cet maison et faire plaisir à son ami.

Mais j'essaie de me convaincre qu'il n'avait peut-être pas le choix, connaissant le sale caractère de son ami.

En tout j'espère ne pas me tromper sur lui.

Je porte mon short et mon démembré qui me font office de pyjama habituel et me couche.

Une bonne nuit c'est tout ce dont j'ai besoin.

Le sommeil est entrain de m'emporter quand la porte de ma chambre s'ouvre dans un petit bruit trident.

J'ouvre les yeux et me redresse légèrement, Dimitri est là devant moi, il me regarde comme un fantôme.

- Qu'est-ce que... qu'est-ce que vous faites là ? Je demande

- Je t'ai pourtant dit que devions parler.

- Ça ne pouvait pas attendre demain ?

- Non.

Il se rapproche de moi et tire la couverture de mon corps.

- Qu'est-ce que vous...

Il regarde les tâches rougis du café chaud sur mes cuisses nu exposé à cause de mon short.

- Qu'est-ce que tu as mis dessus?

- Hmm juste de l'eau froide pourquoi?, ça va finir...

- Inconsciente.

D'un geste rapide, il me porte du lit et je crois qu'il va m'amener vers la douche, mais nous prenons plutôt les escaliers et très rapidement nous nous retrouvons dans la villa entrain de monter les grands escaliers.

- Qu'est-ce vous faites...

- Chutt.

- Je veux descendre.

Il m'amene jusqu'à sa chambre et se dirige vers la grande douche tout équipée qu'il possède. Puis il me fait assoir sur un petit tabouret qui se trouve là.

Il se lève et cherche dans ses tiroirs quelques choses, puis revient avec un tube qu'il ouvre en se baissant vers moi.

Je ne comprends pas.

Il prend un peu de la crème entre ses doigts et l'applique avec une douceur extrême sur mes pieds.

- Aie. Je gémis doucement.

- Ça ira mieux demain.  Dit il doucement.  Je  suis choquée de l'entendre me parler de la sorte.
Ça va faire un peu mal. Termine t'il

Il continue à appliquer la pommade partout. Je n'arrive pas à croire que c'est entrain d'arriver.

- Écarté les cuisses. Me dit il. Je suis assez surpris et ne reagi pas. Voyant que je ne n'exécute pas son ordre, il lève la tête et me regarde, le gris de ses yeux, est vraiment un truc incroyable. T'inquiète pas je ne vais pas profiter de toi. Ça remarque me fait rougir et comme il garde une expression très sérieuse j'obeis timidement.

Ce n'est pas très haut,  mais c'est la première fois qu'un homme me touche ainsi. Ça me fait tout drôle, chatouilleux mais agréable.

Je baisse le regard pour voir ce qu'il est entrain de faire et constate que sa main est ouverte. 

Il fini enfin, après quelques durs supplices.

- C'est bon, tu peux...

- Attends. Je le coupe

Il interroge du regard, ne comprenant pas ce que je veux dire.

J'arrête sa main et lui montre, mais il est complètement confut comme moi il y'a à peine quelques minutes. Je me lève et lui cède ma place.

Je me dirige avec mal vers l'armoire où je l'ai vue retirer la pommade et y trouve ce dont j'ai besoin.

Une bande, de l'alcool et du coton.

Je m'approche de lui et je n'ai pas besoin de me baisser comme lui. Il est assez grand, je me courbe légèrement et applique le coton imbibé d'alcool sur les petites blessures, il n'émet aucune résistance et aucun bruits ne sort de sa bouche. Je fini par les fermer avec la bande et m'assure que c'est bien fermé.

Il me regarde faire sans dire un mot.

Cet instant est assez bizarre, je ne saurais l'expliquer. Comme si c'était naturel de prendre soin l'un de l'autre.

Il se lève et me domine de toute sa hauteur.

- Merci. Dit il en rapprochant son visage vers le mien.

Son souffle me chatouille, nos lèvres ne sont qu'à quelques centimètres. Puis il se relève.

- Non merci à tout pour tout ça. Je bredouille en montrant mes mains.

Il me détaille une nouvelle fois et je me rends compte que de sa hauteur, il peut facilement voir la naissance et l'encre de mes seins.

Obsédé.

Je me dirige vers la sortie.

- Tu reste dormir ici. J'entends derrière moi.

Je me retourne et réponds naturellement.

- Non je retourne dans...

- Ce n'était pas une question, tu dors ici dans mon lit et avec moi, point final. Tu as encore mal, tu ne pourras jamais arriver seul jusqu'à dans ta chambre sans souffrir.

- J'ai l'habitude de...

Ses yeux deviennent subitement noir et m'interdisent de répliquer alors je souffle.

- OK j'ai compris.

Je sors de la douche et me dirige vers son grand lit. Je me souviens encore de la première fois que je me suis réveillé ici. Je m'étais oublié et je m'étais couché sur ce lit pour dormir un peu.

Ça paraît tellement lointain pourtant ça fait à peine quelques jours.

Je retire la couverture et me couche avant de le remettre.

Quelques minutes plus tard Dimitri apparaît en pantalon de pyjama torse nu.

Son corps est vraiment une vrai tentation.

Il se couche et éteint directement la lampe de son côté et je fais pareil sans un mots en lui tournant le dos.

De longues minutes plus tard, pensant que je dors sûrement, je sens sa main s'enrouler autour de ma taille et la chaleur de son corps caresser mon dos quand il me tire légèrement vers lui.

J'ose lui dire de dégager, au contraire inconsciemment je me cale correctement entre ses puissant bras et je dors apaiser.

Enceinte de luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant