50. malade

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Ça fait quelques jours que je ne me sens pas bien, nous sommes en décembre et j'ai attrapé une vilaine grippe avec ce froid.

Mon nez coule et j'ai mal à la tête. Je déteste ça.
Je dois me rendre à l'école malgré tout, c'est la journée porte ouverte des parents.

J'avais promis au petit Deniz que je parlerais avec ses parents s'ils venaient.

Je les avais appelé et c'est sa mère qui m'avais répondu, me promettant de faire un effort, alors je devrais également en faire.

En plus je ne veux pas laisser Alek seul en cette journée particulièrement.

Nikolaï est sortie, il ne passe plus son samedi à la maison, c'est uniquement le dimanche que monsieur nous honore de sa présence tout la journée.

Il est venu quelques jours après notre dispute me demandé pardon, qu'il ne sait pas ce qui l'a pris et j'ai accepté.

C'est mon mari, il est vrai que c'est dernier temps nous nous disputons plus qu'avant. Mais j'aime à croire que ce n'est qu'une mauvaise passe, que tout reviendra comme avant.

Puis nous avons fait l'amour presque chaque soir, il me touche plus que d'habitude.

Notre fréquence en matière de relations sexuelles est de deux fois la mauvaise et parfois une.

Mais depuis quelques jours, il s'adonne à cette pratique. Pas que je n'aime pas, juste que je ne suis pas habitué et pour dire vrai, le climat n'est pas vraiment propice.

Je vois bien qu'il veut enfant, et c'est me fustre car pour le coup je deviens une machine à bébé et je suis de moins en moins emballé par cette perspective.

Heureusement que je continue de prendre ma pilule.

Alek, fini son petit déjeuné et nous sortons, je prends ma voiture et direction l'école.

Arrivées, je me dirige vers les enseignants pour essayer de donner un petit coups de main et Alek va jouer à l'air de jeu sécurisé de l'école.

Aujourd'hui les parents seront à la place des enfants. Ils vont rencontrer les enseignants de leurs enfants et jouons le jeu pour la journée.

Nous leur ferons découvrir notre système éducatif et ils pourront poser toutes les questions qu'ils veulent et juger la compétence de l'enseignant leur enfant.

À la fin un petit buffet sera ouvert dans notre salle de fête. Qu'on a surnommé le bal des vétérans.

La présence de l'élève est facultatif, parce que nous savons qu'un parent peut avoir plusieurs enfants.

Les parents commencent à arriver et ont les indiquent les différentes classes de leurs enfants.

Mon nez et rouge et ma tête tourne mais j'essaie de faire bonne figure. Même si mes collègues me demande de rentrer me reposer.

Certains enfants sont accompagnés de leurs parents et sont redirigés à l'air de jeux.

Eux aussi auront leurs petits buffet plus tard.

- Bonjour, nous cherchons Madame Léna Makarov

- C'est moi. Dis je au couple qui se tient devant moi.

- Nous sommes les parents de Deniz, il est venu avec nous.

- Bienvenue monsieur et madame Antov, suivez moi s'il vous plaît nous serons plus à l'aise dans mon bureau.

Ma tête tourne une nouvelle fois mais je fais l'effort de me ressaisir.

Nous entrons dans mon bureau et prenons place.

- Merci d'avoir répondu présent à cette invitation et d'avoir pris en compte mon appel.

- Deniz est notre fils unique. Réponds la mère

- Je vous comprend, mon fils également est ici avec les autres enfants. Mais je pense que Deniz souffre d'un manque d'affection sévère.

- Pourtant nous l'aimons énormément.

- Je suis convaincu qu'il le sait mais il m'a expliqué que vous n'êtes jamais là et qu'il dînne seul chaque soir

- Je suis responsable d'une chaîne hôtelière et ma femme est hôtesse de l'air. Réponds le monsieur

- Ça ne doit pas être facile. Mais donnez du temps à votre fils quand vous êtes à la maison. Je suppose que quand vous avez du temps libre vous préférez  vous reposer et profiter de vos heures pour prendre soin de vous?
Un enfant ne demande pas beaucoup, juste d'un peu d'attention. Si vous voulez faire du shopping amener le avec vous, vous monsieur proposer lui une partie de foot de temps en temps ou juste regarder un film avec lui.  Il doit se sentir aimer, important pour vous. Parce que je crains fort que si ça continue, il risque faire une crise d'anxiété ou encore pire une dépression. Il ne joue pas à l'école, il est toujours renfermé sur lui même. Pour un enfant de cet âge ce n'est pas bien.

- Merci beaucoup de l'avoir remarquer. Nous ferons des efforts dorénavant. Dit le père

- C'est normal.

- Bon on ne vous retiens pas plus, je suppose qu'il y'a d'autres parents qui ont besoin de vos précieux conseils.

Ils se lèvent et que je veux faire pareille mais ma tête tourne et je me rassis.

- Ça va aller. Demande madame Antov

- Oui ne vous inquiétez pas .

Il s'en vont et je me lève pour sortir, à peine deux pas j'effectue deux pas que je perds connaissance.

Tout ce que j'entends c'est un cri.

Je suis tellement fatiguée.

Enceinte de luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant